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3,83

sur 124 notes
Un beau roman, émouvant, sur le deuil, la difficulté de grandir sans mère et un tableau de l'Afrique mêlant âpreté et beauté.

C'est bien écrit mais la fin manque de crédibilité avec un happy-end trop poussé à mon goût pour être réaliste.
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En Tanzanie de nos jours.
Laura est infirmière d'origine australienne. Elle sillonne la brousse pour porter secours aux malades, elle se déplace souvent avec sa fille âgée de sept ans, Angel.
Un jour c'est la tragédie: Laura est mordue par un serpent. Elle meurt très rapidement. Angel se retrouve seule dans le désert.
Elle va être aidée par une mystérieuse lionne.
Non loin de là, Emma Lindberg, brillante biologiste est venue visiter la station où travaillait sa mère, virologue et décédée vingt ans auparavant.
Aidée de Daniel, séduisant médecin masaï, la jeune biologiste va partir à la recherche d'Angel.
C'est un beau récit mais je n'ai pas ressenti l'émotion que j'avais eue à la lecture de "La reine des pluies" du même auteur.
Toutefois le roman apporte le dépaysement et l'évasion.
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Ma découverte de l'Afrique se poursuit avec "La lionne" par un beau voyage en Tanzanie.

Emma, biologiste australienne, arrive à la station de recherche sur la fièvre d'Olambo en pleine savane tanzanienne où elle fait la connaissance de Daniel, le chercheur-vétérinaire d'origine Masaï, responsable du centre. Elle est venue principalement sur les dernières traces de sa mère disparue en cet endroit une vingtaine d'années auparavant. Virologue, celle-ci était venue effectuer des recherches sur cette maladie qui décime encore la population environnante et avait contacté le fameux virus, laissant Emma orpheline de mère alors qu'elle n'était qu'enfant. Sa quête va être troublée par l'arrivée au centre de deux chameaux, une mère et son petit, blessés et déshydratés. En l'absence d'équipage, Emma et Daniel fouillent les sacs des montures et découvrent qu'ils appartiennent à Laura, une infirmière itinérante et à sa fille Angel, 7 ans. Ils s'empressent donc de partir à leurs recherches pressentant un drame. Peu après, ils trouvent en plein désert une tombe de fortune fraichement construite. Laura y repose sous un amas de pierres. A ses côtés, des traces de pas d'un enfant se mélangent aux empreintes d'une lionne et de ses petits. Emma et Daniel n'ont qu'une solution : signaler la disparition aux autorités locales. Les recherches par hélicoptère n'ayant rien donné, ils décident de s'adresser à un spécialiste de la faune locale, George, "l'homme aux lions" qui vit dans la région et dont la spécialité est de sauver les lions orphelins avant de les relâcher dans leur milieu naturel. L'espoir de retrouver Angel vivante s'amenuise.

Katherine Scholes a passé son enfance en Tanzanie. Elle sait donc nous dépeindre avec brio les beautés de ses paysages. Elle évoque également les coutumes et croyances des Masaïs, le peuple qui habite la région. Ce roman m'a tout de même fait penser un peu au livre de Joseph Kessel "Le lion" (élément déclencheur de ma future boulimie de littérature) bien qu'il n'en atteigne pas l'intensité dramatique. L'auteure nous parle du deuil de la mère si difficile à faire par un enfant. C'est d'ailleurs ce sentiment commun qui va rapprocher Emma et Angel. La jeune femme va beaucoup changer au contact de l'Afrique et de l'enfant. On ne parle pas d'Afrique sans souligner l'importance de la protection de la faune sauvage. Le personnage de "l'homme aux lions" s'inspire de George Adamson qui a réellement existé. Il œuvrait pour la réadaptation des lions à la vie sauvage et à leur protection. Il a été assassiné par des braconniers dans son campement isolé en 1989, à l'âge de 83 ans.
Même s'il y a eut quelques cas d'enfants élevés temporairement par des animaux, l'intrigue pêche malgré tout par son manque de crédibilité. Angel est vraiment très mâture pour ses 7 ans. D'autre part, je ne suis pas une amatrice du genre "romance", donc j'ai trouvé que l'histoire sentimentale prenait un peu de place dans l'aventure.

Je vais être franche : si j'oublie toute rationalité, si je me laisse hypnotisée par les yeux de Moyo la lionne, si je laisse parler mon petit coeur sensible (quelques larmes à la fin), je reconnais que le voyage a été cependant agréable et j'accorde à cette lecture un 14/20.
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La lionne est un roman qui se laisse bien lire mais dont on ne garde pas de trace.

C'est une lecture interlude entre deux livres plus difficiles, voire un roman de plage (pensez-y pour les vacances !).

L'histoire nous offre le dépaysement de l'Afrique (j'adore !), le contact avec la nature et particulièrement les animaux (j'adore !). Enfin voilà pour les ingrédients qui m'ont attirée.

