La lecture de ce roman m'a quelque peu «laissée sur ma faim». D'une écriture sobre et utilisant formulations, patois et vocabulaire régional, j'ai retrouvé l'atmosphère bien connue de la ferme landaise et de l'environnement local familier. J'ai apprécié les descriptions de la vie simple et communautaire, des règles strictes d'éducation en même temps que le respect des «anciens», des pratiques et une sensibilité paysanne forte dans ce qu'elle a de belle humanité. Je me serais volontiers dispensée des longues narrations des batailles détaillant tant les parcours que les jours et les noms des bataillons et des généraux et autres colonels aux commandes des assauts qui, je trouve, n'apportent rien au récit. Ils témoignent néanmoins d'une documentation recherchée sur la 1ère guerre mondiale. En fait, je ne m'attendais pas à ce que ces informations, cartes et annexes historiques prennent le pas sur la vie de la jeune Anne.
La fin du roman se termine au jour de l'armistice et l'auteur ne nous épargne pas quelques clichés un peu trop «eau de roses». Un roman qui ne m'aura finalement, pas vraiment marquée.
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