Anatomy

Le XIXème siècle. La vieille ville d'Édimbourg. L'air pernicieux. le mystère. Les cadavres. La mort.
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L'atmosphère sinistre et délicieusement macabre de ce roman m'a envoûtée. Cette ambiance dark academia est très bien retranscrite par les mots de l'auteure, si bien qu'elle en est palpable. Cependant, attention : les descriptions sont tellement bien menées et détaillées que je vous déconseille de vous y plonger trop proche d'un repas ! Si je vous donne un exemple parlant : les élèves en cours d'anatomie ne font pas de bataille de boulettes de papier mais se lancent plutôt des coeurs de lapins disséqués…
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Néanmoins, certains éléments m'ont malheureusement sortie de cet envoûtement. J'ai trouvé la première moitié du livre trop longue. L'auteure plante le décor, le contexte et nous expose le parcours de nos personnages, mais l'action est lente. le récit étant au passé et les dialogues se faisant rares, cela n'aide pas à apporter un peu de dynamisme à tout cela.
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La « love story », comme mentionnée dans le titre, reste trop légère, même pour un Young Adult. Leur première rencontre est fugace et manque d'impact. Il faudra faire preuve de patience et attendre la moitié du livre pour que leur relation s'affirme un peu plus (et encore).
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L'histoire est majoritairement racontée du point de vue de Hazel, un petit bout de femme passionné qui a de l'esprit. Elle cerne parfaitement les codes de la société dans laquelle elle évolue, ainsi que la place qui lui est attribuée. Grâce à cette clairvoyance et à son ingéniosité, elle n'hésite pas à contourner les règles et à gratter la terre avec ses propres ongles pour affûter son génie et atteindre ses objectifs. La route qu'elle empreinte est semée d'embûches et certaines la feront peut-être dévier de sa trajectoire. J'ai trouvé ce protagoniste féminin vraiment intéressant et très bien développé.
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C'est une lecture en dents de scie à la fois frustrante, lorsque l'on a cette impression de « retour à la case départ », et fabuleusement surprenante sur la seconde moitié. Si j'ai vu venir le premier plot twist, les suivants étaient au-delà de toute prédiction. La fin est haletante et les révélations s'enchaînent très très vite !
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Je regrette que le mystère annoncé dans le prologue ne s'entremêle pas à l'histoire avant la moitié du livre. Néanmoins, le dénouement reste très intrigant…
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Hazel, jeune fille passionnée d'anatomie rêvant d'être chirurgienne un jour se heurte à une société du XIXe siècle dans laquelle les femmes n'ont aucun droit, et surtout pas celui de devenir médecin. Jack, quant à lui, déterre des corps pour les médecins de la ville d'Édimbourg, pour les aider dans leurs recherches et former de futurs professionnels.
L'histoire, décrite comme une romance gothique, l'est bel et bien. On est ici plongé dans un univers macabre, où sang et organes sont décrits sans tabous. La personnalité de Hazel m'a plu, jeune femme bien décidée à être celle qu'elle voulait, j'ai par moment réussi à m'identifier à elle et à ressentir de l'affection pour elle. Pareillement pour le personnage de Jack, déterminé à gagner quelques sous pour ne pas être trop miséreux. Cependant, j'ai trouvé ces deux personnages ainsi que les personnages secondaires -notamment de Bernard- pas assez creusés. Tout ce petit monde reste relativement plat et les intrigues ne survolent que discrètement leurs humeurs les rendant ainsi peu naturelles.
En parlant d'intrigue, j'ai trouvé l'idée des corps déterrés, des cours de médecine, de cette maladie qui revient dans la ville, très intéressantes. Cela dit, et comme pour mon premier point, cela m'a paru à nouveau survolé, peu poussé. La thématique est très bonne mais le sujet est trop peu appuyé.
La romance, quant à elle, n'a pas du tout réussi à m'émouvoir. Je n'ai pas vu en Jack ce pour quoi Hazel est tombée amoureuse. Et je n'ai pas vu en Hazel ce pour quoi Jack avait succombé. Oui, ce sont de bons personnages, mais ils auraient pu rester amis que ça n'en aurait pas été dérangeant. Malheureusement j'ai l'impression que cette romance devait être là, et que l'autrice a tout fait pour qu'on tombe amoureux aussi. Ça n'a cependant pas pris.

Je lirai cependant le tome 2, assez intriguée par ce premier tome pour vouloir continuer cette histoire gothique.

