AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 223 notes
5
13 avis
4
12 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Voici donc la fameuse série Donjon, épisode 1, coeur de canard !
de la fantasy burlesque, de l'épopée barjo, des aventures aussi barrées que désopilantes ... !

Alors, comment résumer de façon un peu censée ?
Il y a un donjon. Ce donjon est convoité, très convoité .
"Les aventuriers du monde entier viennent dans ce donjon pour se mesurer à mes monstres en quête de richesses et d'expériences. "
Et justement, voilà deux encapuchonnés ! Il va falloir mener une petite enquête avant que d'autres ne reviennent en grand nombre.
"Marvin... Trouve dans nos prisons un barbare sans peur ... "
Herbert le canard censé ramener le vilain barbare au gardien, va avoir l'idée farfelue de le remplacer car celui-ci vient malencontreusement d'être trucider. Aïe, aïe, aïe, la mission va être difficile à accomplir tant notre canard est froussard, et piètre guerrier.

Une histoire complètement loufoque qui vous fera passer un très bon moment, à condition de se laisser porter par l'univers des auteurs, un univers de fantasy dans l'esprit du célèbre jeu de rôle Donjons et dragons.
Pour ma part, j'ai plongé la tête la première et j'ai pris un bon bain de bonne humeur. L'univers est assez riche pour vous immerger dans l'histoire. Et une fois dedans, on sourit beaucoup. Chaque planche regorge de trouvailles. C'est vraiment immersif et dépaysant, très très loin de notre dure réalité. Cela fait un bien fou ! Un bon bain de jouvence !

Commenter  J’apprécie          50
😁 Fans d'heroic fantasy et d'humour décalé, cette bd est pour vous 😁

J'ai passé un très bon moment en lisant cette bd car c'est totalement mon style 😁

Je le dis pas souvent mais je suis une joueuse de World of Warcraft et Hearthstone depuis DES LUSTRES (j'ai aussi beaucoup joué à Heroes of Might and Magic fut un temps lointain), j'adore le Donjon de Naheulbeuk et je surkiffe les films du Seigneur des Anneaux 😁

L'histoire et l'humour me parle vachement du coup 😂

Ce premier tome me donne envie de lire la suite 💜 C'est sympa et sans prise de tête, ça me fait ricaner et c'est justement ce dont j'ai besoin dans ma vie 😅
Commenter  J’apprécie          10
Après avoir commencé ma lecture par ordre de niveaux et m'être cassé les dents au 4e tome de Potron-Minet, je choisi de reprendre ma découverte par ordre de parution, c'est quand même plus logique (même si ce qu'il se passe dans la tête des créateurs n'a pas vraiment de logique !)

Donc reprenons avec le tome 1 de la série mère : Donjon Zénith, la série des rimes en -ar.
J'adore.
C'est tellement truffé de références incompréhensibles pour l'instant que je suis sûre qu'il va falloir y revenir plus tard.
J'adore ça aussi.

Si comme moi vous avez la chance de ne pas encore connaître cet univers. Foncez. Prenez-le par un bout, par un autre, on s'en fiche. Vous allez vous régaler
Commenter  J’apprécie          40
Le mélange des codes est omniprésent sans pour autant trop perturbé les puristes. Par contre, sachez tout de suite que vous ne trouverez pas de fille à moitié nue avec une énorme poitrine. D'ailleurs, il n'y en a pas du tout. Comme ça, le problème est résolu. Par contre, nous avons un anti-héros, Herbert de Vaucanson qui prend la place d'un barbare hyper-doué, le prince sans principauté Ababakar Octopuce qui foule de sa sandale les tombeaux des rois. Quel non! Comme ce dernier a perdu la tête dans un combat, le canard n'avait pas tellement d'alternative que prendre sa place. Par conséquent, il porte une ceinture avec une grande épée. Elle n'est pas ordinaire. D'une part, elle parle et ose toute impertinence. D'autre part, pour pouvoir s'en servir il faut réaliser trois hauts faits comme tuer un méchant d'un coup de poing. Donc pendant une attaque, le pauvre gars a juste ces jambes pour courir et son bec pour convaincre. Par chance, avant qu'on l'envoie en mission, on a mis son coeur dans un bocal. Ainsi il n'aura guère le choix de revenir. Au final, c'est un sacré atout, car il ne peut pas mourir. Pratique quand on doit affronter des méchants très puissants. Des formes de poulpes volants avec une veste pourpre et une cagoule pointu ayant une queue fourchue.

