À chaque kilomètre parcouru, je sens le passé me poursuivre. À chaque fois que nous nous approchons dangereusement du bord de la route de montagne escarpée, je me rappelle une erreur que j'ai commise. À chaque cahot sur une pierre ou dans une ornière creusée par la pluie, je dois accepter dans mes os le prix à payer.
Elle verse du thé fait à partir des grandes feuilles des vieux arbres. Le goût de mon enfance. Le goût de la maison. Le goût de la tristesse.
En regardant ce jardin, je ne vois pas des remèdes qui redonnent la santé, mais une superstition et des traditions qui font souffrir les gens.