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sur 575 notes
Tous les matins en me levant, je pense à ce qu'il va se passer. Peut-être qu'aujourd'hui sera la dernière journée de ma courte Vie?
Je voudrais lui dire que je l'aime, à ma mère. Pourquoi est-ce aussi dur de dire ces quelques mots ? ... Mots d'ados, en chimio. Pour Richie, ni larmes ni pathos, mais un hymne à la Vie!


Richard, Casey "l'incroyable garçon mourant" a le syndrome DMD :Dieu Me Déteste. Il a 18 ans et rêve de voler un baiser à Sylvie, son amoureuse de 15 ans, couchée à quelques pas de sa chambre d'hôpital!


C'est Halloween ! Personne; ni les infirmières, ni le fauteuil roulant, ni sa boule à zéro ne l'empêcheront de vivre...
Déguisés Sylvie et moi, " le visage peinturluré genre le masque de la mort", on poussait des cris de hyènes démoniaques..;" dans nos fauteuils roulants, devant les ascenseurs...


Richard raconte sa vie avec drôlerie et truculence...
La jeune infirmière, "ravissante avec ces taches de rousseur sur le nez" et "un corps qui épousait à merveille le polyester de son uniforme" me lave avec un gant de toilette chaud et savonneux" et "je me retrouve avec une érection comme la Tour Eiffel...":)
-" Whaou, dis donc! "fait l'infirmière, en s'enfuyant.


"J'ai fait une liste de tous les trucs dont je n'aurai pas à m'inquiéter – trouver du boulot, élever des enfants ingrats, divorcer, me faire opérer des dents de sagesse, surveiller mon cholestérol -, et maintenant je sais que je peux y ajouter avoir du bide et me rabattre une longue mèche sur le crâne pour planquer les trous. Ça a beau être bizarre, ça me fait du bien."


Chez moi? "...panneau DÉFENSE D'ENTRER et même un verrou. Claquer la porte au nez de qui on veut et traîner peinards dans notre petit sanctuaire, bouclés à double tour. Enfin libres, bon sang, enfin libres!"
Mais ma chambre, ici?
"Alors on est là, en vitrine, nuit et jour. Il y a de quoi faire chialer un ado.
Et pas la peine d'essayer de coller un poster ou d'accrocher une serviette de toilette sur la vitre. C'est le meilleur moyen d'attirer illico une armée d'infirmières excédées et de psys sur les nerfs."


"Devenir parent signifie-t-il systématiquement oublier ce que c'était d'être un adolescent ? "Jade ( mot d'ado en chimiothérapie)
L'auteure Hollie Simmons voulait que son livre "fasse honneur aux ados impertinents et pleins de Vie, qu'elle a rencontrés, dans les hôpitaux."
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J'ai lu d'une traite ce petit livre, sourire aux lèvres et coeur serré.
Un livre poignant car le cancer s'est attaqué à Richard et Sylvie, deux jeunes ados à qui la vie devait sourire, et se retrouvent finalement à traîner leurs guêtres dans un centre de soins palliatifs.
Richard, « l'incroyable garçon mourant », raconte son histoire, avec drôlerie et vitalité. Car lui et Sylvie, son amoureuse à qui il rêve de voler un baiser et peut-être plus, n'ont pas dit leur dernier mot. Phase terminale ou pas, ils jetteront leurs dernières forces pour s'aimer et trouver un chemin de traverse leur permettant d'échapper à cette malédiction.
Des parents anéantis et démunis ; des soignants complices et sermonneurs ; un endroit confiné, recroquevillé sur lui-même, où l'on chuchote et respire à peine… Richard et Sylvie vont y mettre un bousin de tous les diables. Ils vont ouvrir grand les fenêtres, ils vont chanter, rire et se révolter…
Ce livre, c'est une formidable ode à la vie ; c'est un cri mêlé de bonheur et désespoir.
Quel tour de force de nous faire rire sur une histoire aussi tragique et injuste que la mort de deux gamins.
Un livre qui nous fait réfléchir aussi sur ce temps qui s'écoule si vite et qu'on ne devrait pas gaspiller.