Le palmipède ne pourrait s'en sortir sans l'aide du crocodile volant Marvin. Lui adore tuer des adversaires qui veulent l'ennuyer. Et en plus, il a un savoir faire de haute qualité. Par exemple, quand on l'enchaîne à une table pour lui couper les bras, il est ravie. Ses membres peuvent se déplacer tout seul et se recoller à lui. C'est totalement loufoque et tellement drôle. On s'amuse tout le temps. Les personnages sont attachants avec leur attitudes farfelues et saugrenues. Les bédéastes aiment aussi la langue pour jouer avec elle et d'elle. Ainsi c'est normal de trouver des expressions d'un autre temps ou de différents statuts sociaux, "le pouvoir que nous représentons ne tolère pas l'outrecuidance.", "pfff... une peccadille" ou "Mais qu'est-ce que c'est que cette chienlit??". Sans oublier les jeux de mots ou autres amusements textuels : "Bon, il faut vite que je dégote une autre idée, sinon ils vont me laquer tout cru..." dit le canard.

Quand on arrive à la fin, le sourire ne nous quitte pas. On est cueilli par la drôlerie, la finesse, le brio, l'humour et le talent sans borne Joann Sfar et Lewis Trondheim. Et c'est toujours pareils avec eux, on ne sait pas où l'on va au début et après, on ne veut que poursuivre avec eux. La lecture débute dans un donjon pour y terminer. Un cercle ingénieux qui nous rappelle la base du départ de l'aventure. D'autant plus que nous allons vivre de nouvelles choses dans ce lieu bien particulier avec un maître particulier. L'aspect anthropomorphique ne surprend nullement surtout si nous connaissons les créatifs. Cela permet de jouer avec le nom des espèces par exemple. On s'émerveille toujours de leur aptitude créative sans limite, sans tabou et sans limite. Impossible de ne pas avoir envie de découvrir sans cesse leur production.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          80
J'ai dû lire ce tome la fois précédente il y a déjà environ vingt ans, j'avais presque tout oublié. Maintenant que j'ai dû lire une quarantaine d'épisodes de cette série, j'en mesure enfin sa géniale conception. Tout est parti d'une idée simple, s'inspirer des jeux de rôles du genre de Donjons et Dragons pour raconter une histoire rocambolesque et loufoque qui pourra toujours rebondir d‘un épisode à l'autre à l'infini, mais chaque épisode ayant un fin. Il y a tout ce qu'il faut dans une bande dessinée de grande qualité : un graphisme vivant et dynamique, des inventions graphiques et scénaristiques et même beaucoup d'innovations farfelues, des références dans tous les domaines à la pelle, de l'humour dans tous les catégories, du burlesque, de répétition, de situation, jusqu'au énième degré, et toujours désopilant, des personnages formidables, du suspense, des surprises, des tensions, des retournements de situations, les stéréotypes sont nombreux, mais toujours bouleversés et malmenés. On peut lire et relire tous les tomes à l'infini, dans n'importe quel ordre, on trouve toujours de nouvelles choses à chaque relecture, des liens se forment entre les différentes aventures, c'est en plus un jeu de les reconstituer, joyeusement ludique. Plus je les lis, plus j'adore ! A chaque relecture je les trouve encore meilleurs.
Bref, c'est juste génial. Un premier tome sorti en 1998, et c'est déjà au top, parfait pour lancer la meilleure série de tous les temps !
Commenter  J’apprécie          280
J'étais tranquillement chez moi lorsque Jamik est venu à l'improviste. Quelques BD sous le bras et alors que mon café était sur la table, il a déposé le tout d'un coup, provoquant un tremblement de terre proportionnel à la qualité de la série selon lui.
Cette série ? Donjon de Trondheim et Sfar.
Un premier tome vraiment sympathique, alliant références, humour mais surtout il en ressort un potentiel qui se confirmera par la suite (débuté en 1998, la série compte aujourd'hui plus de 50 tomes et est encore en cours).
C'est le début d'une expérience de lecture et je sens que je vais prendre du plaisir.
Commenter  J’apprécie          40
Si je connaissais la série de nom, je ne m'y était jamais intéressé plus que ça, jusqu'à récemment où au cours de la même semaine, j'ai entendu plusieurs personnes en dire le plus grand bien.
Sans doute le signe qu'il était temps que je m'y mette ?

