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sur 160 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Robert Seethaler aime les gens ordinaires, ces ombres de tous les jours qui ne laisseront ni traces ni souvenirs mais qui n'en sont pas moins la chair et l'âme de leur époque. Déjà, son roman le champ se faisait l'écho de la rumeur de leur vie en laissant les morts d'un petit cimetière raconter leurs existences oubliées et raviver un temps le souffle d'un passé éteint. Cette fois, il convoque les modestes habitués qui, en 1966 – l'année de sa naissance –, fréquentaient un petit bistrot de quartier, à Vienne, sa ville natale, pour évoquer en transparence les prémices d'un temps nouveau hésitant à fleurir sur les ruines encore visibles de la guerre et sur le souvenir d'un glorieux passé impérial.


Journalier au marché des Carmélites, un faubourg populaire proche du Prater et de son emblématique Grande Roue, le trentenaire Robert Simon réalise un vieux rêve en reprenant la gérance d'un vieux café abandonné. L'établissement qui, récuré à l'huile de coude, a fait peau neuve sans que le nouveau maître des lieux ne trouve à le baptiser – « Tout compte fait, le Danube existait avant que quelqu'un l'appelle Danube. Alors, ton café restera sans nom et c'est très bien comme ça », déclare tranquillement un ami boucher –, devient bientôt le point de ralliement du quartier, un havre où il fait bon s'attarder pour bavarder ou simplement se taire, boire un verre, et surtout partager un peu de chaleur humaine.


Croquant en quelques traits saillants les silhouettes attablées, restituant le bourdon sonore de leurs menus propos, c'est une peinture du rien et de l'ordinaire qui, par mille détails choisis, restitue peu à peu l'atmosphère et la trame, sans grand rêve et souvent pleine d'accrocs, de la vie des petites gens de ce quartier. Une vie insignifiante qui ne pèse pas lourd mais les écrase parfois, ne leur laissant plus guère que leur dignité fière et leur indéfectible magnanimité les uns envers les autres. Mais, îlot assiégé par la transformation de la ville – « Les temps présents n'étaient qu'une tumeur qui proliférait sur le terreau d'un passé pourri, dévoyé, et finirait forcément par attaquer l'avenir et mener à la perte irrémédiable de tout ce qui rendait la vie encore un peu supportable. » –, le café sans nom ne pourra empêcher bien longtemps la vie de quartier de s'éteindre. Avec lui disparaîtra un de ces « dernier[s] endroit[s] auquel se raccrocher », où l'« on peut parler quand on en a besoin et se taire quand on en a envie ».


« Maintenant vous allez peut-être vous dire : ils n'ont qu'à aller ailleurs, ces pauvres bougres, le changement ça fait mal, rien n'est éternel, etc. Et bien sûr vous avez raison. Mais je connais des gens pour qui le bout de la rue, c'est déjà trop loin. Ceux-là, ce n'est pas le changement qui leur fait mal, mais tout le corps, parce qu'ils passent leur journée à crapahuter sur un chantier ou à se courber devant une machine, ou simplement parce qu'ils sont trop vieux ou trop abîmés ou les deux à la fois. »


De sa plume aisément reconnaissable, l'écrivain autrichien signe un nouveau roman tout en retenue et douce mélancolie, une ode d'une extrême humanité à la Vienne des années soixante.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Gros Coup de coeur plein de tendresse et d'émotions aussi simples que désarmantes !

En 1966, Robert Simon,orphelin, la trentaine, employé journalier sur un marché d'un quartier populaire de Vienne, décide de réaliser un rêve : reprendre et redonner vie à un café abandonné devant lequel il passe chaque jour.
Il va s'atteler à la " renaissance " de ce bistrot, le remettre en état et enfin l'ouvrir avec fierté.

Nous allons faire connaissance avec la " nouvelle famille" de Simon: ses habitués, ses clients quotidiens : la majorité étant des gens modestes aux vies plus ou moins malmenées, beaucoup de personnes seules...

Son café devient un lieu où chacun peut se poser, souffler, oublier un moment le dur quotidien...Simon consacre exclusivement son temps à son café, auquel il n'a pas même trouvé de nom...

Ce qui correspond surtout à la modestie et à la discrétion de notre nouveau cafetier. Il finira par prendre juste une journée de repos: le mardi, où , seul, il va marcher dans la nature, pour se ressourcer !

Hormis ses clients, sa vie est traversée par deux autres personnes: sa logeuse, une vieille dame, veuve de guerre, qui lui fait à manger et se trouve comme une présence maternelle pour lui et Mila, jeune couturière ayant perdu son travail , qu'il va embaucher pour l'aider, car la besogne ne manque pas dans ce bistrot , réunissant de plus en plus d'habitués !