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Richard Casey va bientôt avoir 18 ans et malheureusement, il n'a pas sa vie devant lui. Personne ne sort vivant du service des soins palliatifs où il séjourne. Il est atteint du syndrome DMD, à savoir Dieu Me Déteste. Mais, le jeune homme a un moral d'acier et veut surtout profiter au maximum des derniers jours qui lui restent. Ce ne sont ni sa maman qui ne vit plus qu'à travers son fils, ni les infirmières, ni l'hôpital et ses règlements stricts, ni le fauteuil roulant, ni sa boule à zéro et ni la harpiste qui joue toute la journée dans le hall des mélodies à faire pleurer qui l'empêcheront de vivre. Tout simplement. Parce que Richard est tout de même un ado qui aime faire la fête, boire un petit coup et qui adore les filles. En particulier sa voisine, dans la chambre 302. La jeune et toute belle Sylvie. Condamnée elle aussi, à tout juste 15 ans. Ça tombe plutôt bien car c'est Halloween. Et oncle Phil a eu la superbe idée de venir rendre visite à son neveu. Richard ne saurait évidemment pas refuser une proposition pour aller faire un tour dans les rues de l'Hudson...

Holly Seamons donne la parole à ce jeune ado. Encore plein de vie, d'espoir et d'envie, il ne compte pas laisser la mort l'emporter de sitôt. Dans le dédale de cet hôpital, l'on croise des gens improbables, tellement humains, profondément touchants, en proie au doute parfois mais hargneux contre cette maladie qui les emportera. Que ce soient les patients tels que Sylvie ou Richard désireux de vivre pleinement leurs derniers jours ensemble, la maman dévouée corps et âme à son fils, le papa touché au plus profond de son être, l'oncle revenu gonfler le moral des troupes, les médecins ou les infirmiers si bienveillants et attentifs, l'on ressent une véritable empathie pour eux tellement le récit est sincère, poignant et sensible. Holly Seamons campe son rôle à merveille, et pour cause, elle a déambulé pendant des années les allées de ces hôpitaux pour aller voir son fils. Elle nous livre un roman incroyablement humain, féroce et vivant, empli de joie et de bonne humeur. Une très belle leçon de vie...

Dieu me déteste... et réciproquement...
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C'est l'histoire d'un ado cancéreux en phase terminale qui sait qu'il ne sortira pas vivant du service de soins palliatifs où il séjourne.

Dit comme ça, ça fait un peu peur, non ? Vous vous attendez surement au genre de récit larmoyant qui tombe dans le pathos ?

Eh bien, vous avez tout faux. Ce texte est lumineux, l'U M I N E U X !

Oui tous les patients de l'hôpital sont atteints du syndrome DMD, comme le nomme le jeune Richard Casey (Dieu Me Déteste). La mort a beau être omniprésente, en arrière ou en premier plan selon le moment, cette fiction est pourtant un récit qui grouille de vitalité.

Fourmillant d'optimisme et regorgeant de vigueur, c'est le genre d'histoire qui vous touche en plein coeur et vous tord les tripes tout en arrivant à vous faire sourire jusque derrière les oreilles et vous faire rire en suivant les aventures de Richard.

Parce qu'il va vivre des moments inoubliables du haut de ses 18 ans moins une semaine. Lui et ses acolytes des soins palliatifs ne sont pas très fringants, c'est le moins que l'on puisse dire… On découvre au passage le quotidien de ces malades pour qui la moindre action prend tout de suite des allures d'expédition.

Mais malgré ça, ce roman irradie de chaleur. Chaleur humaine ou des sentiments, chaleur de cette volonté de profiter des moindres instants. Comme le dit ce jeune personnage, le plus important n'est pas la souffrance, mais de ne pas perdre une journée de vie.

Ce livre est une leçon d'optimisme et de force, vous dis-je ! Jamais l'auteure ne tombe dans la complainte et ne se met à geindre sur le sort de ses personnages (même si elle n'hésite pas à appeler un chat un chat).