Me voila donc sur le premier tome de la série, un tome qui sans être parfait est très sympathique. Les personnages sont intéressants à suivre, l'humour est omniprésent et on passe un très bon moment.
Commenter  J’apprécie          60
Bonne année bonne santé tout ce que tu veut en tout cas moi en 2023 j'vais pas changer les bonnes habitudes qui sont de parler majoritairement de ce que j'aime et de ce qui m'a plu, et en ce début d'année j'me suis lancé sur une lecture intégrale (dans l'ordre de parution) de la saga Donjon du duo Trondheim et Sfar entre autre motivé par un ami et par l'excellente chaine Fils de Bulle qui en a dédié 2 vidéos.

Ce 1er tome aussi bien de l'époque Zénith (le présent dans l'univers Donjon) que de la saga démarre en fanfare parce que c'est du très bon, déjà c'est drôle, non avant de dire comment j'vais expliquer pourquoi c'est drôle et c'est parce que l'univers présenté dans ce 1er tome est aussi vaste que comique, on est sur de la fantasy ou on connais l'existence du starter pack de la fantasy (Orc, Trolls, Nains, Dragon cela a quoi s'ajoute des créature plus mythologique comme les Vampires ou les Gorgones) tout en proposant sa propre interprétation du genre via les protagoniste anthropomorphes, des créatures originaux et le contexte de l'histoire qui pourrait être le point de départ d'un vrai JDR avec ce Donjon sans fin rempli de monstres et d'armes légendaire qui attire des aventuriers qui y vont risqué leur vie et leur équipement (et j'dis ca alors qu'y a déjà un jeu de rôle Donjon) mais également avec ses éléments plus comique comme Ziautamauxime le comptoir des lapins xénophobe, la religion de Marvin qui lui interdis de frapper ceux qui l'insultent, la ceinture du destin qui n'autorise qu'on dégaine son épée qu'après 3 haut fait d'armes (de préférence one shot un gros monstre) ou Horous le nécromancien qui ce complique la vie et coupable de mon plus gros fou rire de l'album.
Donc oui l'humour passe beaucoup par l'univers qui néanmoins transpire l'amour pour les univers a la Donjon & Dragons on sent que les auteurs connaissent ce genre de fantasy et donne jamais l'impression qu'on lis quelque chose écris par des boomer qui connaissent de loin sans leur lunettes le monde de la fantasy et du JDR et qui en écris avec des bon gros cliché assez méprisant comme peut subir le jeu vidéo depuis sa création, de plus l'humour varie son registre et on peut passé de l'humour noir au bon enfant au comique de mot de situation de caractère etc.
Niveau scénario ce tome est une sorte de "Héro au 1001 visages" a la sauce Donjon ce qui veut dire que niveau héroïsme et noblesse on repassera, Herbert le canard est un froussard faiblard de ce type d'histoire qui va devoir tuer les dégusteurs d'âme des monstres très typé Lovecraftien qui veulent attaquer le Donjon après une tentative raté d'acheter ce dernier, même si cet quête servira surtout a Herbert a gagné la reconnaissance du Gardien (le boss du donjon) et une amitié avec Marvin ainsi qu'a présenter l'univers au lecteur via le voyage, l'aventure globalement est très plaisante a suivre de part l'humour déjà cité plus haut, les différentes péripétie insolites (monstres décorateur d'intérieur, éléphant robot, tentative ridicule mais bien tenté d'annulé l'attaque du Donjon) et au personnages aussi bien les principaux que les secondaires tous haut en couleur.

