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4

sur 857 notes
Un classique de la littérature anglaise. Évidemment la lecture n'est pas très simple, il y a des tournures de phrases, des expressions et des termes anciens qui peuvent être difficiles à comprendre. Cependant il n'est pas nécessaire de comprendre chaque phrase pour saisir les informations utiles à la poursuite de la lecture. L'avantage étant que cette pièce est très courte donc je n'ai pas eu le temps de saturer à ce niveau.
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Mon 4ème Shakespeare (et mon dernier avant un long moment je pense).

C'est la pièce de Shakespeare que j'ai le moins aimé. Pourtant, ça commençait bien. J'étais investi, jusqu'à ce que le Roi Lear parte dans les landes. À partir de là, ça commence vraiment à devenir une histoire de complot pour la prise de pouvoir, mais ça ne m'a pas passionné. J'ai même galéré à terminer cette pièce. Il y a beaucoup de personnages importants et d'événements qui s'enchaînent, ce qui fait que je me suis encore plus perdu. J'ai fini par ne plus m'intéresser aux objectifs, je voulais juste que ça se termine.

Dommage. Au moins, j'ai pu lire l'une des pièces les plus connues de Shakespeare.
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tempête sur le royaume, tempête dans le crâne du Roi Lear qui a ouvert la boite de Pandore. Cordelia sa fille préférée est intègre mais elle ne cherche pas à enrober son discours de la flatterie que le Roi Lear aime à entendre. Goneril et Regane n'ont pas les mêmes scrupules, et ce sera à qui la plus flatteuse... avant de devenir la plus rusée pour emporter la mise du royaume.
Voilà mon deuxième Shakespeare, et une fois encore je suis surpris de l'écart qu'il y a entre l'image corsetée que j'en avais, et la modernité du texte. Si un projet de film se présentait, ce serait un mix de Tarantino et Ozon.
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 8/10
Développement des personnages : 8/10
Style de l'écriture : 7/10
Rendu de l'histoire : 7/10