De véritables héros du quotidien qui font preuve d'une étonnante insouciance et d'une certaine désinvolture face à la maladie. Ces héros qui veulent oublier leur quotidien et leurs faiblesses pour encore s'amuser, s'aimer et vivre une dernière fois. Jusqu'à se mettre en danger.

Car il n'y a pas que Richard. Tous les personnages, sans exception, sont d'une incroyable densité, d'une étonnante épaisseur, qu'ils soient présents tout au long de l'histoire ou simplement de passage.

Ayant écrit à la première personne, l'auteure Hollis Seamon use d'un ton plein d'impertinence, parfois iconoclaste. Tout à la fois irrévérencieux et profondément respectueux, drôle et d'une empathie qui transpire de chaque mot. Certaines scènes sont crues (eh oui ça, parle de sexe), l'auteure ne tombant pas pour autant dans une bluette (fort heureusement).

Ce livre est un cri d'amour pour ses morts en sursis, un cri d'amour aussi pour ce personnel médical omniprésent, plein d'abnégation malgré la lourdeur de la tâche.

Hollis Seamon sait de quoi elle parle. Elle a passé de nombreuses années dans les couloirs de ces services hospitaliers pour rendre visite à son propre fils. Cela n'en donne que plus de force au message de ce roman qui nous rappelle que vivre c'est exister, éprouver et expérimenter même dans les pires moments.

Je sors profondément touché par cette lecture inoubliable, et réellement grandi.

Le jeune Richard Casey est vivant. Vivant à l'intérieur de mon esprit, vivant pour toujours.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Encore un bouquin sur des gamins cancéreux. A croire que c'est devenu une mode. Perso, ça fait mon troisième après « Nos étoiles contraires » et la BD « Boule à zéro ». Heureusement, à chaque fois la qualité était au rendez-vous et ce « Dieu me déteste » ne dérogera pas à la règle. C'est pourtant sacrément casse-gueule comme thématique. Si on veut faire pleurer dans les chaumières, rien de plus facile. Mais si on choisit d'être davantage dans la finesse, d'amener un regard décalé sans nier l'aspect dramatique de la situation, les choses se compliquent.


Le narrateur se prénomme Richard, il aura bientôt 18 ans et il est cloîtré dans le service des soins palliatifs de l'hôpital Hilltop, à New York. Quand on rentre aux soins palliatifs, c'est qu'il n'y a plus rien à faire. Trente jours maximum avant de « tirer le rideau ». Richard se sait condamné mais il va ruer dans les brancards. Parce qu'avant d'être un malade en fin de vie, c'est surtout un ado. Un ado qui voudrait profiter au maximum du peu de temps qui lui reste, quitte à foutre un sacré merdier dans un service d'habitude si policé. Pas qu'il soit un perturbateur né, loin de là. C'est juste qu'il ne supporte pas le carcan irrespirable dans lequel on l'enferme. Et puis il voudrait aussi se rapprocher de Sylvie, la patiente de la chambre 302. Sylvie a 15 ans. Une vraie complicité les unit, et un peu plus que ça même. Sylvie, elle est comme lui, elle veut choper tous les jours qui lui restent comme une acharnée. Et ensemble, ils vont tout faire pour mener à bien la mission amoureuse qu'ils rêvent de voir aboutir…


« Dieu me déteste » est la chronique impertinente d'un gamin indocile et pétillant, drôle et lucide. Un gamin qui souffre, et pas qu'un peu, mais je trouve que la maladie n'est pas le sujet principal. Leur vraie guerre, Richard et Sylvie la mènent contre des adultes surprotecteurs et rabat-joie. Parce que même si le corps les lâche, il leur reste suffisamment d'énergie et de vitalité pour chercher à assouvir ce désir qui les titille. Il y a dans leur comportement une sorte d'acharnement, et leur obstination relève d'une urgence bien compréhensible. Mais les obstacles qui se dressent devant eux sont innombrables. Heureusement, ils vont aussi trouver quelques complices bienveillants comme l'oncle Phil, la grand-mère de Richard ou quelques membres du personnel hospitalier. L'intérêt du roman tient d'ailleurs pour beaucoup dans la richesse des personnages secondaires qui gravitent autour de nos tourtereaux.


