Donjon Zénith, tome 3 : La Princesse des barbares

Lewis Trondheim et Joann Sfar est vraiment un duo d'une grande complicité. Que cela soit au niveau du dessin, du scénario, de la mise en page, ils partagent une osmose parfaite. Ils s'amusent à utiliser les codes de la fantasy/science-fiction pour les détourner et en inventer de nouveaux. le sujet loufoque est imposé dès le début et va s'amplifier progressivement. Pour augmenter la fréquentation du Donjon et accroître ses bénéfices, il faut inciter à nouveau que des chevaliers viennent perdre leur argent et leur vie. Herbert propose une solution assez originale. Par conséquent, il prépare le message à envoyer avec le nom d'une princesse et son origine. Manque de bol, elle existe déjà et son paternel veut la récupérer. Là-dessus vient se greffer un cousin jaloux et meurtrier, des trolls susceptibles, un mariage.... le tout sur un ton humoristique et décalé, bien entendu. Et cela se finit avec une promesse d'un mariage. Comment ne pas être sous le charme des poules envoyé par catapulte avec un message à la patte. Face à l'absence de pigeon, la nécessité fait loi. Un grand moment d'improbable et de drôlerie. 48 pages maîtrisés pour vraiment faire plaisir au lecteur. En plus, on peut lire la bd sans avoir lu les précédents. On passe un excellent moment sans jamais s'ennuyer et sans jamais quitter notre sourire.
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