Le temps file....avec les peines, les joies de tout ce petit monde...mais un jour le couperet tombe : son propriétaire ayant mal géré ses biens, endetté jusqu'au cou, se voit contraint de cesser le bail à Simon; le café doit fermer ses portes...

On a l'impression que Simon est anesthésié ; il ne semble pas touché par le chagrin...ou est-il seulement fataliste, résigné..?

.Toutefois, il organisera avec Mila une très belle fête de départ pour réunir tous ses clients fidèles depuis des années...et chacun profitera un maximum de ces derniers moments de convivialité et de chaleur humaine , dans cette " famille de coeur" qu'ils se sont créés, au fil des jours..!

On ne peut s'empêcher d'être triste de voir s'achever cette jolie bulle de camaraderies et ce lieu de réconfort pour cette " attachante troupe" de cabossés ...

Simon écrira une lettre à ces Messieurs les huissiers...et finalement, la déchirera....j'en transcris un extrait, significative de toute la tendresse se dégageant de ce texte,

Texte que je trouve très en harmonie avec nos couleurs du moment: celles de l'automne : à la fois chaudes, mordorées et pleines de mélancolie !

"Messieurs,

Il s'agit de mon café au marché des Carmélites. Je dis que c'est un café, bien que personne à part moi ne l'appelle comme ça.Et je dis que c'est le mien, bien que sur le papier il ne m'ait jamais appartenu.Il y a dix ans c'était un trou poussiéreux, maintenant, tous les soirs sauf le mardi, il y vient des gens qui veulent oublier au moins quelques heures tout ce bazar autour d'eux.Il y y fait chaud, l'hiver les fenêtres ferment bien, on peut boire quelque chose et surtout on peut parler quand on a besoin et se taire quand on en a envie.Le monde tourne toujours plus vite, et parmi ceux dont la vie ne pèse pas assez lourd, il y en a parfois qui sont laissés sur le bord de la route.
Alors n'est-ce pas une bonne chose qu'il y ait un endroit auquel se raccrocher ?

Maintenant vous allez peut-être vous dire : ils n'ont qu'à aller ailleurs, ces pauvres bougres, le changement ça fait mal, rien n'est éternel, etc.Et bien sûr vous avez raison.Mais je connais des gens pour qui le bout de la rue, c'est déjà trop loin.Ceux- là, ce n'est pas le changement qui leur fait mal, mais tout le corps, parce qu"ils passent leur journée à crapahuter sur un chantier ou à se courber devant une machine, ou simplement parce qu'ils sont trop vieux
ou trop abîmés ou les deux à la fois."

On ressent vivement la tendresse et la bienveillance de l'auteur pour tous ses personnages !





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le Café sans nom à nul autre pareil dans ce faubourg populaire viennois , non loin du marché des Carmélites , prend vie grâce à l'énergie et la détermination de Robert Simon. C' était un rêve de gamin qu'il peut enfin réaliser. Fini les travaux harassants dans le marché où il loue ses bras , nous sommes à l'automne 1966 , il a 26 ans .
le Café ouvre et bientôt, ceux qui poussent ses portes, s'y sentent chez eux.. Quel beau rêve enfin réalisé!
Robert, avec l'aide de Mila, observe, attentif , ces habitués.La vie s'écoule avec ses hauts et ses bas, ses amours et ses peines, ses cris et ses rires.
Voilà le Café sans nom dont j'ai poussé la porte. Je me suis laissée guidée par la plume de Robert Seethaler , une écriture sobre, précise , virulente ou tendre selon. Bientôt là comme ailleurs les années 70 et la frénésie du changement rayera de la carte ce quartier. Nous n'y sommes pas encore alors savourons cet interlude.
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Un quartier populaire de Vienne en 1966... Proche du Danube mais sillonné de routes, voies de chemin de fer. La nature y reste encore présente, avec ses parcs, ses champs et ses arbres.

Les habitants de ce quartier se ravitaillent encore au marché local des Carmélites. Les supermarchés vont arriver en nombre mais on est encore dans les souvenirs et les séquelles de la seconde guerre mondiale. Robert Simon travaille comme homme à tout faire sur ce marché. Il n'est guère entreprenant. Il va pourtant reprendre un café abandonné proche du marché. Ce n'est pas tous les jours Byzance mais l'établissement est rentable. Robert, qui s'épuise à la tâche, embauchera une jeune femme, Mila. Les habitués sont au rendez-vous et leurs joies et difficultés partagées. Nous les suivrons à travers les années.