Total 30/40 Babelio 4/5

Le roi Lear, l'oeuvre de Shakespeare la plus complexe sur plusieurs aspects. D'abord l'auteur nous avait habitué à des trames moins fouillées avec plus de malveillance et de complots. Il faut un certain temps pour arriver à plonger dans le roi Lear. Certes les thèmes abordés sont intéressants. Notamment les relations entre un père et ses filles. Un roi vieux et fatigué guetté par la folie qui veut léguer son royaume. Une guerre qui se profile à l'horizon. On ne peut pas dire qu'il ne se passe rien dans cette oeuvre, toutefois j'ai moins accroché sur les personnages que d'habitude.
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Ici, un père maudit sa fille préférée. Ici, un autre veut la mort du fils qu'il devrait aimer – tandis que son autre fils complote contre lui et le livre à ses ennemis pour qu'ils lui arrachent les yeux. Et au coeur de ce maelstrom, il y a le fou royal : Lear lui-même, dépossédé peu à peu de tout, et par sa propre faute, jusqu'à en perdre la raison – et au-delà. Tout explose, rien ne fait plus sens. Fidélité, Amitié, Amour, Pitié. Monter Lear, ce n'est pas répondre à des questions, mais s'engager dans l'aventure qui consiste à se les poser. C'est essayer de rendre un peu d'éclat à ces questions, et à ces lumières d'humanité, en les rendant sensibles, visibles, incarnées.
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Non, non.... Olivier Cadiot se pose comme un traducteur novateur de Shakespeare.... il ne réussit malheureusement qu'à réduire les textes , les rendre plats et faussement accessibles au public... Cadiot succombe à la tentation de la relecture et de la réécriture orientées, à la mode des bien-pensants qui envahissent en ce moment les milieux intellectuels , et multiplie les anachronismes comme si le public était assez stupide pour ne pas comprendre qu'un point du vue du 16e siècle n'est pas forcément celui d'aujourd'hui... Ce qui donne des mises en scène décevantes, comme celle toute récente du Roi Lear de Thomas Ostermeier à la Comédie Française..Choisissez plutôt les traductions de Jean Michel Déprats...
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J'ai lu cette pièce juste avant d'aller la voir jouer par la troupe de la Comédie Française dans la mise en scène de Thomas Ostermeier. Je me suis dit que j'allais attendre de voir la pièce pour écrire une note de lecture plus riche, mais maintenant que je l'ai vue, j'ai du mal à faire la part de ce que je pense de la pièce et de la mise en scène et cette note s'avère plus difficile à écrire que prévu. Je me lance tout de même…
Il semble que cette pièce divise les amateurs de théâtre, certains en faisant un des chefs d'oeuvre de Shakespeare, d'autres la considérant comme une oeuvre mineure, voire ratée. Je suis très probablement dans le premier groupe. En effet, la lecture de cette pièce m'a happée, les personnages ne m'ont pas quitté, ni pendant le temps qu'a duré ma lecture ni depuis que je l'ai vue jouer il y a quelques jours. le trio formé par le roi Lear et ses deux filles aînées, Goneril et Régane, est voué à la catastrophe, on le sait d'entrée. Mais voir les forces qui conduisent à cette catastrophe se mettre peu à peu en place et l'étau se resserrer sur les personnages est glaçant et fascinant. A un moment, un des personnages, Gloucester je crois, dit que « Ce que les mouches sont pour des enfants espiègles, nous le sommes pour les dieux : il nous tuent pour leur plaisir. » (Acte IV, scène 1), mais ici ce n'est pas vrai : les personnages sont bien eux-mêmes les artisans de leur propre perte. Les raisons en sont multiples, et celles que j'ai vues à la lecture diffèrent de celles que Thomas Ostermeier a mis en avant dans sa mise en scène. On peut citer pêle-mêle la difficulté de se voir vieillir, les appétits de la jeunesse, la jalousie, le pouvoir, l'amour. Ostermeier met peut-être aussi en scène une sorte de fatalisme, mais qui est plus le fait d'une société patriarcale aux codes bien établis et, même si Goneril et Régane veulent exercer le pouvoir différemment, dès qu'elles sont confrontées à des difficultés, elles ne savent réagir qu'en fonction des codes qu'elles connaissent, elles n'ont pas encore la liberté nécessaire pour inventer cette autre forme de pouvoir qu'elles appellent peut-être de leurs voeux (bon, pour être honnête, cette analyse n'est pas de moi, c'est une des comédiennes qui en parlait, bien mieux que moi d'ailleurs, dans le petit documentaire qui nous était présenté avant la représentation).
Finalement, le Roi Lear peut apparaître comme une pièce assez simple, mais elle me semble plus complexe que le premier abord peut le laisser croire, et elle se révèle finalement riche d'interprétations multiples qui se complètent plus qu'elles ne se contredisent. Et autour de ce trio très sombre, gravitent des personnages qui assombrissent encore la pièce, avec Edmond notamment, caractère détestable et faux mais ressort indispensable de l'intrigue, et d'autres qui l'égayent un peu, comme le Fou qui dit des choses graves avec détachement et Kent, qui est capable de débiter des chapelets d'injures à côté desquels le capitaine Haddock n'est qu'un enfant de choeur.
Je ne sais pas pourquoi il est si facile de lire Shakespeare, mais voilà qu'encore une fois j'y prends un immense plaisir, en même temps que j'ai été captivée, que, moi qui ne suis ni dans l'âge tendre des filles de Lear et dans la décadence du Roi, je me suis identifiée tour à tour à chacun des personnages, outragée comme Lear qui perd son rang de son propre fait mais qui ne peut en supporter les conséquences, comme Goneril et Régane qui tentent d'imposer leur marque et leur pouvoir tout neuf, qui sont courtisanes quand il le faut, mais filles de leur père aussi, et qui tiraillées entre leurs devoirs divers et contradictoires, comme Goneril aussi lorsqu'elle se fait insulter par son père de la plus horrible des manières (quelle tirade que celle-là!), comme Cordélia aussi peut-être, trop fière pour dire des paroles sur commande et qui, du haut de sa fraîche jeunesse refuse les compromis. Entrée dans cette pièce sans beaucoup en savoir, j'en suis sortie secouée, et pleine des richesses d'une lecture (et d'une représentation théâtrale) magnifique.
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Lear sent la mort venir. Il décide alors de céder son royaume de son vivant à ses filles, et en même temps son pouvoir de roi, mais à une condition : que ses filles lui déclarent tout leur amour.

