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Du jour au lendemain, Hank décide que c'en est fini, de la France, des taxes, des impôts. Plus de bureau, de réunions, de paperasse et toutes « ces absurdités que les êtres humains avaient inventées pour se donner l'impression d'exister.  »
Il emmène sa femme Alma et ses trois enfants en bas âge loin de toutes ces contraintes. Direction l'Espagne.

Avec une bonne dose d'humour, l'auteur nous convie à une étrange saga familiale où Lino le bébé de la bande ressemble à s'y méprendre à un alcoolique accro à ses 250 ml de lait, Marvie, huit ans joue les tyrans d'honneur, Lillirose, quatre ans, fait de son mieux pour être aussi grande que sa soeur. Et Hank pendant ce temps, sombre dans une obsession sexuelle pathétique suite à une année d'abstinence. Alma quant à elle revendique son caractère, son féminisme et ses idées bien tranchées sur divers sujets actuels.

C'est un roman d'une famille comme les autres en somme. Avec ses hauts et ses bas, ses forces et ses faiblesses. Si l'auteur fait preuve d'humour, je suis restée de marbre la majorité du temps. Chacun son humour après tout. J'ai lu ce livre sans réel plaisir, sans ennui non plus, les sites touristiques de cette famille, leurs déboires et misères ne m'ont pas passionnée. La fin par contre vaut le détour et remonte mon appréciation générale sur ce gang du biberon.

#LeGangdubibron #NetGalleyFrance


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C'est une farce, un monologue, tenu par un père de famille désabusé, et encombré par deux fillettes et un nourrisson qu'il adore et une épouse, tendrement appréciée aussi mais que son militantisme féministe tient à distance. C'est pour cette raison que l'époux doit retourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de proférer la moindre remarque, et ce prudent exercice ne suffit pas toujours.

Rêvant d'un ailleurs plus exaltant, et voulant faire la preuve de sa capacité de décision, il décide d'un départ quasi immédiat. L'Inde est un peu trop hors de portée pour une escapade de huit jours, mais l'Espagne est là, tout prêt.

C'est drôle et tragique à la fois. le comique de réplétion marche bien, comme le récurrent biberon de 250 ml qui vient à bout de l'alarme tonitruante issue du larynx du bébé, ou les erreurs de prononciation de la plus petite, ou encore les gags mis à l'ignorance de l'espagnol.

On sourit, on s'attendrit jusqu'à la dernière partie qui évoque des lendemains moins sereins…

Le roman relit avec plaisir, l'intrigue est bien menée, et le personnage est sympathique. Fin un peu brutale.