Quelques-uns m'ont moins plu. Les invraisemblances (bon d'habitude je ne suis pas trop regardante si l'auteur a assez de talent pour nous embarquer malgré tout) : une petite fille de 7 ans qui a la maturité ou les raisonnements d'une ado sinon d'une adulte, elle perd sa mère mais elle est tellement pleine de sagesse et refoule tellement qu'elle ne verse pas une larme (elle l'a juste vu mourir en direct et lui a créé une sépulture, pensez-vous à 7 ans c'est de la gnognote ça !). Elle se fait recueillir par une lionne (et ses lionceaux… encore pire comme élément de dangerosité, enfin dans le monde réel). Ah mais la lionne a été élevée par un humain donc ceci explique cela… J'ai un chat qui vient de la rue qui ne fait confiance qu'à moi et est resté sauvage. Mais une lionne apparemment ça se domestique plus facilement ! Faut-il que je continue ?...

Voilà, sinon une vague attirance-romance qui s'étire tout le long du livre. Vont-ils franchir le pas, oui ou non ? Au début ça titille. Au bout d'un moment ça lasse un peu.

On ne va pas se mentir, ce n'est pas de la grande littérature. Ca a juste le mérite d'être distrayant.
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On ressent vraiment dans la jolie écriture toute en fluidité de l'autrice, que celle-ci connaît et affectionne l'Afrique.
Les personnages sont attachants, en particulier Angel attendrissante et courageuse.
Et même si par moment cela manque d'originalité, j'ai passé un très bon moment.
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J'ai globalement apprécié la lecture de cet ouvrage de Katherine Sholes. Je me replongeais dedans avec envie après l'avoir posé. C'est un signe qui ne trompe pas. Il y émane une ambiance d'Afrique de l'est bien restituée, sans pour autant comporter trop de descriptions alambiquées et autres envolées lyriques sur la beauté des paysages au soleil couchant. le son de cloche est clair. Ça sent le vécu.

J'ai aimé le climat des relations entre les protagonistes, même si cela respire un peu l'humanisme obligé, mais à dose homéopathique. Peut-être à cause de cela d'ailleurs. Dans notre société déshumanisée, on a besoin d'un peu de sérénité relationnelle et de sincérité dans les émotions. J'ai aussi aimé les bons sentiments à l'égard des animaux. Cette déférence à l'égard de la nature contraste avec les outrages qu'on lui fait subir au quotidien dans notre vie moderne matérialiste. Quand on évoque la faune sauvage de nos jours, on l'imagine safari-photos-forfait-tout-compris depuis les 4x4 des tour operators ou dans les enclos des parcs animaliers qui se sont conférés la mission de préserver les espèces pour se donner bonne conscience.