Ça peut sembler étrange mais on ressort revigoré d'une telle lecture. Je ne peux pas nier que j'ai eu la gorge serrée par moments mais au final, j'ai trouvé que ces Roméo et Juliette modernes nous offraient une sacrée leçon de vie. Une belle leçon d'optimisme aussi. Et ce n'est pas du luxe par les temps qui courent.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Il y a quelques mois, la critique enthousiaste d'Eric76 m'a donné envie de lire ce livre. Je ne me sentais pas prête à ce moment-là, la perte de mon neveu de 19 ans à cause du cancer, m'était toujours douloureuse.
C'est pour lui que j'ai lu ce livre, pour sa jeunesse envolée et les moments précieux passés ensemble. Je sentais que j'allais être émue par cette lecture et ce fut le cas.

L'action se passe dans une unité de soins palliatifs où se trouve Richard 18 ans. Il sait qu'il ne fêtera jamais ses 19 ans et utilise quelques instants de répit pour profiter de ce que lui reste à vivre. On le suit pendant 8 jours dans ses aventures qui nous font souvent sourire.
Quel personnage drôle et attachant cet adolescent !

J'ai adoré ce roman lumineux plein de chaleur, d'humanité et d'empathie.
Puissant et émouvant, un magnifique hymne à la vie.
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Très beau livre. Très belle histoire entre richard et sylvie. Magie d'adolescents.
Au vu du résumé j'avais appréte mes mouchoirs mais je n'ai pas eu besoin d'un seul.
Malgré ce contexte de maladies graves, c'est une histoire assez joyeuse.
Par contre la fin est étrange.... comme si le livre n'était pas terminé....
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Ma rencontre avec ce livre ? D'abord un coup de foudre avec cet orange, ce titre génial et le nom de l'édition "La Belle Colère". Ensuite ? J'ai déchanté : encore une histoire d'ado cancéreux (oui, j'ai lu "Nos étoiles contraires" et cela me suffisait). Mais bon, avec une couverture pareil, j'ai fait l'effort et me suis lancée dans la lecture.
Et bien m'en a pris ! Richard et Sylvie sont drôles, vivants, normaux, pénibles, font des bêtises, et pas qu'un peu, des ados quoi ! En plus drôle, en moins rabat-joie. Je me suis attaché à leur personnalité, à leur amour. Et j'ai versé mes larmes. Ben c'était couru : ces gamins sont en soins palliatifs tout de même. Je ne voulais pas les quitter, je ne voulais pas qu'ils partent. Mais bon, l'auteur n'a pas écouter mon souhait, et c'est sûrement mieux comme ça.
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Richard multiplie les hospitalisations depuis ses onze ans et est aujourd'hui sur le point de fêter son dix-neuvième anniversaire. La chimiothérapie, les rayons, les opérations douloureuses,... il ne connaît que trop bien. Mais la guerre contre la maladie touche à sa fin et le jeune homme vient d'être transféré au service des soins palliatifs où les patients en fin de vie s'en vont généralement en moins d'un mois. L'intrigue démarre à la veille d'Halloween et bien que le service soit majoritairement peuplé de patients âgés, Richard et Sylvie - quinze ans - décident de passer à l'action ! Ils vont cumuler les farces débridées et les actes un peu fous au cours des jours suivants, et nouer des liens bien plus forts que de l'amitié. Mais voilà, Richard et Sylvie sont tous les deux en phase terminale d'un cancer et les soignants sont bien décidés à les protéger de tout... y compris d'eux-mêmes. Sans parler du père de Sylvie, rongé par l'alcool et l'impuissance, qui veille sur sa fille comme un dragon sur ses pièces d'or.