Buchet-Chastel 3 février 2022 224 pages
#LeGangdubibron #NetGalleyFrance

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Je remercie chaleureusement Buchet-Chastel pour l'envoi, via net galley et avant première, du roman le gang des biberons de Philippe Ségur.
Pas facile d'être une famille moderne dans une société patriarcale finissante.
Alma, la mère, milite à un mouvement féministe radical, et vient de donner naissance à Lino. Elle veille jalousement sur Marnie, une surdouée de huit ans, et Lilirose, un tyran à bouclettes équipé d'une sirène vocale retentissante.
Hank, le père, prend avec recul et une bonne dose de roublardise le discours révolutionnaire de son épouse. Il a des envie d'ailleurs..
Un soir, il parvient à convaincre Alma de partir dès le lendemain sur les routes espagnoles, sans GPS ni téléphone.
Les péripéties vont se succéder et les parents découvrir qu'ils ont emmené trois petits terroristes avec eux en voiture..
Le gang des biberons est un roman que j'ai eu envie de lire rien qu'en lisant le titre :) Puis j'ai lu le résumé et il me tentait encore plus.
J'ai pris plaisir à découvrir cette épopée familiale en compagnie de Hank, un père de famille qui a envie de partir à l'aventure avec femme et enfants.
Sa femme, c'est Alma. Elle a des idées de féministe, ne supporte pas le patriarcat, et elle n'y va pas avec le dos de la cuillère ! Je ne peux pas dire que ce soit mon personnage préféré dans ce roman, mais elle ne laisse pas indifférente même si parfois elle est un peu agaçante.
Hank et elle forment un duo complémentaire. Il l'aime, il essaye de se faire tout petit, de laisser passer l'orage quand il y a besoin. Je n'ai pas toujours accroché avec Hank mais lui aussi est un personnage intéressant.
Et puis, dans ce roman, il y a trois enfants. Trois petits terroristes lol Ce sont juste des enfants de maintenant, capricieux, exigeants.
J'ai aimé la façon de l'auteur de parler de ses trois bambins : Marnie, une futur ado de 8 ans, surdouée et qui a un sacré caractère ; Lilirose qui a tendance à activer la sirène quand elle n'a pas ce qu'elle veut ou qu'elle est contrarié et Lino, le bébé qui a lui aussi un caractère bien affirmé pour son très jeune âge.
Jamais je n'aurais eu idée de faire un voyage pareil, certes "seulement" en Espagne.. Mais sans préparation, à l'arrache, avec trois enfants dont un bébé, pas de portable.. Faut avoir du cran.. Ou être totalement inconscient lol
Le gang des biberons est une bonne peinture de notre époque actuelle.
L'histoire, simple en soi, est bien ficelée.
Il y a de l'humour, parfois un peu noir.
J'ai été surprise par le dénouement, je ne m'attendait pas à cette fin.
J'ai apprécié ma lecture, et je le note quatre étoiles. N'hésitez pas à le découvrir à votre tour :)
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J'aime beaucoup l'aisance d'écriture et l'humour distillé par P.Ségur; je suis donc heureuse d'avoir reçu ce roman et j'en remercie les Edts Buchet-Chastel et Babelio .
Ce titre, assez cocasse ne pouvait n'être chez cet éditeur qu'une aimable pochade.
Hank est un père de famille fatigué, las de son travail, de ses 3 enfants qu'il adore (ils sont très jeunes, très intelligents, très bruyants) de son épouse Alma, qui a adhéré au FUCK, un mouvement féministe radical qui prône l'homme "déconstruit" et qui le fruste sexuellement depuis un bon moment.
Sur un coup de tête il part à l'aventure avec sa famille, ce sera Calcutta, en fait ils iront en Espagne à l'aventure sans téléphone ni autre moyen de connexion.
S'ensuivent des aventures qui les mèneront à Gibraltar. Et retour...
C'est une satire de la société, des dérives féministes, de l'enfant roi, du tourisme de masse, on dirait du Houellebecq version drôle.
Mais le sérieux reprend les rênes pour une fin pas du tout conforme à ce qui n'aurait été qu'un charmant divertissement.
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Etrange roman, présenté comme un roman humoristique qui comporte effectivement de l'humour auquel je n'ai pas du tout été sensible !

Un couple décide de partir en voyage en Espagne du jour au lendemain avec leurs trois enfants : 8 ans, 4 ans et 9 mois ! La mère est une hyper féministe, le père est débordé de soucis, la fille ainée est surdouée, la cadette est colérique et bruyante quant au bébé tant qu'il est gavé tout va bien !

Bien évidemment il leur arrive plein de mésaventures et autres désagréments mais je n'ai pas réussi à rire car il y a un tel sentiment de dépression et de tristesse en arrière-plan que j'avais plutôt envie de poser le livre !

Les adultes sont tellement coincés dans leur rôle de femme et de patriarche, avec leurs attentes et leurs incompréhensions que la fin ne m'a pas étonnée du tout ! J'ai terminé ma lecture assez mal à l'aise.

#LeGangdubibron #NetGalleyFrance

Challenge Riquiqui 2022
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Etrange roman où il ne se passe pas grand chose mais qui nous entraîne dans le sillage de cette famille qui sous l'impulsion du père, part au hasard de la route. Destination l'Espagne, car la frontière est proche. Ses rêves d'évasion ne peuvent guère aller plus loin.
S'en suivra un périple, plutôt amusant, d'une semaine pour cette famille assez atypique. le père n'aura qu'une idée, retrouver un peu d'intimité avec sa femme, féministe convaincue. Les enfants seront un frein, involontaire, à cette idée fixe. Les enfants ne sont pas des "terroristes" comme présentés en 4e de couverture. Pas de gang non plus, mais des biberons oui! Ils sont plutôt plaisants ces mômes, le problème ce sont les parents.
Quelques aventures plus loin hôtels, restaurants, routes introuvables... Nos touristes sont bien surpris. On devine aisément ce qui se passe.
Un roman qui m'a finalement conquis par la manière dont le sujet est traité, une pointe d'humour et une fin comme un léger uppercut qui laisse groggy.
Une fable sur notre monde, amusante par son traitement. Mais finalement tellement cruelle.
Merci à babelio et à Buchet-Chastel pour cet envoi.

