J'ai lu
Café Sans Filtre de
Jean-Philippe Blondel en 2022 et je pense que, quelque part, j'espérais quelque chose d'un peu similaire, tout en étant bien consciente que le roman ne se passait pas à la même époque, dans le même pays et que l'auteur n'était pas le même et qu'il y avait donc peu de chances que les deux textes me fassent le même effet.
C'est peut-être à cause des ces attentes que j'ai été un peu déçue par le Café
Sans Nom. C'est très bien écrit, il y a même quelques passages très touchants, mais ce n'est pas un roman pour moi. En effet, il s'agit d'une chronique constituée de courts épisodes qui s'étalent sur une dizaine années. On croise régulièrement plusieurs personnages du quartier, quelques épisodes s'additionnent pour raconter de l'histoire de l'un ou l'autre. Mais cela reste très parcellaire.
Il m'a manqué un fil conducteur, une intrigue au sens plus classique du terme, pour que je sois vraiment séduite.
De même, ce côté parcellaire ne m'a pas permis de m'immerger dans la Vienne des années 1960-1970 : on n'en aperçoit que des petits bouts, qui donne bien une idée de l'atmosphère de la ville, mais comme c'est une période que je connais mal, en particulier pour l'Autriche, je suis restée un peu dans le flou…