Certes le scénario est un peu tiré par les cheveux, avec des raccourcis simplificateurs genre conte pour enfant. Mais ça fait du bien quand même. On espère seulement une "happy end" pas trop mièvre, mais pour cela il faut le découvrir soi-même.
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Troisième roman que je lis de cette auteure. Elle a une telle manière de décrire les paysages que l'on s'y croirait : l'espace, les couleurs, les bruits et même les personnages humains comme animaux !
Aucun mal donc à entrer dans l'histoire.
Et l'histoire, justement, est bien contée.
Une petite fille et sa mère, infirmière, vivent en Afrique et passent de village en village pour aider à soigner les malades, en chevauchant avec leurs chameaux.
Mais un jour, Laura, la mère est mordue par un serpent et meurt. Angel est prise en charge par une lionne qui l'intègre à sa famille constituée de trois lionceaux.
Emma, est venue en Tanzanie en souvenir de sa propre mère, Susan, décédée dans le cadre de son métier de virologue, de la fièvre d'Olambo.
Elle va être approchée par les deux chameaux qui se sont enfuis. Elle va se sentir dans l'obligation de retrouver Angel, aidée de Daniel, vétérinaire à la station où travaillait Susan.
La relation Hommes/Animaux est mise en avant avec l'horreur du braconnage. L'auteure explique en fin de roman qu'elle s'est servie d'une personne qui a existé Georges Adamson, pour créer son personnage de l'homme aux lions et qui s'occupe de sauver des lions avant de les relâcher à l'état sauvage.
Et pour expliquer la relation d'Angel et de la lionne, qui n'est pas sans rappeler "Le livre de la jungle", pour citer la plus célèbre des histoires, l'auteure cite également des cas où un enfant a été sauvé par des lions, des loups,...
De quoi refermer ce roman en se disant que de l'homme et de l'animal, le sauvage n'est pas forcément celui que l'on croit.
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La Lionne est un voyage au bout du monde. de l'autre côté de nos frontières occidentales aseptisées. le livre nous embarque au coeur de la Tanzanie, au milieu de la brousse, du désert et de la culture africaine. Quand je dis qu'il nous embarque, c'est qu'on est obligé de se sentir happé par les paysages tant les descriptions sont sublimes, les couleurs magnifiquement décrites et la faune locale mise en avant. On s'en prend plein les mirettes et les neurones, et ça fait du bien.
Cela dit, je ne m'attendais pas du tout à ça au niveau de l'histoire. J'étais partie dans l'optique de découvrir une enfant élevée par des lions. Autant vous dire que je me suis fourré le doigt dans l'oeil jusqu'à la rate. J'étais presque sûre d'être déçue et, finalement, à ma plus grande surprise, j'ai adoré.
Adoré parce que les lions prennent quand même toute la place, ou presque. Les animaux, comme les chameaux Mama Kitsu et Mototo, sont de vrais personnages dans ce bouquin. Katherine Scholes a réussi l'exploit de donner une voix aux animaux, de les rendre accessibles, vrais. Quand je dis voix, ne vous attendez pas à un remix de Disney non plus. Autant j'adore Timon et Pumba, autant cela n'aurait pas été crédible. Alors non, les animaux ne parlent pas dans ce bouquin, mais la place qu'on leur réserve se suffit à elle-même.
La lionne et ses trois petits m'ont collé des frissons. Qu'on se le dise. Leurs instincts, émotions et réactions sont tellement bien décrits qu'on se surprend à ressentir la même chose. Quand la lionne découvre les carcasses de ses congénères, et qu'elle hurle à la mort pour exprimer sa douleur, je vous avoue que les larmichettes étaient pas loin. Et c'est ça toute la magie de ce bouquin.
Au coeur de cette Tanzanie sauvage et indomptée, on oubli notre éducation occidentale. Tous nos sentiments ne passent plus par le filtre de la décence et du "qu'en dira-t-on". Adieu la civilité surfaite et bonjour les instincts primaires. Dans La Lionne, on a l'impression d'être des gamins qui réapprennent le plus basique des concepts : il ne suffit pas de savoir parler pour exprimer réellement les choses.
Et Angel est d'ailleurs le parfait exemple de cette collision culturelle.
La gamine, anglaise d'origine, a toujours vécu en Tanzanie. Elle est née là-bas, a grandi là-bas et ne connaît que ça. C'est pour cela qu'elle fuit les Hommes. Parce qu'elle a peur qu'on l'envoi au milieu d'une grande ville bétonnée, au milieu des Blancs, de la pollution et de la superficialité. Angel qui est un personnage magnifique (et Dieu seul sait que je déteste les enfants en temps normal). du haut de son jeune âge, elle nous en fout plein la tête. Parce que, nous, petit lecteur au chaud sous notre couette, n'aurions pas le quart de son courage et de sa détermination.
En plus de tout cela, il y a l'histoire d'amour pleine de poésie et de beauté. Un chouillat stéréotypée à la bonne sauce conte de fée, mais tout de même géniale. C'est téléphoné d'avance, on sait dès le début comment ça va finir, mais ça n'enlève rien au charme de cette relation. Qui, encore une fois, montre les écarts entre Afrique et Occident.
Bref. Je suis tombée amoureuse de ce livre, pour la simple et bonne raison qu'il n'a aucune prétention. A part celui de nous faire passer un bon moment, de nous réapprendre quelques leçons de vie les plus élémentaires et de nous rappeler que les animaux ne sont pas des objets, des jouets ou à notre service. Non. Parce que les animaux sont exemptés d'une chose bien trop familière à l'Homme : l'égoïsme.
Je pourrais encore parler des heures des relations qui unissent les personnages aux animaux tant cela m'a parlé. M'a touché. Je pourrais vous dire que quand j'ai refermé ce livre, j'avais envie de prendre le prochain avion pour la Tanzanie et partir m'occuper d'une réserve naturelle. Je pourrais vous dire également que ce livre est un bel hommage aux Hommes de ce monde qui pensent avec leurs propres coeurs et non avec celui de la société.
Je pourrais aussi vous dire, que malgré la fiction derrière les mots, malgré le fait que ce n'est pas une histoire vraie, je me suis surprise à rêver que tout cela était possible. Au moins à l'échelle d'une poignée de personnes.

Mais de toute façon, c'est ce qu'on dit chez nous, en Occident : La voix d'un seul homme honnête fait plus de bruit que toute une foule.

Je finirais donc par ces paroles empreintes de sagesse qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui :

"Hakuna Matata !"
Lien : http://xenaddict.blogspot.fr..
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Le roman de Katherine Scholes nous fait voyager en Tanzanie (Afrique de l'Est), que la petite souris connaît également lorsque les enfants perdent une dent !
C'est un récit émouvant, qui dépayse, où les animaux et les humains peuvent fonctionner ensemble.
L'auteure, Katherine Scholes, y a passé une partie de son enfance, et fait ressentir toute la tendresse qu'elle éprouve pour ce pays.
Un très bon moment de lecture.
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Un bon moment passé en Tanzanie mais qui n'égale pas le roman de Karen Blixen, la ferme africaine. La fin est sans surprise. J'ai quand même été bluffée par la lionne pour finalement a comprendre pourquoi elle n'a pas dévoré l'enfant.
Si vous aimez les paysages et les balades, les lions et un tout petit peu de romance, de la tristesse (eh oui,il en faut), alors lisez vite ce roman.
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