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Je pensais lire un roman comique, un peu déluré sur une famille tout ce qu'il y a de normal, tout ce qu'il y a de taré, je pensais sourire, me reconnaître un peu, assimiler des situations à mon entourage. Ça avait l'air sympa.
Ce roman n'a rien d'une comédie, c'est une tragédie avec un ton légèrement humoristique mais avec beaucoup trop de caricature.
Forcément la mère féministe est agressive et cyclothymique. Ça aurait été trop demandé que ce personnage soit juste une femme qui enseigne l'égalité à ses enfants et leur prouve que tout est possible, quelque soit leur sexe. Non, forcément il fallait en faire une hystérique bipolaire.
Les enfants, à part le nourrisson, n'ont pas du tout un comportement de leur âge en particulier la cadette de 4 ans qui, soit déforme tous les mots, soit tient un discours philosophique à la prononciation parfaite.
Ça m'a vraiment gêné dans ma lecture, impossible de sourire aux bons mots du narrateur, j'ai trouvé cette lecture trop pesante. Sentiment accentué par un final tragique incompréhensible.
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Je sors totalement emballée de cette lecture ! L'histoire de ce couple, Alma et Hank, qui partent à l'aventure avec leurs 3 enfants sur les routes espagnoles m'a réellement charmée.
J'ai énormément ri...La diction de la petite Lilyrose et sa façon de rebaptiser son poupon Jean-Marie en "Djan-Mahy".....j'ai ri à haute voix à plusieurs reprises...Et l'humour noir de Hank, sa façon de voir la vie, sa sournoiserie pour essayer d'obtenir les faveurs de sa femme m'a également bien fait sourire....
L'appartenance d'Alma au mouvement FUCK fait aussi réfléchir aux injonctions et aux contradictions de la femme moderne. On le retrouve dans sa position de mère et de compagne.
La fin m'a d'abord lancé un peu choquée, puis interrogative, et ensuite logique...Elle est à l'image de ce livre, elle est pleine de surprise...
En tout cas une très très belle surprise ! A lire !
Merci à Netgalley et Buchet Chastel pour cette lecture.
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Comment définir ce roman, ce road movie familial, ce Thelma et Louise revisite ?

C'est le long monologue d'un père en recherche d'un ailleurs meilleur et qui apprend le « ici et maintenant »

L'auteur y exploite un brin d'humour (quelquefois répétitif) mais surtout décrit des personnages trop outranciers (cette mère féministe et ridicule, cette petite de 4 ans qui fait des phrases complexes en zozotant, ce bébé glouton trop glouton)

Pourtant, j'ai souri à certaines situations cocasses, à des réflexions sur la parentalite mais surtout, je voulais savoir comment se passerait le retour de cette parenthèse enchantée,
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Envie d'une virée en voiture sur les chapeaux de roues ? Alors embarquez avec Hank le dépressif impulsif, sa femme, (non surtout pas cette formule, Alma est une féministe radicale et parfois Hank se perd un peu dans ses injonctions contradictoires...), disons la mère de leurs enfants , Marnie, huit ans, Lilirose quatre ans et le petit dernier Lino, neuf mois. Une semaine sans téléphone ni GPS sur les routes d'Espagne pour se retrouver en famille, pour se retrouver en couple (mission quasi impossible) sur les routes d'Espagne.
Toute l'épopée est relatée du point de vue du père et sa vision des enfants, à la fois pleine de tendresse mais aussi de lucidité est follement réjouissante Ainsi parlant du bébé : "Une splendide bedaine d'un demi-litre me garantissait son innocuité pour quatre bonnes heures".
Mais Hank ne se donne pas le beau rôle pour autant et sa description des différentes tentatives pour renouer charnellement avec Alma ,tout en ayant auparavant tenté de neutraliser ses enfants ,est hilarante.
J'ai d'ailleurs beaucoup ri (et cela m'arrive rarement) à la lecture de ce roman qui fonce à toute allure et fustige au passage nos illusions et notre société pour le moins décadente : "Un groupe de supporters de foot, vêtus de vert et blanc, maniant drapeaux, fanions et banderoles, venait droit sur nous en braillant à pleins poumons. Une vision qui donnait toute sa signification à la thèse du suicide de l'humanité à l'ère de l'anthropocène. "
Car la noirceur de la vision est sous-jacente dans ce roman qui reprend les codes du voyage à l'étranger pour mieux critiquer ce que nous croyons être "normal". Un roman mémorable et jouissif.

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