Le dessin de Trondheim est tout a fait réussi, le chara design est amusant et imaginatif, les personnages sont expressif, et ses couleurs offre de jolie cases et notamment une case final absolument magnifique dans son ambiance de nuit mélancolique, son découpage est fluide et donne un excellent rythme au gag, par exemple lors de l'attaque du Donjon a la page 40 Herbert espère que l'éléphant mécanique vole pour chasser les dégusteurs d'âme, ceux a quoi Marvin répond de manière sarcastique

"Ha Ha Ha... et avec quoi veut tu qu'il vole ? avec ses oreilles ?"

Puis on enchaine direct avec une illustration en vue d'ensemble de l'extérieur du donjon ou le personnel aperçois un escadron d'éléphant mécanique volant avec leur oreilles, le gag qui peut semblait prévisible détourne la prévisibilité en étant même pas mis en avant par le découpage les éléphant occupant timidement le coin de l'illustration en haut a droite, les éléphant volant comme des avions avec leur oreilles est déjà une image rigolote et le découpage déclenche le rire via sa rapidité qui pourrait être associé a un cut parfaitement rythmé en cinéma.
Les décors regorge de détails caché qui fait qu'on s'attarde quasi tout le temps sur le cases pour ne rien raté, par exemple a la page 21 Herbert et Marvin cherche le repère des degusteurs d'amé et Marvin agacé de tout faire lui-même force Herbert a chercher dans une tombe en particulier qui (sans être relevé par le duo) porte le masque des degusteurs, le case d'après Herbert pense qu'il y va pour rien toujours sans relevé le panneau de direction "réunion ici" avec le chapeau des dégusteurs ni la flèche en pierre qui pointe l'entrée, ce genre de gag visuel même pas appuyé par le texte pullule tout au long de la BD on est vraiment récompensé a être curieux.

Ce tome 1 est une excellente BD parfaitement maitrisé et il n'est pas surprenant qu'il sois devenu un pilier de la BD française
Commenter  J’apprécie          40
Le tandem Sfar / Trondheim à son sommet dans "Zenith", coeur de canard pose les bases de ce qui fera l'adn de cette formidable série, à savoir un humour froid et décalé, un univers léché et aussi riche que glauque et absurde; une noirceur générale, couverte sous une fine couche de légèreté.
Commenter  J’apprécie          90
Les bonnes bandes-dessinées d'humour sont à mon sens celles avec lesquelles on se sent aussitôt à l'aise, familier. Les blagues font mouche, l'ambiance nous conforte dans une certaine connivence chaleureuse, et on suivrait les personnages dans n'importe quelle aventure. Mais dans le même temps, les meilleures du genre sont celles qui, par-delà cet accueil en toute camaraderie, vous laisse présager d'une profondeur plus riche qu'il n'y parait. Donjon rempli assez adroitement ces deux critères.

Les blagues et jeux de mots sont toujours justes et ne sombrent pas dans la référence cryptique, malgré la tentation de ne pas parler qu'aux fans de D&D. le caractère absurde de certaines situations n'est jamais exagéré. Il y a une forme de cynisme décomplexé qui habite chaque personnage, sans pour autant dévaloriser les enjeux du récit.
Pour ce qui est du dessin, ça concorde parfaitement. Un style assez cartoon, mais loin d'être simpliste, avec des jeux visuels parfois très plaisants.

Cependant, l'univers de la série a l'air assez tentaculaire. Je ne peux pas donner un blanc seing pour la totalité. Nous verrons ce qui suit.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (533) Voir plus



Quiz Voir plus

Le chat du rabbin

De quelle couleur est mon pelage ?

Gris souris
Tigré
Ebène

10 questions
136 lecteurs ont répondu
Thème : Le chat du rabbin - Intégrale de Joann SfarCréer un quiz sur ce livre

{* *}