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4,16

sur 331 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un gros coup de coeur pour ce roman graphique. L'histoire est très bien menée et nous plonge dans le dessous des musées. Les thématiques sont un peu sembable au premier roman de l'auteur (L'invention d'Hugo Cabret) mais à la fois complètement différente. Il est bien fait pour les enfants qu'on veut "confronter" en douceur au handicap (ici la surdité).
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Après le succès de L'invention d'Hugo Cabret, les éditions Bayard nous proposent de découvrir un autre chef-d'oeuvre de Brian Selznick : Black out.

1977. Alors qu'il vient de perdre sa mère, Ben est recueilli par son oncle et sa tante. En fouillant les affaires de sa mère, il trouve un livre et sur la première page de celui-ci, se trouve un étrange message « Pour Danny ». Et Si Danny était ce père qu'il ne connaissait pas ?

1927. Rose est une petite fille sourde, surprotégée par son père. En secret, elle rêve de liberté, jusqu'au jour où elle décide de partir de chez elle.
Deux personnages, deux époques différentes et pourtant le destin de Rose et de Ben semble lié.

Brian Selznick m'avait déjà conquise avec L'invention d'Hugo Cabret, je savais qu'il en serait de même avec Black out. Comme dans son premier roman, texte et image se mêlent pour donner à l'histoire une dimension cinématographique. Cependant contrairement à L'invention d'Hugo Cabret nous avons deux points de vue : Brian Selznick qualifie lui-même ses romans de "roman en mots et en images". Dans Black out, les mots et les images s'altèrnent en fonction des héros : les mots sont pour Ben et les images pour Rose, avant que les deux finissent par se mêler.
Je craignais de ne pas vraiment suivre l'histoire dessinée mais les illustrations sont tellement bien faites que l'on devine facilement les mouvements. Brian Selznick arrive à insuffler de la vie à ses images. La partie illustrée donne un charme considérable au roman, qui se démarque des livres qui peuvent sortir aujourd'hui. Concernant l'histoire racontée avec des mots, l'auteur nous montre, une fois de plus, toute la poésie dont il est capable.
Ben m'a beaucoup fait penser à Hugo Cabret : un jeune orphelin, seul, qui cherche à résoudre un mystère concernant son passé. Mais la comparaison s'arrête là. le décor est différent puisqu'ici l'action se déroule à New York, et surtout, Brian Selznick a su se renouveler tout en gardant le principe du livre mi-imagé, mi-raconté.
Pour conclure, je dirais que Black out est un véritable conte, à dévorer en un soir, à la lumière d'une lampe de poche.


Lien : http://alittlematterwhatever..
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Dans ce roman, nous suivons 2 personnages à 2 époques différentes. Tout d'abord, Rose en 1927 et ensuite, Ben en 1977.

Rose est une jeune fille sourde-muette. Elle rêve d'une mystérieuse actrice qui se révèle, au final, être sa mère. Elle collectionne tous les articles de presse la concernant. Un beau jour, elle décide de partir sur ces traces et de la rejoindre à New-York.

Ben, quant à lui, vient de perdre sa maman et vit chez son oncle et se tante, étant donné qu'il n'a jamais connu son père. A force de recherche, il finit par trouver un livre dans la chambre de sa mère avec une mystérieuse dédicace. Il va alors décider de se lancer à la recherche de la personne ayant dédicacé le livre, qui pense être son père, et part lui aussi à New-York.

Existe-t-il un lien entre Rose et Ben malgré les années qui les séparent ? Leurs chemins vont-ils se croiser ?


Mon avis

Ce roman est vraiment magnifique et très original.

La partie concernant Rose est toute en images, alors que celle concernant Ben est écrite.

Les illustrations sont splendides. Pas besoin de mots pour comprendre la vie de la petite fille.

Ces 2 jeunes gens sont attachants et touchants de par leurs histoires respectives.

Malgré les 634 pages du livre, il se lit très vite du fait des illustrations.

Ce roman est une belle découverte que je ne regrette absolument pas.

J'ai beaucoup aimé !

