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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre m'a été proposé dans le cadre d'une masse critique privilégiée et je remercie Babelio ainsi que l'édition Bayard Jeunesse pour cet envoi.

J'ai souhaité le lire pour deux raisons :
- le titre : en effet, ce n'est pas tous les jours que l'on retrouve le mot « kaléidoscope ». Cela m'a tout de suite rapporté à des souvenirs d'enfance avec ces beaux fragments colorés qui changent selon la position de l'objet (et/ou comment il avait été bien secoué avant). Je ne savais donc pas vraiment à quoi m'attendre mais ce titre m'évoquait un voyage avec de nombreuses histoires.
- La couverture : celle-ci évoque la mer et les voyages avec, autour du bateau, une illustration représentant ce que l'on peut apercevoir quand l'on regarde dans un kaléidoscope. Ce livre étant indiqué comme un « roman illustré », j'avais très envie de découvrir les nombreux dessins qu'il promettait.

Ce livre comprend trois parties : « Le matin », « L'après-midi » et « Le soir ».
Les chapitres sont très courts (3-4 pages). Chaque chapitre nous propose une histoire fantastique différente. On pourrait penser qu'il s'agit ici de nouvelles toutes indépendantes les unes aux autres. Ceci pourrait être vrai. En effet, je pense que si n'importe qui lit un chapitre au hasard, il n'aura aucun mal à comprendre ce qui s'y passe sans être perdu.
Or, ce n'est pas vrai. Un seul élément ne change jamais : James est toujours présent.

James est l'ami du narrateur.
Le roman est écrit à la première personne sans jamais mentionné de nom. Nous savons tout de même au début du roman que la narrateur a fêté son treizième anniversaire et qu'il va à l'école.

Au fur et à mesure de notre lecture, nous observons les aventures des deux amis qui vont sur la lune, rencontrent un dragon, un géant, découvrent une île ou encore le moyen de communiquer avec les esprits. Comme indiqué précédemment James est toujours présent mais sous différentes formes.

Petit à petit, et au fur et à mesure que la journée passe (rappelez vous des trois parties du livre), et malgré les histoires complètement différentes selon les chapitres, il y a une chronologie de la psychologie du narrateur : le matin, les aventures sont insouciantes ; l'après-midi, elles le sont beaucoup moins, il y a quelques soupçons de peur, d'étrange... ; et le soir, il ne fait aucun doute que notre narrateur a subi la perte, l'abandon, le départ ou encore le deuil de son ami.
C'est en cela également que l'on ne peut dire qu'il s'agit de nouvelles et que l'on voit à quel point l'auteur a pu travailler son livre. C'est remarquable.

Je dois tout de même vous avouer qu'à la fin de ma lecture, j'ai été totalement perplexe. Les histoires étaient très bien individuellement mais je ne comprenais pas où l'auteur voulait nous emmener. Ce n'est qu'avec du recul et une nuit de sommeil que j'ai compris ce que je viens de vous énoncer ci-dessus.

L'idée du kaléidoscope est donc excellente et cela laisse supposer ou imaginer à notre tour ce qui a pu se passer. J'aime à penser qu'à chaque fois que le narrateur, ayant perdu son ami James, en regardant son kaléidoscope, s'imagine de nouvelles aventures avec son ami disparu.

Pour terminer, il faut également prendre le temps de regarder les illustrations de l'auteur qui sont très belles et bien travaillées en noir et blanc, sûrement au crayon ou au fusain. Il y en a de nombreuses :
- à chaque début de chapitre : une illustration relative au récit qui sera énoncé.
- à chaque fin de chapitre : une illustration de ce que l'on pourrait voir dans un kaléidoscope – ou, peut-être, est-ce que le narrateur a vu dans le kaléidoscope et qui lui a permis d'imaginer l'histoire décrite dans le chapitre... Nous ne saurons jamais !
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Ce livre est extrêmement difficile à décrire.
L'ai-je aimé ? Oui.
Ai-je la moindre idée de ce dont il s'agit ? Non.
Il était inattendu, effrayant et troublant, mais en même temps absolument captivant.
Pour être honnête, je ne suis pas sûre qu'il soit approprié ou engageant pour le jeune public visé et je pense en fait que je le recommanderais surtout aux ado/adultes, malgré le protagoniste préadolescent/enfantin.
Selznick, qui a déjà écrit des oeuvres remarquables, rédige un livre complexe, où les thèmes et les métaphores ne demandent qu'à être explorés. Un recueil d'histoires courtes, traitant de l'amour, de la disparition, de la tristesse, du deuil. Dans presque toutes les histoires, on croise James, personnage ensorcelant. C'est vraiment un kaléidoscope d'histoires et d'images, fragmentées, pas tout à fait cohérentes, en tout cas, personnellement, je n'ai pas toujours trouvé le lien, s'il y avait un....
Un livre de Selznick ne serait pas un livre sans ses illustrations. Ici, il prend une illustration et la transforme d'abord en une image kaléidoscopique, ne révélant pas l'image réelle qu'après-avoir tourné la page. L'habileté du dessinateur est éblouissante. Les images sont remplies de lumière et sont reconnaissables (pas toujours très évidents, j'avoue) dans l'image du kaléidoscope. Je me suis retrouvée à m'attarder entre les deux images avant de lire chaque chapitre.
Tout comme les miroirs et les morceaux de verre colorés réarrangent et fabriquent le monde, cette série de nouvelles de Brian Selznick réarrange les vies et les interactions de deux jeunes garçons. Mais au centre de chaque histoire, nous trouvons l'amour, l'amitié, le chagrin et l'espoir. Une lecture surprenante !
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Allô, allô James ! Quelles nouvelles ?


