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3,65

sur 160 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai lu Café Sans Filtre de Jean-Philippe Blondel en 2022 et je pense que, quelque part, j'espérais quelque chose d'un peu similaire, tout en étant bien consciente que le roman ne se passait pas à la même époque, dans le même pays et que l'auteur n'était pas le même et qu'il y avait donc peu de chances que les deux textes me fassent le même effet.

C'est peut-être à cause des ces attentes que j'ai été un peu déçue par le Café Sans Nom. C'est très bien écrit, il y a même quelques passages très touchants, mais ce n'est pas un roman pour moi. En effet, il s'agit d'une chronique constituée de courts épisodes qui s'étalent sur une dizaine années. On croise régulièrement plusieurs personnages du quartier, quelques épisodes s'additionnent pour raconter de l'histoire de l'un ou l'autre. Mais cela reste très parcellaire.
Il m'a manqué un fil conducteur, une intrigue au sens plus classique du terme, pour que je sois vraiment séduite.

De même, ce côté parcellaire ne m'a pas permis de m'immerger dans la Vienne des années 1960-1970 : on n'en aperçoit que des petits bouts, qui donne bien une idée de l'atmosphère de la ville, mais comme c'est une période que je connais mal, en particulier pour l'Autriche, je suis restée un peu dans le flou…
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Traduit par Elisabeth Landes et Herbert Wolf

Beaucoup de sensibilité dans ce court texte qui décrit quelques personnages dans un quartier de Vienne fin des années 1960.
Des hommes, des femmes autour d'un café situé près du marché des Carmélites où se retrouvent les habitués, une sociologie particulière des faubourgs non loin du Prater et de sa grande roue.

Robert Simon agrège tout un monde dans son café sans nom, sans prétention, mais dans une sorte de décontraction bienveillante. Sa relation à sa logeuse, veuve de guerre, à Mila, son employée, sont tout en retenue touchante.

Joli et tendre moment de lecture dans une capitale autrichienne après guerre, pleine de vies simples non exemptes de difficultés et de questionnements. Un forme de détachement dans les relations en général, forme de pudeur, donne un ton très particulier à ce récit.
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Vu dans de nombreuses librairies, avec des commentaires positifs je me suis lancée dans sa lecture.
L'auteur nous emmène à Vienne après la guerre 40, nous énonce de nombreuses rues, places de Vienne, des lieux par lesquels passent les personnages. Je n'y ai pas trouvé ce que j'espérais. Il y a certes de bons moments mais rien de passionnant. Pourtant ça commençait bien avec ce Robert qui se lance dans la rénovation d'un café et sa réouverture. Tous ceux qui passent au marché tout proche ou qui y vendent leur marchandise y entrent, boivent un coup, y trouvent de la compagnie. Robert a trouvé à se loger chez une veuve de guerre et ils s'attachent l'un à l'autre en toute amitié. Des moments touchants.
Sinon de grands buveurs qui se soûlent magistralement. Des amours qui naissent mais entre des paumés, des amours qui ne tiennent pas car les personnages sont très instables.
Je n'ai pas accroché aux histoires des uns et des autres et en sors déçue. J'en espérais sans doute trop.

Sinon de grands buveurs qui se soûlent magistralement. Des amours qui naissent mais entre des paumés, des amours qui ne tiennent pas car les personnages sont très instables.
Je n'ai pas accroché aux histoires des uns et des autres et en sors déçue. J'en espérais sans doute trop.
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Un auteur que je découvre avec ce titre, et qui m'a assez déconcertée.
J'ai aimé les gens ordinaires dont il fait ses héros, et l'époque qu'il a choisie pour les installer : petite bulle hors du temps, entre le fracas de la guerre passée et la furie des changements à venir.
Par contre son écriture m'a déroutée, impossible de vibrer avec les personnages, de pénétrer au coeur de leurs émotions... je me suis sentie bloquée en surface...
La logeuse semblait intéressante, philosophe et perspicace, mais finalement on ne la rencontre jamais vraiment.
De même, la réaction du héros à la fermeture de son café m'a surprise par sa pauvreté, son manque d'envergure…
alors que j'ai adoré sa lettre aux huissiers, magnifique moment de lecture !
Bref, un avis mitigé à la fermeture de ce livre.
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