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Magnifiques textes et images avec deux histoires qui s'entremêlent en quête d'identité et de reconnaissance. L'auteur aborde avec ces personnages touchants le thème de la surdité mais nous avons surtout ici le récit de Ben et Rose perdus au milieu des étoiles et animés d'une curiosité et d'une soif de l'autre.
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L'autre jour, en me baladant sur Booktube, je suis tombée sur la vidéo d'un bibliothécaire qui présentait Black Out (réédité sous le nom « le musée des merveilles »), de Brian Selznick. J'avais déjà brièvement entendu parler de ce livre comme étant un bon livre, mais je n'avais jamais eu l'occasion de l'ouvrir. A entendre ce bibliothécaire en parler, cela m'a tout de suite donné envie de le lire, et comme je l'avais justement en rayon dans ma bibliothèque, ni une ni deux, je me suis plongée dedans.

La première chose que je peux dire, c'est qu'il ne faut pas se fier à son épaisseur. Ce livre se lit en fait très très vite. Genre en une heure on a déjà avalé presque 300 pages. Comment est-ce possible me direz-vous ? Et bien je vous laisse mariner quelques minutes, le temps de vous parler de l'histoire en elle-même et je reviendrai sur ce phénomène un peu plus loin.

L'histoire donc. Nous suivons deux personnages différents, évoluant chacun à cinquante ans d'intervalle. le premier, c'est Ben, nous sommes en 1977. Ben est sourd d'une oreille de naissance et suite à un accident, il perd l'usage de son autre oreille. Il a perdu sa maman quelques mois plus tôt et n'a jamais connu son père. Il ne sait même pas comment il s'appelle. le deuxième personnage, c'est Rose. Avec elle, nous sommes en 1927. Et elle est sourde elle aussi. Au fil des pages, leurs deux histoires vont se lier, se répondre, se croiser, chacun des personnages suivant plus ou moins le même chemin, à cinquante ans d'intervalle.

L'histoire en elle-même est intéressante, touchante. Mais à mon sens ce n'est pas tant l'histoire qui rend ce livre particulier, mais plutôt sa forme. En effet, chacun des personnages est raconté d'une façon différente. Ben se raconte avec des mots, à la première personne. Rose, quant à elle, se raconte uniquement en images en noir et blanc. Les seuls mots qui figurent dans l'histoire de Rose, ce sont les titres de journaux ou des livres qu'elle lit, les panneaux qu'elle voit, mais c'est tout. Ce qui explique que ce livre se lise aussi vite !

Les illustrations racontant l'histoire de Rose sont précises. Elles possèdent une grande force d'évocation, elles transmettent une émotion. L'auteur, grâce à un jeu de zoom sur des détails, nous montre ce qu'il faut repérer, l'élément à ne pas louper pour bien comprendre. Il s'arrête sur les expressions du visage de Rose, pour nous montrer ce qu'elle ressent. Il se passe énormément de choses dans ces pages uniquement dessinées.

Les mots racontant Ben, de leur côté, décrivent à leur manière tout ce que Ben vit, voit, ressent. Là encore, le vocabulaire est précis, les émotions sont bien présentes. Son histoire se lit vite (la mise en page fait que certaines pages sont parfois très courtes), elle est fluide.

C'est un très beau livre que nous offre là Brian Selznick, une belle histoire, racontée d'une façon originale. On termine ce livre comme on le commence, avec douceur, sans se rendre compte qu'il ne nous a fallu que quelques heures pour arriver au bout des 600 et quelques pages qui le composent. C'est beau, c'est poétique. On en redemande.