Il est assez difficile de parler de ce genre de roman. On ne se sent jamais en mesure de trouver les bons pour décrire les émotions qu'une telle histoire éveille en nous. Richard est aux commandes de la narration et on a ainsi l'impression de parcourir un témoignage ou un journal intime. Il nous parle de son quotidien, de ses doutes et de ses peurs, de ses envies et de ses frustrations. On entend chacune de ses pensées et il s'en dégage une force incroyable. La force d'un jeune homme à l'agonie qui refuse de faciliter le travail à la Grande Faucheuse. Chaque fois que son corps le lui permet, il sort le grand jeu et n'hésite pas à enfreindre les règles pour parvenir à ses fins. Ses objectifs sont toujours si simples et authentiques que l'on ne peut que se ranger à ses côtés et avoir envie de le voir réussir. Et tant pis pour les conséquences ! Après tout, il n'a malheureusement plus rien à perdre... de virées improvisées à l'extérieur en conquêtes amoureuses éperdues, Richard trouve en son oncle Phil un allié extraordinaire. Ce dernier est le mouton noir de la famille, mais derrière son comportement extravagant se cache un grand coeur - généreux, sensible et artiste. Leurs plans fantasques sont d'autant plus faciles à mettre en oeuvre que la mère de Richard est clouée au lit avec une mauvaise grippe.

Richard ne mange plus, ne peut plus se doucher seul. Il ne peut plus lire, ni se servir d'un ordinateur. Chaque jour qui passe lui vole un peu plus d'énergie et d'autonomie. Il doit affronter un quotidien bien morne et a désespérément besoin de ces frasques pour se sentir vivant. Car c'est bien cela qui rend ce roman si poignant. On doit tous mourir un jour, mais quand cela arrive si tôt, on ne peut que crier à l'injustice. Et quel sort plus terrible que de pouvoir chiffrer avec précision le temps qu'il nous reste ? Que de voir ce sablier déjà presque entièrement vidé quand le verdict tombe ? Les soignants sont également mis à l'honneur et ils le méritent bien ! On sent à quel point il est éprouvant de travailler aux soins palliatifs, là où il n'y a plus d'espoir, plus d'autre échappatoire que la mort. Et pourtant, ils font chaque jour acte de présence. Ils enchaînent les services et sont sincèrement peinés par chaque décès. Il y a la chef de service qui paraît stricte et inabordable, Jeannette l'infirmière qui se laisse facilement émouvoir au risque même de s'attirer des ennuis, Edward l'infirmier gay qui passe la moitié de son temps à réprimander Richard et l'autre moitié à chercher comment lui venir en aide,... Et la Harpie, cette vieille femme qui insupporte Richard et Sylvie en jouant de la harpe à longueur de journée face à l'ascenseur.

J'ai souvent eu le coeur serré devant la douleur des familles, car comme le souligne si bien Richard, il voudrait coûte que coûte protéger sa mère mais il est conscient de rester celui qui la blessera le plus dans la vie. La complexité des rapports humains est parfaitement retranscrite par l'auteur ; rien n'est jamais tout noir ou tout blanc et à un mal similaire, deux personnes peuvent réagir de manière complètement différente. La plume de Hollis Seamon donne vie à des personnages hauts en couleurs et nous raconte une histoire émouvante sans jamais verser dans la pitié ou le mélodrame facile. Et si le sujet est on ne peut plus grave et sérieux, les boutades tour à tour cyniques et bon enfant de Richard viennent assurément alléger l'ambiance pour nous faire passer du rire aux larmes, et vice-versa. Ce roman est une ode à la vie, un trésor d'humanité, de compassion et d'empathie, que je ne peux que vous conseiller. Même s'il en existe d'autres sur un sujet identique, celui-ci possède un petit quelque chose qui le rend unique et incontournable.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Richard Casey a 17 ans mais il n'est pas assuré de voir arriver sa dix huitième année... Il vit a l'étage des soins palliatif de l'hôpital Hilltop a New York. Durant les quelques jours que nous passons a ses côtés, c'est avec un adolescent que nous partageons des moments comiques, tendres, sensuels et forts. C'est avec des familles meurtries mais confrontées aux mêmes désirs naissants de leurs enfants que nous plongeons dans l'univers de la maladie, de la mort mais aussi de l'amitié et de l'amour.
Un roman d'une rare tendresse sur le monde de l'adolescence mais aussi l'histoire touchante d'un homme en devenir. Richard Casey est un héros, qui ne souhaite rien d'autre qu'être... À lire pour tout le bien qu'il procure !!
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