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3,61

sur 2037 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il me semble que ce livre serait très bien à étudier en classe seconde. J'ai beaucoup apprécié l'histoire malgré ma difficulté à ne pas me représenter le personnage. Cela m'a déstabilisé mais pas arrêté.
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Simplement une liste:
Le corps
L'esprit
L'ethique
Le beau, la beauté
Les sens
Les medias ....
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Eric-Emmanuel Schmitt m'a encore fait réfléchir. Avec ce livre, je me suis posée beaucoup de questions sur la société, sur l'art sur la nature humaine. J'ai trouvé que c'était un beau livre sur la vie, sur la mort, sur le désespoir et l'espoir.
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Lorsque j'étais une oeuvre d'art est un roman du XXIème siècle rédigé par Eric-Emmanuel Schmitt et publié en 2002. Cette oeuvre met en scène Tazio Firelli qui deviendra Adam Bis la nouvelle invention farfelue du "grand artiste contemporain", Zeus-Peter Lama. Tazio Firelli est un jeune homme de 20 ans déprimé et suicidaire en quête de reconnaissance. le personnage qu'il devient, c'est à dire Adam Bis, est une nouvelle oeuvre que tout le monde désire acquérir. Cependant dans sa quête Adam sera confronté à ses sentiments les plus profonds et rencontrera deux personnes, Carlos et Fiona Hannibal, qui pourraient bien changer sa vie. Ce roman est assez fort en émotion et nous permet vraiment de se mettre à la place du personnage principal. Eric-Emmanuel Schmitt nous incite à réfléchir sur le conditionnement humain actuel et sur ce que la société nous contraint à faire.
Ce roman m'a beaucoup plu de par sa manière de nous faire réfléchir et de nous faire prendre position par rapport aux différents thèmes exposé comme celui de l'art ou bien de la condition de l'Homme. Bien entendu je le recommanderais volontiers à des amis.
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« J'ai toujours raté mes suicides. J'ai toujours tout raté, pour être exact : ma vie comme mes suicides. ». Telles sont les premiers mots énoncés pas Tazio, le narrateur et héro de l'histoire. Ne voyant pas d'autre sens à son existence que celui d'être admiré, reconnu et de posséder la gloire, il décide de mettre fin à ses jours. Il se trouve plat, inintéressant, sans beauté physique ou faciale visible. Il est vrai qu'il peut, effectivement, faire « tache » à coté de ses frères qui sont les plus beaux garçons que l'on n'eut jamais vus. Mais, au moment de se jeter du haut de la falaise, et de mourir soit cogné contre les rochers, soit écrasé contre l'eau et noyé, une voix l'interpelle ; « Donnez-moi vingt-quatre heures. ». Cette voix n'est qu'autre que celle de Zeus-Peter-Lama, un célèbre ‘'artiste'' connut pour ses oeuvres plus qu'hors normes, défiant toujours sa plus grande rivale ; La Nature. C'est lui qui, par la suite, manipulera Tazio, le rendra dépendant de lui, le forçant à ne plus avoir aucune confiance, ni opinions, ni pensées. Ainsi il en fera son Oeuvre d'Art.
Pour ma part, j'ai vraiment beaucoup aimé le roman d'Eric-Emmanuel SCHMITT. L'histoire est vraiment bien écrite et facile à comprendre. C'est un roman qui se lit très bien, composé d'humour et de références artistiques. Les personnages sont bien construits, que se soit Tazio ou Zeus-Peter-Lama. Tazio va être plutôt attachant, le lecteur peut s'identifier parfois à lui, et, étant le personnage principal, il se doit être un minimum drôle. Mais, la plus grande partie de l'humour revient à Zeus-Peter-Lama. J'ai beaucoup aimé le caractère de ce pseudo artiste, extravagant et extraverti, orgueilleux, comique, très fière et ayant toujours confiance en lui. Lorsqu'il s'agit d'avoir raison il n'y a pas à discuter ; il n'a jamais tort. Sans oublier son combat constant contre la Nature. Bien sur ce roman amène à réfléchir sur de l'art dans la société, ce qu'elle apporte. Ou encore l'existence de l'homme qui est médiocre ; celle d'un objet, plus intéressante, importante (mieux si on est un objet d'art). L'homme souffre, il se fait mal ; un objet, jamais. Personnellement, je pense qu'il amène également à réfléchir sur la place, minime et presque sans importance, qu'occupe le physique dans notre vie et notre façon de penser et de juger. C'est pour cela que je le conseil grandement aux personnes qui auraient besoin de réfléchir là dessus.
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Premier Eric-Emmanuel Schmitt que je lis.
J'ai fort aimé la première moitié, rythmée, abordant le sujet avec une légèreté de ton admirable et une angoisse allant crescendo.