J'ai bien envie de lire L'invention d'Hugo Cabret du coup !
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1927 : une petite fille sourde part à New York pour suivre la trace d'une célèbre actrice. 1977 : un petit garçon en deuil de sa mère part à New York sur la trace de son père.
Bien sûr, le croisement va avoir lieu. Et le lecteur attend. Savoure. Déguste. Car les livres de Brian Selznick sont des oeuvres d'art que l'on admire longuement. le graphisme crée la narration, le texte et l'image se rejoignent, et la création originale impressionne.
Quel talent de d'alterner ainsi le texte et l'image, de générer des ponts, de provoquer ainsi tant d'émotions ! Les oeuvres de l'auteur ne se résument pas et, finalement, l'histoire importe peu. Car c'est bien tout l'exercice narratif qui subjugue totalement le lecteur. Vraiment, une grande oeuvre.
A dévorer d'une traite et à relire ensuite pour en savourer le moindre trait, le moindre mot.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..
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Tout comme 'Les Marvels', j'ai adoré 'Le musée des merveilles', qui alternent conte et dessins. Dans celui-ci, Brian SELZNICK aborde le thème du handicap et plus particulièrement de la surdité.
Son univers est vraiment envoutant. Je vous invite vivement à découvrir ce que fait Brian SELZNICK, c'est une pure merveille.
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Dans ce roman tout marche par alternance de 2 avant de se rejoindre : 2 histoires, 2 enfants, 2 époques et 2 choix narratifs (dessins et texte).
On suit avec le texte, Ben en 1977 part à la recherche de son père et avec les images « muettes », Rose en 1927 part à la recherche d'une actrice. Si l'histoire est d'aspect plutôt banal a priori, le format particulier ainsi que la place du handicap, en font une pépite.
Ce roman tout doux se lit très vite. Les dessins sont des crayonnés en noir et blanc. Tous les détails passent avec du clair-obscur, avec les nuances de gris. J'aime le fait qu'on voit les traits de crayon comme si c'était du « gribouillage » alors que c'est très précis. On a souvent des séries de zooms et dézooms qui permette une belle immersion. le texte est fluide et donne aussi un aspect tout doux à l'histoire.
Pour ne pas spoiler, j'ai restreint au maximum la présentation de l'histoire. Mais il faut savoir que les thèmes abordés sont loin d'être doux et qu'il aurait été facile de tomber dans la complainte, le misérabilisme… pour présenter la vie de ses deux enfants ainsi que celle d'un troisième rencontré en cours de route. J'ai été impressionné par le contraste entre le cocon dans lequel on se sent et les vies dures dont on parle.
Ce roman c'est avant tout une sublime atmosphère où grâce à une ambiance chaleureuse et mystérieuse, on suit une histoire qui aurait pu tomber dans le pathos, avec une grande douceur.
A mettre entre toutes les mains
Merci babelio et Bayard pour cette superbe lecture
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Le livre est gros, certes. Il peut faire peur aux enfants ou aux ados, certes. Mais une fois plongé dedans, impossible de le lâcher malgré son poids. Déjà connu pour le fantasmagorique "L'invention de Hugo Cabret", Brian Selznick nous replonge dans un roman illustré (ou un album à texte) et nous conte deux belles destinées.
1977 : Ben vient de perdre sa mère dans un accident de voiture. Il vit chez sa tante et son oncle et trompe sa peine et son ennui grâce à un petit coffret de bois aux multiples compartiments, que sa mère et lui ont rempli au fil des ans avec des objets apparemment insignifiants. Ben n'a jamais connu son père, sa mère est toujours restée évasive, à tel point que le jeune garçon croit que Major Tom, le personnage de la chanson "Space Oddity" de David Bowie, est son géniteur (clin d'oeil touchant pour moi qui suis fan). Mais suite à un événement inattendu, Ben est persuadé que son père est à New York et décide de s'y rendre.
1927 : Rose est une petite fille esseulée, qui construit des maquettes de monuments de New York pour tromper son ennui. Elle est fascinée par la carrière d'une comédienne du muet, qui s'apprête à monter sur les planches pour la première fois. Rose décide de s'enfuir afin d'aller voir son idole (et un peu plus...) à New York.
L'histoire de Ben est racontée en mots, celle de Rose en images. Si au départ, les deux récits sont distincts, ils vont bientôt s'enchaîner, se répondre, jusqu'à être imbriqués l'un dans l'autre. Les illustrations sont absolument fascinantes avec des zooms ou des "dézooms" qui accentuent le suspens de l'histoire. Une très belle histoire de transmission, de passage qui m'a beaucoup touchée. La force des mots, le pouvoir des dessins...
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Ce livre c d'la BOMBE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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