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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quel titre ! Ça ne parle pas d'un torero mais de Juan Belmonte, un ancien guérillero, qui porte le même nom qu'un matador espagnol. Juan est engagé par un paraplégique pour qu'il retrouve son ami et les 63 pièces d'or de la collection du Croissant de Lune Errant qu'ils ont volé aux nazis (qui, eux aussi, les avaient volées). Pendant quarante ans, ils ont quelquefois communiqué par message codé. L'un est parti en Patagonie, tandis que l'autre a été torturé. Après la chute du mur, course contre la montre entre la Staci et Juan. Décidément, Sepúlveda nous manquera toujours. Un conteur qui excellait dans les romans jeunesse et adulte et même comme ici dans un polar historique.
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En 1994, Luis Sepulveda s'est lancé dans le roman noir : la dédicace de ce livre est parlante, sans doute l'auteur chilien a-t-il voulu revenir symboliquement dans son pays natal à travers ce roman d'espionnage qui met en scène Juan Belmonte, le narrateur, ancien guerillero chilien qui a dû fuir le régime de Pinochet et a roulé sa bosse dans les révolutions de gauche latino-américaines, et Frank Galinsky, ex-membre de la Stasi, qui s'est frotté lui aussi à tout ce monde souvent clandestin. Deux hommes qui finiront par se retrouver en Terre de feu pour récupérer un trésor inestimable de pièces d'or, sans doute un « trésor » de guerre nazi confisqué à des Juifs.

Au pays, Juan Belmonte a laissé pour morte sa compagne, arrêtée et disparue sous la dictature et finalement laissée pour morte sur un tas d'ordures. Depuis, elle ne parle plus, ne bouge plus, est incapable de s'occuper d'elle-même, c'est une vieille tante qui l'a recueillie et la soigne. Belmonte, qui a appris le « retour » de Veronica, envoie régulièrement de l'argent d'Europe pour ses soins. C'est une machination bien huilée qui le force à retourner au Chili. A travers son personnage, oui, c'est vraiment un retour symbolique pour Luis Sepulveda : sans doute n'a-t-il aucune envie de rentrer dans un pays où les anciens collaborateurs de la dictature se baladent librement en pleine rue. Certes, l'un ou l'autre est parfois abattu froidement dans ces mêmes rues mais le poids du régime Pinochet se fait toujours sentir pour ceux qui l'ont payé chèrement.

A travers ce roman assez court, Luis Sepulveda nous entraîne à la suite de ces combattants souvent clandestins qui ont servi les révolutions marxistes et a contrario, de leurs opposants, soutiens des dictatures de droite (ceux qui ont aidé à cacher d'anciens nazis en Amérique du Sud). Mais l'humour n'est pas absent de ce roman noir, ni une certaine forme de rédemption.
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J'avais commencé par l'arrivée en découvrant Juan Belmonte dans « La fin de l'histoire ». Ce fut un plaisir que celui de le retrouver dans sa genèse et dans un roman d'espionnage aux airs de SAS. Comme dans la fin de l'histoire, on découvre ces hommes qui ont connu la grande histoire et ont été pour certains de tous les combats – presque – perdus ; ces idéaux beaux et romantiques qui restent encore à atteindre. Un voyage plaisant et dépaysant.
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Petit dépaysement et suspense pour ce roman du regretté Luis Sepulveda survivant a Pinochet, vaincu par le Covid. L'Allemagne post RDA, un retour aux sources d'un ex guérillero un peu paumé et ce qu'il faut de rebondissement et d'action pour ce petit roman de 170 pages au sang latino. Ne pas hésiter pour retrouver le même protagoniste a continuer avec "la fin de l'histoire" du même auteur
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"Un nom de torero"(1994) est une histoire assez divertissante et aventureuse entre l'Allemagne et le Chili où des anciens combattants communistes partent à la recherche de pièces d'or volées par deux policiers véreux de la RDA en 1941 et qu'ils iront cacher dans la vaste Patagonie (Sepúlveda va reprendre cette même idée dans un conte de son recueil "La lampe d'Aladin"...) le livre fait allusion aussi à la chute du mur de Berlin. Un livre mineur à mon goût mais très sympathique.
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