J'ai vraiment aimé le style de l'auteur, presque en apesanteur malgré parfois les sujets très durs qu'il aborde. La bienveillance n'est pas une qualité assez partagée : ici elle est reine. Sans jamais être mièvre.

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Dans ce roman, les vies s'écoulent, passent comme les clients dans le café sans nom. Ils s'y installent, discutent puis repartent, la narration s'attardant sur certains puis sur d'autres, laissant Robert Simon en son coeur. le microcosme viennois créé par l'auteur a quelque chose de vrai et d'attachant (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/12/05/le-cafe-sans-nom-robert-seethaler/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Dans la Vienne de l'immédiat après-guerre, Simon, orphelin de guerre, décide de donner un sens à sa vie en ouvrant le café du marché, un "trou poussiéreux" tombé à l'abandon. Il le fait revivre, et peu à peu sa réputation se répand. Il devient le lieu de réunion, le refuge de tous les habitués du marché et des habitants du quartier. Nous faisons connaissance avec eux, des hommes et des femmes simples, honnêtes avec leurs qualités et leurs défauts : Mila, jeune femme solide originaire de la campagne, Micha artiste-peintre vivant avec Heide la crémière, René catcheur sur le déclin, et bien d'autres. Ils partagent leurs difficultés, leurs drames, leurs peines et leurs joies. Autour d'eux, le monde change, une certaine modernité s'impose. le café est encore là, pour combien de temps ?
La vie de ces gens simples est écrite avec sobriété, sans effet de style, beaucoup de délicatesse et une certaine nostalgie qui affleure au fil du récit, de temps en temps.
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Chronique d'un quartier populaire de Vienne à la fin des années 60 autour du bistrot du coin de la rue, ce roman n'a pas grand chose à raconter. Parce qu'il n'a pas vraiment de personnage principal, parce que le bistrot n'a même pas de nom, que les personnages secondaires sont quasi anonymes et que les journées passent sans que rien ne se passe.
Rien, sauf des instants de vie comme des photos en noir et blanc.
La photo de Mila la serveuse un peu ronde qui a toujours le sourire, Robert le patron un peu taciturne mais toujours prêt à aider, le boucher dont la famille ne cesse de s'agrandir, les deux vieilles dames qui cancanent en vidant leurs verres de vin.
" le Café sans nom", à peine ouvert, devient le lieu de rendez-vous préféré des maraîchers, des ouvriers, des employés modestes du quartier mais aussi d'artistes sans le sou et de clochards.

Chacun y trouve ce qu'il vient chercher : un endroit familier pour discuter, un coin pour rester tranquille toute une après midi devant un café, une occasion de se saouler jusqu'à la fermeture et bien d'autres choses encore.
Le café est aussi le lieu de l'entre-soi, d'autant plus lorsqu'il est fréquenté par des habitués et qu'il permet d'échapper aux pressions du monde du travail mais aussi aux pressions de la vie familiale.
"Simon pensait à ses clients. Il savait étrangement peu de choses d'eux et pourtant il les connaissait si bien."

Robert Seethaler nous parle aussi d'aujourd'hui, de cette gentrification en marche, un peu partout.
Surtout dans les capitales vouées à devenir davantage des vitrines que des lieux de vie.
Les allusions à la métamorphose de la ville sont nombreuses, partout le bruit, la poussière, les chantiers d'un métro en construction. Et le sentiment, pour certains habitants, d'être chassés de leur quartier par des élus ou des spéculateurs alors qu'ils ont déjà été chassés de leurs vies par la guerre.
Le changement est souvent vécu comme une menace, surtout chez les plus précaires qui sont souvent les premiers à en subir les conséquences ou les débordements.
"Des temps meilleurs se profilaient sans doute dit-il, tandis que de grosses larmes coulaient sur ses joues. Mais des temps meilleurs, c'étaient aussi des temps nouveaux, il fallait d'abord s'habituer"
Le café représente alors un refuge, un lieu de convivialité et de lien social, un lieu de confiance et de solidarité.

"Mais je connais des gens pour qui le bout de la rue, c'est déjà trop loin. Ceux-la ce n'est pas le changement qui leur fait mal, mais tout le corps, parce qu'ils passent leurs journées à crapahuter sur un chantier ou à se courber devant une machine, ou simplement parce qu'ils sont trop vieux ou trop abîmés ou les deux à la fois. "