Je suis tombée sur le charme du personnage de Hazel. Hazel c'est la reprendre de la femme riche et opprimée du siècle XIX, elle est très intelligente et veut faire des études. Tout ça dans une société qui voit les femmes comme des êtres qui ne doivent pas parler et qui sont bonnes juste pour le mariage.

J'ai adoré cette histoire sur la saga de Hazel pour ses études et principalement quand Jackie arrive dans la vie de Hazel. Ils vont tellement bien ensemble.

J'ai hâte de commencer le tome 2.

Alors la, que dire ! Même si j'ai eu du mal à me plongé sur la première parti du livre, j'ai bien dévoré le reste des pages. Au plus l'histoire avancée au moins je m'attendais à ça, la fin me laisse sans voix. J'attend maintenant avec impatience le tome 2 afin d'en savoir plus 🥺

« Les résurrectionnistes étaient censés disparaître à la lueur du jour, tels des vampires chassant la nuit pour nourrir les étudiants en médecine de la ville. » Résurectionniste, tel est la besogne nocturne de Jack qui, la nuit tombée, part déterrer les cadavres fraîchement enterrés pour en retirer un peu d'argent. Nous voilà plongés à Edimbourg au début du XIXe siècle, où il y a, en effet, un véritable commerce de ces corps que les médecins achètent discrètement pour mener leurs expériences. le hasard amènera Jack à rencontrer Hazel une jeune fille riche rêvant de devenir chirurgienne. Malheureusement pour ce beau rêve Hazel a le grand malheur d'être née femme et n'est donc censée espérer que se marier et faire des enfants… Or cette dernière aspire à plus que cela, être une épouse, une mère ne l'intéresse pas, elle souhaite ouvrir une brèche entre le monde de la vie et de la mort, elle veut conjuguer science et indépendance ! 🥀
Bienvenue dans Anatomy Love Story de Dana Schwartz 🪦 Ce livre nous propose de plonger dans une ambiance gothique où science, cadavre et amour s'entrelacent dans une charmante danse macabre. Cette lecture m'a beaucoup plu (je suis dans ma période (lecture) gothique ;)), j'ai aimé l'écriture qui est fluide et très agréable et j'ai surtout adoré le personnage d'Hazel. Elle est intelligente, déterminée, libre ! En plus, la romance malgré le sous-titre Love story n'est pas trop trop présente et elle est bien construite. Mon seul petit bémol en tant qu'hypersensible est le caractère très voir trop explicite des descriptions chirurgicales, j'ai lu en diagonale certaines scènes notamment la démonstration d'amputation (sur sujet vivant) qui m'a semblé bien trop crue. 💀 Malgré tout, j'avoue volontiers que cela fait aussi le charme du livre, que cela marque son caractère réel et ancré qui détonne des autres lectures. 🖤
Si vous aimez les ambiances gothiques et étranges foncez ! Cette lecture vous ravira et la suite sort, qui plus est, mercredi, ce qui ne fait que quatre (petits) jours à attendre pour connaître la suite et la fin de cette super histoire. 🫀

📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur mon Instagram @harper.a.lu.chat 📚

J'ai lu ce roman avec Audrey, du blog Light and Smell, et nous nous sommes très vite étonnées du décalage entre le ton résolument young adult et l'atmosphère très glauque du récit. Non pas que je le déconseille de manière générale aux jeunes lecteurs ; je sais que bon nombre d'ados aiment les films d'horreur et frémiront avec délice en lisant les scènes macabres qui se déroulent de nuit dans des cimetières. Non, ce qui nous a gênées, c'est que nous avons eu l'impression que l'autrice cherchait le juste équilibre entre gore et romance, entre sérieux et légèreté, sans réellement parvenir à le trouver.

Malheureusement, la liste des points négatifs ne s'arrête pas là. Nous avons flairé dès les premières pages l'une des grosses révélations finales. Pour que cela soit une surprise pour les lecteurices, il aurait fallu l'amener avec plus de subtilité. Et, surtout, surtout, il y a un gros problème d'invraisemblance historique. Afin que Hazel puisse mener à bien ses études, l'autrice fait en sorte qu'elle se retrouve seule dans son château (là aussi, sans la moindre subtilité). Or, à cette époque, jamais une aristocrate n'aurait laissé sa fille de 17 ans sans chaperon. Ce n'est absolument pas crédible et ça m'a empêché de m'investir totalement dans cette histoire.

