J'ai renoncé tous mes charmes
Et n'ai donc plus d'autres armes
Que ma pauvre humanité.
PROSPÉRO
Qu'une solennelle musique, le grand remède
De l'esprit qui s'égare, te guérisse,
Cerveau qui bout pour rien dans cette tête !
PROSPERO : Qu'est-ce donc que tu peux vouloir ?
ARIEL : Ma liberté !
Que les volontés d’en haut soient faites ! Mais je voudrais bien mourir de mort sèche.
FERDINAND
D’où viendrait cette musique? De l’air ou de la terre?
On ne l’entend plus : sans doute est-elle faite
Pour quelque dieu de cette île. J’étais assis sur le rivage,
Pleurant le naufrage du roi mon père…
Quand cette musique a glissé des eaux jusqu’à moi,
Apaisant tout à la fois et leur furie et ma douleur,
Par son harmonie enchanteresse : je l’ai suivie jusqu’ici, -
Ou plutôt elle m’a entrainé, - mais elle a cessé.
Non, la voilà qui recommence.
FERDINAND
Where should this music be? i'th'air or th'earth?
It sounds no more : and sure it waits upon
Some god o'th'island. Sitting on a bank,
Weeping again the king my father's wrack…
This music crept by me upon the waters,
Allaying both their fury and my passion,
With its sweet air : thence I have followed it,-
Or it hath drawn me rather,- but 'tis gone.
No, it begins again.
A mon réveil, J'ai bien souvent pleuré, voulant rêver encore.
A m'éveiller après un long sommeil, m'endorment à nouveau; - et dans mon rêve je crois que le ciel s'ouvre; que ses richesses vont se répandre sur moi... A mon réveil, j'ai bien souvent pleuré, voulant rêver encore.
livre émouvant, et sans relâche...à lire pour mieux connaitre la littérature académique...ce livre relate un mouvement de vie très tourmentée par le mode de vie d 'un passé qui retrace les blessures profondes d 'un couple en détresse....et d 'une vie aux goût amer....
Imbéciles! Moi et mes compagnons
Sommes les ministres du Destin. Les éléments, dont vos épées sont forgées, ne peuvent pas plus
Blesser les vents qui hurlent, ou par des coups risibles
Tuer les eaux qui toujours se referment, que diminuer
D'un seul brin le duvet de mes plumes.
Nous sommes faits de la vaine substance dont se forment les songes, et notre chétive vie est environnée d'un sommeil.