Je ne sais pas si c'est le temps, les actualités ou les deux…mais en ce moment, je n'arrive plus à m'enthousiasmer.
Pourtant, ça s'annonçait bien avec ce livre de Brian Selznick, offert par les Editions Bayard et l'opération Masse critique, que je remercie.

Formellement, on tient là un bel objet. Beau papier épais, textes illustrés…ça donne envie d'aimer, mais...

Je suis passé à côté de ce triptyque composé de courts chapitres de quelques pages.

L'ensemble retrace les phases d'une journée (Le matin, L'après-midi, le soir), au travers d'histoires a priori éclatées et sans rapport les unes avec les autres, à l'exception d'un point commun à la plupart : la présence d'un certain James qui comme chez Verlaine, n'est, chaque fois, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, tour à tour, ami du narrateur de 13 ans l'accompagnant au-delà des colonnes d'Hercule…jusqu'à la Lune (ah oui, quand même ! Alors Pesquet, on la ramène moins, là ?!), géant l'envoyant effectuer un voyage polaire au fond d'une poche…Le tout est très sibyllin, jusqu'à ce qu'on réalise que James est dans la tête du conteur, un peu à la manière de Hobbes le tigre en peluche, pour Calvin.

Tout ceci est bel et bon, mais si j'ai admiré l'agencement à la fois solide et fragmenté qui renvoie au titre de l'ouvrage, j'en suis venu assez vite à me désintéresser de ces histoires sans grand relief. Un exercice de style intéressant, mais qui selon moi, tourne un peu à vide.

Bon, sur ce, je retourne faire la queue à la station-service, en attendant la fin du monde.
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Je remercie Babelio et les éditions Bayard jeunesse pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération masse critique jeunesse.
Bryan Selznick est un auteur que je connais, j'ai déjà lu le Musée des merveilles et les marvels que j'ai beaucoup aimé et pour lesquels j'ai eu le privilège de rencontrer l'auteur chez Babelio en décembre 2017.
Je sais le long travail que nécessite un roman graphique, j'étais curieuse de découvrir celui-ci car la couverture du livre avec ce bateau mélange de galère et de drakkar me laissait imaginer des aventures lointaines.
Le livre est divisé en trois parties intitulées : le matin, l'après-midi, le soir.
Ce sont de petites nouvelles sous forme de contes , les deux personnages principaux sont des enfants, celui qui raconte a treize ans et son ami s'appelle James.
Si j'ai beaucoup aimé l'écriture poétique de l'auteur , je n'ai pas été sensible aux dessins géométriques qui parsèment le livre.
L'auteur explique qu'il a commencé à faire des dessins abstraits pendant les premiers mois de la pandémie parce qu'il avait le "sentiment que le monde volait en éclats".
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Recueil de courtes histoires sans véritable lien entre elles, cet ouvrage est illustré par l'auteur. J'aime énormément ce qu'il dessine et on peut d'ailleurs le retrouver sur certaines couvertures que vous connaissez tous ! 🪶

L'idée c'est de faire un kaléidoscope et donc de ne pas avoir de fil conducteur. On retrouve cependant quelques thèmes répétitifs : la mort, la tristesse, la solitude, l'amitié, le temps ✨

Le narrateur est un pdv interne mais il varie au fil des pages, si bien que j'étais un peu perdue. En fait il faut prendre chaque histoire séparément et ne pas chercher de lien comme j'ai voulu le faire 😅

Bref pour moi qui aime la logique et qui aime quand les histoires ont une trame … c'est raté. Je reste sur une sensation d'inachevé. C'est un peu trop perché pour moi 🫠 Après, ça reste du jeunesse. Lire une histoire au coucher par jour, peut être que ça passe mieux. Mais pour moi qui l'ai lu d'un coup… non 😂
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