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Ce livre de la Comtesse de Ségur est mon préféré, je ne sais pas pourquoi mais parmi les six de cette auteure que je possédais je l'ai lu des dizaines de fois. J'étais admirative de Gaspar, son goût du travail, sa réussite son ambition. Mais j'avais entre 7 et 10 ans et j'aimerais que des enfants de notre époque le lisent et donnent leur impression, l'expérience serait intéressante.
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La comtesse de Ségur dans « La fortune de Gaspard » nous conte l'histoire de deux frères. L'un, Gaspard, instruit, ambitieux, qui rejette son milieu d'origine et rêve d'un avenir brillant ; l'autre, Lucas, plus modeste, pas doué pour les études mais attaché aux valeurs familiales et de la terre. L'un rentre le soir les mains tâchées d'encre tandis que l'autre les a noircies par la terre. Alors que le père des deux garçons ne voit pas d'un très bon oeil les aspirations de Gaspard vers l'école, ce dernier réussit à entrer au service de Monsieur Féréor, propriétaire d'une fabrique. Prêt à tout pour gagner la confiance de celui qu'il considère comme un mentor, Gaspard oublie morale et humilité pour assouvir ses ambitions


« La fortune de Gaspard » est sûrement un des titres de la comtesse de Ségur qui m'a le plus marquée. Abandonnant pour une fois ses gentils petits enfants de bonne famille, la comtesse nous entraîne dans une famille paysanne où les deux fils n'ont vraiment rien en commun. Mettant en avant le rôle d'ascenseur social que joue l'instruction à cette époque, elle en profite pour nous décrire le monde industriel où le jeune Gaspard va évoluer, n'oubliant pas sa morale finale : Gaspard aura beau avoir réussi dans la vie, il ne réussira sa vie qu'en découvrant la bonté et la piété.
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J'ai relu ce grand classique récemment car un professeur d'histoire d'une université en a demandé la lecture à ses élèves; je me suis dit 'tiens, pourquoi pas? ça fait longtemps'.
On est évidemment ici dans le courant du catholicisme social, mais comme c'est agréable de lire une histoire où les ouvriers ne sont pas surexploités et ne croulent pas sous la misère ! Ce n'est pas pour autant que le roman est idyllique: le pauvre Lucas subit les injustices de son père autant que Mina. La Comtesse défend au XIX° siècle la valeur et l'importance de l'éducation chez les pauvres pour qu'ils puissent améliorer leurs conditions de vie. J'ai lu par ailleurs que son fils, académicien, méprisait quelque peu les écrits de sa maman. Je pense pourtant qu'elle a plus fait pour l'édification des masses que Monseigneur.
C'est une écrivaine tombée en désuétude -sauf en ce qui concerne Les Malheurs de Sophie- qui a bercé mon enfance avec ses histoires qui, malgré les bondieuseries, m'ont toujours beaucoup plu car elle apporte une réflexion sur le Bien et le Mal, parfois éloignée des habitudes et des valeurs de son milieu d'origine.
Elle dénonce ici la dureté du patronat à l'égard des ouvriers: ce n'est pas du Zola et elle ne s'adresse pas à des adultes. C'était sa façon de s'engager auprès des générations futures.
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Bizarrement c'est l'un des romans de la bonne Comtesse qui m'a le plus marquée, l'ayant lu plusieurs fois dans l'enfance. La trame en est pourtant extrêmement moralisatrice, le message étant : travaille bien, fais ce qu'il faut et tu seras récompensé, Gaspard étant issu d'un milieu pauvre mais parvenant à s'élever par le travail, en commençant par l'école.
Sans doute cette lecture apparaîtra-t-elle passablement science-fictionnesque pour un jeune d'aujourd'hui, tant l'éducation de l'époque peut apparaître dure par rapport au règne actuel de l'enfant-Roi. En ce qui me concerne, ayant vécu mon enfance avant cet avènement, j'en ai tiré un enseignement précieux qui, peut-être, semblera également suranné à bien des jeunes d'aujourd'hui : que l'éducation et les études sont primordiales et qu'il importe de les pousser le plus loin possible, en fonction des capacités de chacun. Car l'éducation ne sert pas qu'à se positionner en vue d'obtenir un boulot, elle permet de s'enrichir l'esprit et, sans doute, à mieux se connaître en tant qu'être humain. Un gamin lancé trop tôt dans la vie dite "active" le regrette souvent par la suite et les cas de personnes reprenant les études tant bien que mal par la suite sont légion...
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Ce livre m'a paru longtemps plus ambigu, comme hésitant pendant la première moitié, puis il s'est rapproché du style et de la logique de la Comtesse de Ségur qu'on connait bien: les méchants sont punis ou convertis, les gentils récompensés.
Nous retrouvons comme personnage l'enfant Gaspard, intelligent et attiré par l'école; son frère, travailleur qui veut reprendre la ferme; leurs parents et le riche patron de l'usine.
Des coeurs fermés vont s'ouvrir et se combler d'amour.
Finalement tout fini bien.
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D'après Wikipédia, c'est un roman balzacien... voilà un bien grand mot.
Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de mes lectures de mon enfance sur cette auteure, mais il me semble bien que c'est toujours la même veine : c'est très très moralisateur.
J'ai été un peu étonnée au début de ma lecture, le récit est principalement fait de dialogue, on est presque dans la pièce de théâtre par moment.
Les représentations sont très manichéennes, et j'ai l'impression que c'est beaucoup trop simpliste, même si cette lecture ne s'adresse pas à des adultes.
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Mon petit plaisir d'enfance. Deux enfants, très différents, ont une vision opposée de l'école. Tout deux sont attachants, tout deux ont raison, tout deux savent ce qu'est le bonheur. Mais lequel est aimé?
Une belle oeuvre pour la jeunesse, pleine de bons sentiments, mais sans être trop mièvre.
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C'est un livre que j'ai lu plusieurs fois lorsque j'étais enfant. La lecture de ce roman jeunesse siéra parfaitement à un enfant intelligent et qui aime l'école, issu d'un milieu défavorisé, il s'identifiera à Gaspard, le personnage central.

