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3,78

sur 594 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
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ivanhoé de Walter Scott

Ah! ce retour vers mes lectures d'ado me font des signes en ce moment .
En fait ivanhoé c'est un livre qui je m'en rappelle ,ne m'avait pas emballé !!
Je sais pourquoi , il est écrit en français ancien ,c'est très simple, j'ai eu l'impression de lire
deux livres différents en comparant ma lecture d'aujourd'hui aux souvenirs de celle d'avant.
j'accepte cette revisitation de l auteur qui nous livre une espèce de mélange entre roman
courtois et chanson de geste peaufiné de romantisme.
Par comparaison ; les romans de Chétiens de Troyes sur la chevalerie sont gigantesques ,
plus profonds , surtout ceux du roi Arthur , Lancelot , etc..
Les faiblesses et les vices des chevaliers sont les mêmes que les personnages de Chrétiens de Troyes
mais plus proche du lecteur : un juif et sa fille, des paysans et serfs, etc.
Ainsi, Rebecca jouit d'un poids littéraire aussi (voire plus) important que Rowena.
il est temps que je vous présente les personnages sommairement :
-Cédric de Rotherwood, dit le Saxon,et sa pupille Rowena
-Wilfrid le fils de Cédric qui s'est mis sous le service du roi Richard coeur de lionLe Normand
-Isaak le juif et sa fille Rebecca
-Gurth et Wamba des serfs de Cédric
-Yamer le prieur et son homme de main le templier Brian de Bois Guilbert
-Jean le frère de Richard coeur de Lion
-le chevalier Noir
Véritable roman d'aventure, "ivanhoé "est parfaitement clair au lecteur.
Dès les premiers chapitres, les caractères, l'intrigue principale, les rôles de chacun
des protagonistes et antagonistes sont pleinements justifiés.
Pour ivanhoé vous verrez vous même !!!!! ah ! ah! je ne vous le dis pas (mais vous devez le savoir déja )

On entre dans le vif du sujet grace à un tournoi donné sous les yeux de Cédric et du prince Jean .
Un chevalier gagne le tournoi , il se nomme le désérithé !et il nomme Rowena "la belle reine de l'amour"
mais ne se dévoile pas en gardant son haume ? qui c'est ?
Dans ce livre il ya des choses simples , qui sont matière de rêves et des dures qui nous rappelle
les règles strictes de la chevalerie !
Cela est beau , et j'ai pris beaucoup de plaisir à le relire

En cela, je pense qu'il faut profiter de sa jeunesse de coeur pour lire ivanhoé qui propose,
beaucoup plus que de nombreux livres que j'ai lus enfant, cette matière au rêve qui font que
je n'ai pas eu l'impression de lire le même livre la seconde fois.
Ce livre est comme une partie de jeu d'échec,chaque personnage avance , et ban!
arrive ce qui doit arriver .
Enfait une belle enquête moyenageuse ,un excellent exercice de littérature,
un livre ancien magnifique à lire et relire aoportant une richesse de langage
dignement donné par son auteur Walter Scott et merveilleusement recu par nous lecteur !
Qui est ivanhoé ? pas moi , je serais plutôt Wamba !!!LOL
Content que ces anciens romans ne se démodent pas , lisez le !!sinon vous aurez droit au cachot !

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Parmi les héros de roman qui marquèrent ma jeunesse, figure en bonne place le chevalier Wilfrid d'Ivanhoe, personnifié dans deux oeuvres magnifiques au cinéma et à la télévision, le film de Richard Thorpe (1952) avec Robert Taylor et Elisabeth Taylor, et aussi la série anglaise de 39 épisodes en noir et blanc diffusée en France en 1959 (avec Roger Moore, tout jeune et pas encore 007 !).

