« – Et je suis là pour quoi ?
– Vous êtes là pour s’il ne se réveille pas. »
C'est juste pour le fric qu'on fait ça. Et c'est la même chose pour les gamines qu'on met aux concours de piano, aux sports de haut niveau ou à the Voice ou aux examens pour intégrer les grandes écoles. nos mamans espèrent juste qu'on va trouver une place. Ou coucher avec le professeur qui s'occupera de nous. Vous voyez la putain d'angoisse qu'il y a derrière tout ça, Farida. Alors, je veux dire, moi, je crois que ceux qui se jettent dans la religion, c'est la même angoisse. Mais ils refusent de passer les conscours, Ils veulent être admis tout de suite
Pratiquer le nu sans désir, c'est sans doute devenir enfin un professionnel.
« Le livre dessiné que vous tenez en mains n’est que la transcription d’une expérience réelle, vécue à Paris l’an dernier par quatre modèles et un dessinateur. » (p. 6)
Un homme, c’est comme un chien. Si tu lui dis pas quoi penser, il va faire des conneries.
Je travaille dans la mode. Je sens ces choses là.
Mon métier, c'est l'air du temps.
(p. 18)
Quand il se casse pendant dix secondes, je me dis : ouf ! Enfin tranquille. Et puis au bout de onze secondes, il me manque.
Gala Galarina, Gala hypercube, Gala partout.
Gala, elle l'a niqué Dali. Elle a tout compris.
Si tu veux qu'un couple dure, tu dois être comme "Coca Cola" : présente partout.
(p. 99)
"Tu as vu ?
- Oui.
- On se reflète...
- Dans le gazon.
- La prosternation dalinienne se fera ainsi.
- Une tête sur un genou. Il faut garder les mains bien à plat.
- Evidemment. Sinon la mince couche réfléchissante de matière lunaire qui recouvre l'herbe va se briser et nous allons nous noyer dans la luzerne p r o f o n d e.
(p. 75)
J'ai un ami qui travaille dans le chocolat. Il est tellement gros qu'il ne goûte plus son chocolat. Il le compose sans y mettre les doigts.
Mon désarroi vient de là, sans doute.
Je n'y ai jamais cru au pâtissier pas gourmand.
(p. 27)