Le roman contient les émotions nécessaires pimentant le récit pour qu'on se laisse entraîner volontiers dans la trame, où l'on retrouve la violence du père, les conflits... le récit se fait dans la découverte du monde de l'école (de l'époque) par Gaspard, puis de l'industrie naissante.

La comtesse de Ségur charme par ses ingénuités plus qu'elle ne nous instruit par ses leçons de morale. Mais les illusions naïves que répandent son histoire se dissiperont aisément dès lors que l'enfant subira quelques expériences immanquables, et elles sont compensées par l'encouragement au travail que fait ce livre.
Ainsi, avec la Fortune de Gaspard, la comtesse nous livre un bon roman d'initiation pour les enfants.
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Cette semaine, c'est retour en enfance, avec, entre autres, la relecture de certains Comtesse de Ségur. Ce mardi 6 avril, j'ai sélectionné La fortune de Gaspard, l'histoire de deux frères aux aspirations totalement opposées : si Lucas, au coeur bon et généreux, aime le travail à la ferme et ambitionne d'y rester auprès de ses parents, Gaspard est quant à lui décidé à faire fortune et à avoir des entreprises, à l'image de son modèle et futur mentor, dont il rejoint les équipes dès l'âge de 16 ans. Gaspard gravit un à un les échelons de la réussite et parvient à dépasser ses objectifs les plus fous. Mais il réalise peu à peu que tous ces succès ne le comblent pas totalement. C'est alors que la jeune Mina entre en scène, lui apprenant à poser un nouveau regard sur sa vie...
Dans ce roman, la Comtesse met en garde, parfois un peu trop lourdement, contre les ambitions dévorantes et une richesse excessive qui peuvent faire perdre de vue l'essentiel. Gaspard, dont l'orgueil ne cesse d'être nourri par sa grande intelligence, ne rêve que de s'enrichir, craint la concurrence et devient froid et calculateur.
Sa véritable fortune sera de rencontrer les personnes qui sauront toucher son coeur et l'ouvrir à d'autres valeurs.
Si certains pans de l'histoire sont certes datés et feraient grincer quelques dents aujourd'hui, qu'un côté moralisateur entêtant martèle le point de vue de la Comtesse sur les thèmes qu'elle développe, et qu'une certaine naïveté des sentiments prête à sourire, il reste néanmoins de ces leçons qui demeurent pertinentes : Toute la richesse du monde ne comblera jamais le coeur de celui ou celle qui n'a personne avec qui la partager.
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Le plus mature des romans de la comtesse, celui qui est le plus destiné à l'adolescence et aux jeunes adultes, et celui qui convient le moins aux enfants. Roman de l'industrie, roman de l'importance du savoir livresque, roman aussi des sains travaux des champs, ce livre, comme tous ceux de la comtesse, a aussi de forts accents chrétiens. La figure de Mina est particulièrement gracieuse et touchante.
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