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3,61

sur 2037 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le titre est très intrigant et résume en fait assez bien l'histoire déjantée de la vie de Tazio qui, à 20 ans, décide de suicider devant sa vie bien terne au regard de celle de ses frères, des beautés qui attirent la lumière. Juste avant de faire le grand saut en bord de falaise, Zeus apparait et lui propose un deal… devenir Adam Bis, son chef d'oeuvre.

C'est assez troublant comme histoire, assez inédit et nous pousse à la réflexion sur l'art. A lire je recommande. 

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L'auteur utilise comme prétexte un personnage suicidaire et sans volonté propre pour porter une critique acerbe à l'art contemporain, notamment lorsque l'objet d'art est le corps humain. L'humain devenu oeuvre d'art, donc objet, peut-il se prévaloir des droits conférés au citoyen? Pertinent et drôle, j'en conseille la lecture.
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Ce roman publié dans les années 2000, pose la question de l'humanité. Eric-Emmanuel SCHMIT choisit de passer par des personnages, qui sont aux antipodes les uns des autres. le roman se rapproche de l'apologue. Il se lit facilement, mais l'auteur cherche à nous faire passer un message.
L'histoire se déroule autour d'un personnage nommé Tazzio Firelli. Il se trouve laid et sans intérêt. Un jour, il rencontre Zeus Peter Lama, et sa vie va prendre un nouveau tournant. Transformé en oeuvre d'art, il prend progressivement conscience de sa condition d'objet. Sa personnalité n'a plus d'importance, il est soumis à diverses expositions et ventes. Lors d'une promenade en dehors de la villa, il fait la connaissance de Carlos Hannibal et de sa fille Fiona. En cet instant sa vision des choses change. Tazzio/Adam bis essaye de retrouver sa condition humaine. Il réussit grâce à l'aide de Carlos et de Fiona. Il va vivre une vie heureuse et cette histoire ne sera plus qu'un lointain souvenir.
De plus le récit à la première personne du singulier, facilite l'identification au narrateur. Les sentiments que nous éprouvons au fil du roman évoluent. Nous pouvons passer par la peur, la tristesse, la joie ou la colère.
C'est un roman que je peux recommander aux personnes aimant lire tout en voulant réfléchir aux questions qui régissent notre quotidien.
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Éric-Emmanuel Schmitt dénonce dans cette parabole le pouvoir de l 'apparence .....Et le risque de se fourvoyer dans ce monde matérialiste ou l'homme n 'est plus rien qu'un objet
C 'est une belle histoire ou les mots caressent notre âme avec délectation....
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Schmitt nous amène, l'air de rien, à nous poser la question de la conscience, à travers l'art. Notre existence, notre rapport avec le monde, notre liberté, le regard des autres, tels sont les concepts abordés dans ce livre. Mais, pour contrebalancer tout ça, l'amour, entre deux hommes, entre un homme et une femme, et la tendresse sont aussi de mise. C'est un livre extrêmement brillant, l'auteur nous montre son imagination débordante qu'il met au service de la réflexion.
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Un récit très bien écrit qu'on n'arrive pas à poser jusqu'à la dernière ligne. Et avec tout cela un sacré sentiment de malaise ! Un petit côté Dr Moreau avec toujours une grande originalité et une magnifique écriture.
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Le jeune héros de ce livre veut se suicider car il se trouve insignifiant, écrasé par la beauté et la célébrité de ses deux frères aînés, des jumeaux auxquels tout semble sourire. Stoppé au bord d'une falaise fatale par un artiste aussi fou qu'il se dit génial se faisant appeler Zeus-Peter Lama, il va devenir "Adam", une créature, création que son maître traite comme un chef-d'oeuvre mais surtout un objet précieux...

Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Mon opinion: très bien. Ce roman est vraiment troublant. A l'aide d'une intrigue originale, Eric Emmanuel nous amène à nous interroger sur l'art, le culte de la beauté, la société de consommation, l'importance du paraître. Jusqu'où doit on aller au nom du beau, de l'art ...
Lien : http://laboitealectures.cana..
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Lorsque j'étais une oeuvre d'art de Eric Emmanuel Schmitt


Tazio se trouve laid et mal aimé face à ses deux frères, mannequins célèbres. Il va se suicider.

Il est arrêté dans son geste par Zeus- Peter Lama qui lui fait une proposition pour le moins originale. le transformer en une oeuvre d'art.

En devenant sa chose il va y perdre son âme jusqu'au jour où il découvrira sa vraie valeur. Cependant, pourra-t-il encore décider de son destin ?


Ce court roman philosophique qui tient plus d'une fable, interroge sur la valeur d'une oeuvre d'art et de qui, lui donne cette valeur mais également il revisite le mythe de Frankenstein. On pense également à Pygmalion. Il interroge aussi sur le prix du succès et ses conséquences pour sa propre liberté. J'ai eu un peu de mal à m'attacher aux différents personnages mais je pense que c'est dû à la volonté de l'auteur de nous présenter une théorie au travers d'une fable plutôt qu'un véritable roman.

&&&

Art - Liberté -  Célébrité


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"Lorsque j'etais une oeuvre d'art" d'Eric-Emmanuel Schmitt fut le premier livre scolaire que j'ai adoré. Je l'ai dévoré en l'espace de quelques heures et il m'a énormément plu. Au début j'étais rétiçente à l'idée de lire ce livre qui ne me tentait pas, je trouvais l'intrigue étrange et inhabituel à mon gout. Au final, le style de Schmitt m'a envouté et j'ai maintenant lu trois de ses ouvrages.

Le personnage d'Adam Bis m'a particulierement touché. C'est une personne naïve qui se laisse guider vers sa destruction par un soi disant artiste. Zeus Peter Lama représente en tout l'absurdité de l'art actuel, parfois poussé trop loin. On est touché par la sincerité des personnages comme Hannibal, Fiona, les parents de Tazio et Adam Bis, et dégouté par l'attitude de personnages tel que Zeus Peter Lama ou bien «les beautés». Schmitt regroupe ici tous les visages bons et mauvais de la société actuelle. L'Homme imbu de lui même tel Zeus Lama, l'Homme détruit par lui même comme Tazio ou les frères Firelli, l'honnête homme représenté par Hannibal ou encore Fiona...


Merci a Eric Emmanuel Schmitt d'avoir mit par écrit ses idées extravagantes, ses pensées réalistes et pures pour nous permettre d'ouvrir nos yeux subtilement sur le monde qui nous entoure. Jusqu'où ira l'art? Esperons que Schmitt ne sois pas devin.
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