Après avoir vu le dernier film de Ridley Scott "Robin Hood", je me suis résolue à relire l'oeuvre originale de Walter Scott, écrite en 1819, en plein romantisme.
Malgré la difficulté inhérente à la lecture d'une traduction datant de cette époque – j'ai trouvé le livre chez un antiquaire : il s'agit de l'édition de Firmin-Didot de 1835, traduit par Albert Montémont, et elle est composée en caractères très petits sur deux colonnes – je suis allée d'étonnement en étonnement. Les tournures sont anciennes et les règles de chevalerie bien éloignées de notre XXIème siècle, certes, mais la construction du roman demeure particulièrement astucieuse et très actuelle. Flash-backs, dialogues, scènes d'action alternent avec des descriptions de décors courtes et efficaces. Tout commence et tout finit par un tournoi, les héros prennent forme et couleur avec grâce, les sentiments sont nobles ou abjects, les rebondissements et le suspens haletants.
Tout est déjà en place, effectivement, pour une oeuvre cinématographique.
Le rôle de Robin des Bois, "sire" de Locksley en la forêt de Sherwood, n'est cependant pas le plus important. Il intervient pourtant de manière décisive en au moins trois occasions, mais là n'est pas le noyau de cette histoire mouvementée. le rôle-titre, Ivanhoé, ou "El Desdichado" (le chevalier deshérité, qui a suggéré à Gérard de Nerval le titre de son poème...) puisqu'il apparaît en lice sous ce pseudonyme à son retour de Terre Sainte et afin de ne pas se faire reconnaitre de Cédric, son père (comme dans le film de Ridley Scott), n'est pas non plus le plus profondément analysé, même s'il structure l'intrigue.
Le personnage principal, la cause première, est une jeune fille parée de toutes les qualités : une beauté étincelante, un maintien de princesse, une modestie et un courage devant l'adversité à toute épreuve, même celle de la menace du bûcher, des talents de médecin reconnus, un désintéressement absolu…. Et cette beauté, Rebecca, est juive !
L'essentiel du roman de Walter Scott est là : faire fi des préjugés absurdes entretenus depuis des siècles contre les Juifs. Certes, ils exercent le métier de banquiers – mais c'est bien parce que les nobles ecommeles manants sont incapables de gérer correctement leurs ressources et s'épuisent en conflits inutiles comme la Croisade – mais ils adorent le même Dieu que les chrétiens et doivent être traités comme des citoyens. Quel credo, alors que tous le 19ème siècle s'affiche comme antisémite à tout crin !
Un autre personnage-clé est le templier amoureux Brian de Bois-Guilbert : tombé éperdument amoureux de sa captive Rebecca, il ne parvient ni par la force ni par le raisonnement à convaincre sa belle de devenir son amante. Elle préfère mourir. Lui, risque de perdre son honneur, son rang et la charge de Grand-Maître qui lui est promise pour la posséder. le lecteur partage ses états d'âme et, malgré le caractère violent qui l'anime, ne parvient pas non plus à le détester.

Quant à l'héroïne Marianne, je n'en ai trouvé aucune trace dans la romance de Sir Walter ! La belle saxonne est Lady Rowena, promise en secret à Ivanhoé. Ce qui signifie que le foisonnement des personnages permet toutes les suites possibles et imaginables, ce dont étaient bien conscients les auteurs de la série télévisée - une des premières du genre - avec les exploits de frère Tuck, Petit-Jean, (cté une fois sous le nom de Little John dans le roman de Walter Scott) Wamba (un des héros les plus sympathiques de Scott) et Gurth.