Malgré tout, je suis allée au bout de ma lecture parce qu'Hazel est une héroïne attachante, courageuse et déterminée et qu'on lui souhaite d'aller au bout de son rêve, en dépit de tous les obstacles en travers de son chemin. Autre point positif, Dana Schwartz écrit très bien et a su me happer par moments, en dépit des invraisemblances. Au final, c'est peut-être ça le plus frustrant : Anatomy possédait un potentiel énorme, mais aurait gagné à être plus complexe, plus sombre et plus respectueux de son contexte historique. Malgré tout, je tenterai peut-être de lire la suite, en espérant la trouver plus convaincante !
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J'ai adoré être plongée dans cet univers de médecine et de chirurgie du XIXe siècle que l'autrice maîtrise parfaitement. Sa plume est incroyablement addictive et j'avais du mal à m'arrêter de lire. le personnage de Hazel est touchant et badass en même temps. C'est une femme courageuse dans un monde sexiste. La romance n'est pas dominante dans le livre mais elle est puissante et profonde. J'ai failli verser ma petite larme. Tout au long de la lecture on a des petits indices pour résoudre les mystères qui planent sur la ville d'Édimbourg et j'ai adoré faire mes petites hypothèses.
Attention aux personnes sensibles au sang car il y a des passages assez gores qui m'ont plus d'une fois donné envie de me cacher les yeux (même si ça sert à rien car l'image est mentale).

Le point fort du roman pour moi c'est l'ambiance : la ville d'Edimbourgh au début du 19e siècle et une héroïne passionnée de chirurgie. Cependant je n'ai pas réussi à m'impliquer dans la romance, et la fin m'a moyennement convaincue. Néanmoins je lirai sûrement la suite, pour voir comment se poursuit l'histoire.

Bonjour, je reviens avec ce livre. J'ai réellement mis du temps à le lire, sincèrement, j'ai jamais autant bloqué, mais la fin est incroyable. Donc, un mal pour un bien. Comme je le dis, j'ai vraiment eu du mal au début, je pense qu'avant de m'accrocher, j'avais déjà lu, 1/4. Cependant arrivé ce moment, j'étais à fond jusqu'à la fin, j'ai vraiment hâte de lire sa suite. J'ai adoré le fait que ce soit d'ancienne époque, et que le passé reprend forme. Je le recommande malgré le début.

On suit Hazel, jeune aristocrate, qui rêve de devenir chirurgienne. Sauf que l'on est au XIX siècle à Edimbourg, donc tout ce qu'elle a le droit d'espérer c'est de faire un bon mariage. Mais elle refuse d'abandonner son rêve et finit par se travestir pour assister aux cours de médecine chirurgicale de son idole et à acheter des cadavres pour s'exercer.

Jack est un jeune résurrectionniste (aka, voleur de cadavres pour le compte de scientifiques et chirurgiens aristocrates) qui déterre et vend des corps pour survivre malgré la dangerosité du métier et les inquiétantes disparitions de ses pairs.

Tous deux vont donc se rencontrer et s'entre aider avant de tomber amoureux, puis soigner les pauvres sur un fond d'enquête de disparitions des personnes les plus précaires de la société.

C'est un livre sympathique qu'on lit sans difficulté. L'ambiance est chouette, dans une Ecosse des années 1810, avec château et ruelles sombres (bien que pas assez poussé à mon goût, on est très loin de l'ambiance Dracula que perso j'adore).

Petit bémol, on nous promet une romance gothique dans le titre du livre qui n'est pas franchement là, c'est un peu moue, on n'est pas plus pris dans la relation que ça, ce n'est pas hyper bien construit. Donc pas besoin de le vendre comme une romance… pour ceux que ça freine c'est un bon point : la romance n'est pas omniprésente et ne prend pas le dessus sur le fond de l'histoire. Ça peut en décevoir d'autre.

La fin n'est pas géniale non plus parce qu'un peu sortie de nulle part (c'est trop rapide et ça part limite sur du fantastique, sans plus d'explication que ça, on nous pose ça là et on se débrouille avec pour y croire…bon)

Malgré ces critiques, ça reste un chouette livre pour passer un bon moment et se détendre, avec une histoire un peu sanglante pour ceux et celles qui aiment ça. D'ailleurs, c'est bien de prévenir que certaines « images » sont bien gores pour les plus sensibles, même si on a lu pire ;). Pour tout ça je recommanderais à partir de 14 ans.

Ah et il y paraît qu'il va y avoir une suite !