L'écriture de Robert Seethaler est parcimonieuse et solide mais déborde d'humanité, ce qui fait le charme mélancolique d'un roman qui fait du bien.
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Les romans de Robert Seethaler se suivent et se ressemblent, un peu. Plus ou moins minimalistes, cela dépend, et le café sans nom est à sa manière l'un des plus "extravertis" parmi eux, si l'on ose dire. Il est très réussi, en tous cas, ce livre qui nous plonge dans l'atmosphère d'un café d'un faubourg de la capitale autrichienne, à partir du milieu des années 60. Comme dans le film le café du cadran (1946), avec Bernard Blier en impayable bistrotier, c'est l'atmosphère qui compte, celle d'un lieu de confidences, de fâcheries et d'oubli, où s'incrustent des habitués alors que d'autres ne font que passer. Un microcosme qui va, vient, boit et discute, une valse de Vienne au tempo un peu mélancolique et qui s'achèvera tôt ou tard car un café a aussi une date de péremption. le responsable de l'estaminet est à l'image des héros des romans précédents de Seethaler : un homme modeste, sans haute ambition dans la vie mais terriblement humain et attentif aux autres. Il partage le devant de la scène avec d'autres personnages, pittoresques à leur façon, mais qui n'ont nulle prétention à la flamboyance et n'en sont pas moins touchants. C'est la vie qui va, avec ses aléas, ses histoires d'amour malheureuses et ses petits bonheurs. C'est surtout le temps qui passe et l'auteur n'a pas son pareil pour décrire les vies minuscules d'hommes et de femmes qui n'ont pas de qualités particulières mais qui continuent leur chemin en essayant de grappiller quelques instants de chaleur humaine. Avec un verre de vin, de schnaps ou une tartine de saindoux.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Le café.
"Il y fait chaud, l'hiver les fenêtres ferment bien, on peut boire quelque chose et surtout on peut parler quand on en a besoin et se taire quand on en a envie."
Malgré les fin de mois difficiles, les trois doigts coupés, la fatigue énorme, Robert a réussi sa vie en ménageant l'occasion d'une éclipse au peuple et passants du quartier des carmélites, dans une Vienne en proie au changement. Nous voyons la capitale et ses habitants évoluer au fil d'une décennie, le café érigé en repère indéfectible d'une temps révolu.
Il y a Heide la crémière et Micha le peintre ; Mila la serveuse et René le catcheur; Rose la courtisane, Jascha la migrante fantasque.
Il y a ceux de passage et les quatre piliers, à refaire et à commenter le monde.
Comme voisins, il y a Johannes le boucher et la veuve Martha Pohl, chez qui loge Robert, le tavernier opiniâtre, dévoué et bonne âme.
Le style naturaliste crée une ambiance palpable du bout des cils, exprime tendrement l'humeur des clients, livrés à leurs pensées moroses, une fois la bière et le schnaps descendus. Robert Seethaler nous embarque dans de longues tirades existentielles, à la fois dérive douce et mélancolie assumée. On se balade dans Vienne comme si on y était, charmé par les pépiements d'oiseaux, les reflets du soleil sur des eaux lisses et les feuilles voltigeuses avant de se lover sur le sol.
Puis, nous revoilà au café, avec Robert, satisfait de ce tournant négocié à sa main.
On soupire parfois car on ne sent pas vraiment concerné, surtout en suivant distraitement les dialogues de buveurs invétérés.
Néanmoins la chaleur du lieu vous enveloppe; on se prend à s'attacher à ces vies de rien qui en disent long sur les espoirs déçus et les attentes intactes.
J'aime l'atmosphère des cafés, microcosme social d'un monde en ébullition. Juste avant de lire ce roman aux couleurs sépia, j'ai appris que la Belgique avait perdu 32% de ses cafés ces cinq dernières années. Quel dommage !
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Robert Simon travaille comme journalier dans un quartier populaire de Vienne. Seul, il loge chez une vieille dame, Martha, veuve de guerre. Il passe tous les jours devant un café fermé qu'il aimerait tenir. Un jour, il ose et prend rendez-vous avec le propriétaire.Nous somme en 1966, Vienne connait un nouvel essor après la période de reconstruction d'après guerre, Robert a été orphelin jeune. Ce café est pour lui une façon de se reconstruire également. Avec beaucoup d'enthousiasme, il nettoie, astique et ouvre enfin ce café. Petit à petit une clientèle se constitue: le boucher, le fruiticulteur, René le catcheur, le poissonnier...
Seul café dans ce quartier, Sinon se rend compte que tout seul, il dû mal à gérerl'afflux de clients. Il engage Mila, jeune couturière récemment licenciée, venue se réconforter au café qu'elle ne quittera pas!
Au fil des saisons, des rencontres se nouent, les couples se forment ou se séparent, la vie passe tout simplement. Avec son sens de l'écoute et sa profonde empathie, l'auteur à travers le personnage De Robert, transforment les personnes de conditions modestes en personnages de roman. Très beau roman, nostalgique et profondément "humain", belle découverte de cet auteur.
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