Le débat suscité sur la notion d'apparence et d'existence à travers elle sans jamais aborder la notion de complexe m'a fort plu.
Autre débat abordé, le "tout" marketing, tout est dans la manière de vendre le produit !
Ensuite, seconde moitié du livre. Nous quittons le côté surréaliste. Et là, je n'étais plus emballée. Certes cela me plaisait toujours mais je trouvais le sujet plus conformiste. Nous revenions à une vie "normale".
Le final... hélas j'ai eu l'impression que l'auteur, parti dans ses délires du début de livre a du effectuer un virage dans un sujet qui, s'il se laissait aller, n'aurait pu aboutir à une fin. Donc obligation de revenir à du concret mais avec un essoufflement bien trop rapide et d'une banalité triste. Personnellement, j'aurais préféré 200 pages de plus dans lequel la notion d'humanité aurait été plus décortiquée.
Globalement, il y a longtemps que je n'avais plus eu une telle sensation à la lecture d'un livre. Jamais je n'ai eu l'impression de lire via le narrateur, sensation étrange de me trouver tour à tour dans la peau des divers personnages, j'ai eu beau triturer les phrases, je ne vois pas comment je suis entrée dans cette histoire comme absorbée par celle-ci. Ce qui me fera dire que j'ai beaucoup aimé, mais... il y a ce goût de trop peu...
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Lecture plaisante mais histoire un peu plate, comme tous les E.E Schmitt que j'ai eu l'occasion de lire... Histoire originale.
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Ce fut mon premier Eric-Emmanuel Schmitt. Je l'ai eut lors d'un swap, car tout ce qui touche au statut de l'oeuvre d'art et de la beauté de l'art me touche beaucoup. Et pour le coup, j'ai trouvé que ce livre représentait bien le statut de l'art, mais pas que : Il nous pose aussi une question philosophique sur nos limites d'être humain. Après tout, signer un papier en disant que l'on n'est plus qu'un objet, détruit-il en nous toute parcelle d'humanité ? le narrateur qui veut se suicider, fini par se vendre à un célèbre artiste pour devenir sa chose, son objet, son oeuvre maîtresse. Il subit alors tout ce qu'une peinture peut connaitre dans sa vie : le scandale, les critiques, la vente, le vol, etc. Mais il subit surtout le fait de ne plus être vu qu'en tant qu'objet. Et j'ai trouvé cela fort vu qu'on lui demande de ne plus rien éprouver, et que c'est lui qui nous raconte l'histoire. Je me suis demandé comment tout allait se dérouler, et j'ai beaucoup aimé la suite des évènements. Ce concept de la beauté, de ce que le public voit, de la détérioration au fil des jours, m'a énormément rappelé un autre livre "Je suis l'homme le plus beau du monde" de Cyril Massarotto. Ou l'homme n'est plus humain, mais bel et bien objet de média, objet de succès et d'argent, et que naïf, il ne sert plus qu'à faire du revenu pour celui qui aura réussi à le trouver, à le changer et à le vendre J'ai énormément apprécié ce livre, qui m'a choqué et rebuté, mais qui ne m'a pas vraiment surpris quand je sais ce que les artistes sont capables de faire pour se vendre (notamment au niveau du passage sur le body art). le narrateur m'a fait beaucoup de peine, et j'avais vraiment peur que tout se termine mal. Mais l'histoire d'amour vient tout changer, et j'ai adoré Fiona et Hannibal. Bien évidemment, j'ai trouvé Zeus vraiment rebutant et choquant, mais encore une fois ça ne m'a pas vraiment surpris quand je sais ce que sont capable les gens pour faire le scandale... le scandale, qui est la chose qui se vend mieux en art. Après, je me suis doutée du déroulement de l'histoire, bien que je me sois imaginé certaines choses. Je dirais que c'est un peu un point négatif, sans vraiment l'être. J'ai trouvé que la couverture s'alliait parfaitement avec l'idée du livre. Représentant en quelque sorte une oeuvre de Warhol, l'homme qui a instaurer le quart d'heure warholien de célébrité. J'ai vraiment été touché par ce livre, et je le conseille si vous avez aimer "Je suis l'homme le plus beau du monde" (si jamais vous ne l'avez pas lu mais que vous avez lu "Lorsque j'étais une oeuvre d'art" je vous le conseille également ! (et si vous n'en avez lu aucun des deux, essayer en au moins un)). En bref, je ne ressors pas du tout déçue de ce livre.
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EES dit que ce livre soit on l'aime soit on le déteste. J'ai personnellement adoré. La juriste que je suis a particulièrement apprécié la réflexion (non voulue je suppose) sur l'indisponibilité du corps humain devenant une oeuvre d'art... Il y a tellement de choses à dire sur ce sujet juridique...
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Je n'ai pas vu le temps passé, tellement prise dans ma lecture!
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