J'aimerai bien savoir comment de jeunes lecteurs d'aujourd'hui apprécieraient ce livre....
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Je ne sais pas ce qui m'a conduit à relire, des dizaines d'années après, ce roman de ma bibliothèque, mais j'ai redécouvert un chef d'oeuvre qui n'est en rien en dessous de sa réputation.
Il recèle du reste bien plus de richesses que ce que mon souvenir en avait conservé : j'avais bien gardé une vague idée de divergences entre saxons et normands, mais pas vraiment la mémoire de ce combat très ancré dans la psychologie des personnages pour la survie de l'identité saxonne, et ce mépris normand pour les vaincus du siècle précédent, et encore moins du rôle de Richard de Plantagenet dans la cicatrisation de ces blessures. C'est pourtant tout le ressort du roman.
Je n'avais pas non plus gardé la mémoire de l'ampleur du rejet des juifs tel qu'il est décrit à travers les aventures d'Isaac, et même de Rebecca, même si la véritable héroïne du roman en sort glorifiée.
Deux épisodes dont je n'avais gardé aucun souvenir apparaissent à première vue comme des invraisemblances, qui arrivent à point nommé pour le besoin de l'intrigue, comme des "dei ex machina", mais, à la réflexion, peuvent trouver des explications rationnelles :
La résurrection de Athelstane au moment de ses obsèques. Elle n'est en fait pas si invraisemblable que cela. Les historiens rapportent de nombreux cas de personnes mises en bière alors qu'elles n'étaient pas vraiment morte, à une époque où les critères de la mort pouvaient laisser confondre le coma profond et le décès.
Quant'à la mort subite (crise cardiaque?) et bien opportune de Brian de Bois Robert au moment où il vient de porter le coup qui devrait assurer sa victoire dans le combat qui l'oppose, dans ce jugement de Dieu qui doit trancher le sort de Rébecca, à un ivanhoé encore mal remis des blessures du tournois précédent. Mais Bois Robert se trouve dans une impasse psychologique totale : il est profondément amoureux de Rébecca, qui a refusé d'être sauvée en s'enfuyant avec lui, et il est contraint de se battre contre le champion qu'elle s'est choisi, contraint par son honneur de chevalier de tout faire pour l'emporter, alors que sa victoire signerait la condamnation au bucher de celle pour qui il est prêt à tout renier ! Situation impossible, qui peut conduire à une crise cardiaque.
Et quelle belle langue !
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J'avais lu ce roman il y a bien longtemps, quand enfant je fouillais dans les bibliothèques de ma grand-mère … Je me souvenais bien du côté héroïque de Robin de Locksley et de ses compagnons ainsi que de la lutte de Richard pour reconquérir le trône mais j'avais complètement oublié le traitement réservé aux femmes (elle nous gêne ? allez, on l'accuse de sorcellerie et on s'en débarrasse !) et la haine viscérale de la population envers les Juifs.
Une redécouverte très agréable.
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Ce livre est magnifique! Ce livre à l'époque des chevaliers à la fois romantique et violent, ce bouquin vous plongera dans l'histoire épique d'Ivanhoé aux années 1100. Ce n'est pas un conte de fée qui vous attend mais une aventure fantastique dans le royaume de l'Angleterre.
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Dès l'ouverture, on met les deux pieds dedans si j'ose dire: dans le moyen-âge. Un bouffon escorte un porcher qui s'en retourne avec ses bêtes auprès de son maître, un obscur seigneur de rang inférieur, qui vivote dans une chaumière agrandie plus qu'un fort, en opprimant une bande de serf que l'on peut qualifier sans manquer de respect à ces gens, de pouilleux.
Une entrée en matière sombre, crue, presque sauvage. Et pourtant le fameux seigneur n'est pas totalement mauvais bougre, et accepte de donner, par devoir sacré, l'hospitalité à un clerc en voyage, accompagné d'un chevalier errant.