Si Goneril et Regan lui adressent le discours qu'il attendait, Cordelia (sa préférée) lui déclare qu'elle ne peut lui offrir tout son amour. Lear devra partager l'amour de Cordelia avec son futur époux. Fou de rage, le coeur brisé par sa propre fille, Lear déshérité Cordelia, qui part avec son époux, le Roi de France. Ses soeurs se partagent alors le royaume de leur père qui sombre peu à peu dans la sénilité et la folie…

Une magnifique pièce de théâtre. Entre stratégie politique et liens familiaux, le désir de pouvoir sera-t-il plus fort ?

Nouvelle traduction d'Olivier Cadiot
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Première lecture de cette pièce, mitigée. Je n'ai vraiment pas tout compris, mêmes en relisant certains passages, plusieurs pans de cette pièce m'ont échappé. Shakespeare nous emmène en Grande-Bretagne préchrétienne (vers 800 donc); ou deux tragédies s'entremêlent. La trame de fond voit un vieux roi en passe de léguer son royaume à ses filles. Très vite, les caractères des proches du roi se dessinent. S'ajoute à cela l'intrigue mêlant un fils perfide qui cherche le pouvoir au dépens de son père et son frère.
Bref je comptais sur la mise en scène de Thomas Ostermeier à la Comédie Française pour m'éclairer sur cette pièce, mais oh tragédie, la représentation de ce soir est annulée (à cause du covid 19 , hé oui..). Et c'est évidemment complet jusqu'à février… Si une âme charitable passe par ici et est prêt à céder une place, je suis preneuse !
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King Lear
Drame comique, pour deux acteurs en une heure et quart, d'après une idée Anglaise, attribuée à un auteur au patronyme contesté, William Shakespeare ; remis au goût du jour (celui de la représentation) par le collectif Main d'oeuvre.
‘Nothing will come of nothing', dit à Cordelia son papa, qui a un beau métier, roi d'Angleterre, mais qui veut faire valoir ses droits à la retraite – au passage si quelqu'un pouvait me renseigner sur le régime de retraite pour roi (ou reine) – on y reviendra sur cette phrase, on essaiera de comprendre l'auteur, mais en attendant ce moment de philologie nous trouvons ces mots de circonstance ,en effet, il n'y a rien sur cet espace qui sert de scène, rien qu' un modeste bric à brac ;de ce rien ne va pas surgir un néant mais un condensé de pièce, on élimine certains personnages, on réduit ou supprime certaines intrigues parallèles, on fait appel à leur insu aux spectateurs – ravis - pour qu'ils figurent le désordre que font régner les suivants de Lear chez ses filles, et comme l'on joue à deux tous les rôles, on est homme et femme, on est aussi ambigu que Shakespeare a toujours voulu l'être ; ainsi que le disait Will Shakespeare, l'un des contemporains de notre auteur, ce n'est plus qu'un conte de bruit et de fureur, rempli de cette distance qui fait des rêves la matière de nos vies, ainsi que le disait fort bien Guillaume Shakespeare, un autre contemporain de notre auteur. Nous avons aimé, et nous prions pour que le mystère de toutes les pièces nous soit dévoilé de la même manière par d'autres espions de Shakespeare.
J'ai vu au théâtre John Gielgud et John Scofield (en Angleterre) ; toujours en Anglais, j'ai vu Laurence Olivier et Orson Welles au cinéma ; en France, j'ai vu Jean Marais au théâtre romain de Vaison la Romaine, Philippe Morier-Genoud à Avignon, Georges Wilson (il y a longtemps) et Serge Merlin (récemment) au TNP ; que d'acteurs prestigieux ! souvent dans des mises en scène de grande tenue, mais je garderai aussi en mémoire celui-ci, qui me semble en harmonie - tant par l'heure de la représentation (dans l'après-midi, comme le théâtre élisabéthain) que par ce traitement décalé, plein de fantaisie et de connivence avec le public – avec les souhaits de Shakespeare. Pour être complet un éloge doit comporter une critique, cela tombe bien, j'en ai une : j'étais très mal assis… L'heure est passée pour la digression philologique promise, nous la remettons à une date ultérieure…

© Mermed
Lien : http://holophernes.over-blog..
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