C'est pour mieux vous arracher à la caricature du moyen-âge bestial que Walter Scott s'en débarrasse dès les premières lignes. Car la suite de l'histoire n'est qu'un défilé de faits d'armes glorieux, bravoures, dévouement, noblesses de coeur... et toutes les autres qualités qui distinguent le chevalier du vil mercenaire.
Enfin ce n'est pas que cela en vérité, car parmis le peuple aussi peuvent se révéler des hommes de valeur.
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Un chef d'oeuvres. Voilà un roman qui nous plonge dans la plus pure chevalerie médiévale. le livre se lit à une vitesse folle, parce qu'on ne décroche pas facilement. Walter Scott livre là un de ses meilleurs romans historiques et met en place des codes qui resteront longtemps la référence absolue en matière de Moyen-Age.
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Qu'est-ce qui nous amène à la lecture ? Qu'est-ce qui fait qu'on éprouve l'envie de découvrir un auteur, une oeuvre dont on ignore tout ? Plusieurs réponses sont possibles : on peut suivre l'avis ou les conseils éclairés de parents ou d'amis (parfois même sur les réseaux sociaux, il paraît que ça marche très bien); on peut être amené, quand on est collégien, lycéen ou étudiant, à respecter un programme scolaire ou universitaire; enfin, après avoir vu au cinéma ou à la télévision une adaptation réussie d'une oeuvre littéraire, on peut avoir envie de lire l'original, ne serait-ce qu'à titre de comparaison…
Le cinéma et la télévision, dans mon cas, ont été à l'origine de bien des lectures. C'est le cas, entre autres d'ivanhoé. Ce feuilleton passa sur la chaîne unique de la Télévision Française au début des années 60. Vous-souvenez-vous du générique ? Un enfant qui crie à tous les échos : Ivan-Hooo-ééé, avant qu'un choeur de chevaliers en armure n'entonne la chanson-titre.
Je n'ai eu de cesse de trouver le livre Walter Scott, d'abord en Bibliothèque verte, et bien plus tard en Marabout, avec cette fois l'édition intégrale.
Walter Scott, le père du roman historique moderne, a écrit plusieurs romans sur le thème de la chevalerie. Les plus connus sont ivanhoé (époque de Richard Coeur-de-Lion), le talisman ou Richard Coeur-de-Lion (même époque, mais en Terre Sainte) et enfin Quentin Durward (en France sous Louis-XI)
Le roman raconte l'histoire d'ivanhoé, un chevalier proche du roi Richard-Coeur-de-Lion, qui revient en Angleterre sur les terres de son père Cédric. Après avoir participé (anonymement) au tournoi d'Ashby, il devra affronter le Templier Brian de Bois-Guilbert et ses alliés normands, Front-de-Boeuf et Bracy, pour à la fois défendre son honneur et celui de son roi, et également sauver la juive Rébecca qu'il a juré de protéger.
Duels, mystère, romance, sens de l'honneur, tous les ingrédients du roman historique romantique sont réunis. Les personnages sont attachants, il n'y a pas de temps mort, l'auteur ne se perd pas dans des descriptions inutiles, encore moins dans des portraits psychologiques très fouillés, il y a les bons et les méchants, et somme toute, c'est très bien comme ça. le tour de force de Walter Scott, c'est d'avoir intégré à l'intrigue principale la légende de Robin des Bois (ici Robin de Locksley), et d'avoir donné ainsi à ce dernier une nouvelle jeunesse.
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Scott Walter
ivanhoé
J'ai relu ce livre de ma jeunesse avec beaucoup de plaisir je me suis retrouvée loin dans le temps, ce temps des chevaliers, des croisades, des batailles de l'époque, soit vers 1194.
En le lisant je revoyais ces films qui ont hantés mon adolescence et que nous aimions tellement.
Cédric de Rotherwood, saxon voudrait rétablir sur le trône d'Angleterre un roi saxon. Il voudrait unir sa pupille Lady Rowena avec Athelsane descendant des derniers rois saxons. Mais elle aime Wilfrid. Qui lui est renié par son père pour avoir servi le roi Richard Coeur de Lion qui lui avait donné le manoir d'ivanhoé. Wilfrid a accompagné le roi pour la troisième croisade.
Il rentre secrètement et prend part à un tournoi, mais sous un faux nom.
Pendant l'absence de Richard, son frère Jean avait tenté de prendre possession du trône, il est toujours représenté comme un mauvais bougre. Il compte sur ce tournoi pour vraiment asseoir son pouvoir
Et Wilfrid pour récupérer son fief et remettre Richard au pouvoir.
On y plonge, on y vit, on y revoit sa jeunesse, et tous les films apparentés qui pour moi à l'époque étaient important car le cinéma était chose rare, et c'était toujours avec une longue attente que nous pouvions aller au petit cinéma du quartier, et les films de cette époque avait tendance à retracer tous ces grands fait d'arme de jalousie et de pouvoir de ces époques, comme Robin des bois, le capitaine Flint, Kim et bien d'autres
Cela m'a fait un plaisir fou surtout pendant cette période de confinement
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Je parle ici d'une autre édition. L'édition Gallimard (1978) de la collection 1000 soleils or avec le texte intégral de Walter Scott, où le traducteur n'est pas cité, est présentée par Pierre Miquel. Les illustrations de Marie, Riou et Walter Scott ont été gravées par Huyot. Avec 565 pages écrites en tout petits caractères, les gravures d'époque sont bienvenues pour reposer nos yeux. Ces aventures chevaleresques du haut moyen-âge sont de la belle littérature romantique (1819) avec un fond historique pour lui donner une vraisemblance qui nous transporte totalement dans les forêts et les châteaux de cette Angleterre envahie par les méchants français.
Lien : http://www.gallimard.fr/Cata..
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