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Sir Giles, maitre du château Handyman, est le représentant du Worfordshire Sud au Parlement. Pour être plus précis, il n'est que le dépositaire de ladite demeure, par son union avec Lady Handyman. Problème, le mariage n'a jamais été vraiment consommé - le physique hommasse de cette dernière et son caractère autoritaire n'aident pas, le chatelain ayant des appétits qui le portent plus vers les coups de cravache et le bondage. Lady Maud, la quarantaine bien entamée, désirant un enfant pour perpétuer la lignée des maîtres du château, devant le peu d'entrain de son mari, a décidé de demander le divorce. Les dispositions matrimoniales sont claires, pour garder son droit sur le château, Sir Giles doit accomplir son devoir, procréer, et pour que le divorce lui permette de récupérer son bien, Lady Handiman est tenue d'apporter la preuve de l'infidélité de son époux. le lord est prêt à tout pour garder la mainmise sur la bâtisse ou tout au moins sur la valeur qu'elle représente, tout en se soustrayant à ses obligations. Ainsi lui vient l'idée diabolique de faire jouer les rouages politiques aux fins de construction d'une autoroute au milieu du domaine et de raser le château, entrainant l'expulsion des habitants de la gorge de Cleene. À malin, malin et demi, c'est sans compter avec les ressources de son épouse, son caractère combattif, avec le soutient et la dévotion indéfectible du jardinier Blott pour sa maitresse. Commence un authentique combat à mort où tous les (pires) coups sont permis.

Bien franchement, Lord Giles et Lady Handyman sont deux personnages suprêmement antipathiques. L'un est un réactionnaire du pire acabit et l'autre est une authentique hystérique, impérieuse avec çà. On aimerait bien que ça se termine à la déconfiture des deux belligérants, hélas un camp triomphera. le récit est assez désopilant, les paragraphes se répondant, c'est une véritable partie de tennis de ping-pong qui s'engage. L'humour anglais jouant à plein, c'est au final un roman fort distrayant.
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Excellent comme toujours dirais-je, pseudo oblige, peut-être?
Je me demande pourquoi, il n'y a pas de film de ces livres, c'est un humour british que j'affectionne, je m'imagine toujours les scènes et me dit que ça ressemble assez à un script pour le cinéma...
4* car ça permet de vider l'esprit entre deux livres références, du côté de chez Swann et/ou Les essais par exemple, qui demande de l'attention, et ou l'on rit rarement, c'est un peu comme la pause au boulot...
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C'est le premier Tom Sharpe que j'ai lu et j'ai adoré.

C'est du grand délire du début à la fin, pourtant l'histoire se tient vaguement (bon, elle est complètement loufoque) dans le sens où chaque personnage a des raisons de faire ce qu'il fait, et qu'elle nous sont exposée. Contrairement à d'autres grand n'importe quoi, j'ai trouvé qu'on suivait sans difficulté le déroulement de l'histoire et qu'on avait envie de connaître la suite, ce qui m'a clairement aidé à accrocher.

J'ai surtout beaucoup aimé les personnages, ni gentils ni méchants, avec leurs préoccupations ridicules et diverses qui collent, de manière complètement caricaturale, avec le cadre. Les personnage "secondaires" (tels que le jardinier) sont très bon aussi, ça ne parle pas que de noble et de noblesse (même si c'est quand même le cadre général). le ton ultra-mordant tout du long me plait beaucoup. Par moment graveleux, si ça vous déplaît franchement passez votre chemin.

Mais oui, c'est du grand n'importe quoi avec de la surenchère à chaque chapitre, mais qui a un début, un développement et une fin.
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Loufoque, déjanté, décalé, vitriolé, cynique, caustique... on peut aller chercher les qualificatifs très loin dès que l'on veut parler d'un roman de Tom Sharpe.

Ici, il passe (de nouveau) à la moulinette la société anglaise, la noblesse, les grands travaux, le désir d'enfants, j'en passe et des meilleures. Se dire que ce roman a été écrit à l'âge de 47 ans (environ), c'est tout à fait incroyable. Un peu comme s'il avait fallu toutes ces années pour que ce monsieur respectable (en témoignent les photos de lui) se débarrasse de son carcan "british" et nous livre son moi profond.

Pour celui-ci, encore, j'ai ri tout seul dans le train. J'avais droit à des regards en coin, il ne fait pas bon lire Tom Sharpe au vu et au su de tous...

Mention spéciale au traducteur, le titre français La Route sanglante du jardinier Blott retranscrit très bien le titre original, Blott on the Landscape.

Un très bon Tom Sharpe qui préfigure la série des Wilt.

Par contre, je viens (en regardant Wikipedia) d'apprendre que Tom Sharpe est mort. Et ça, ça ne me fait pas rire du tout.
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Le défilement de jours gris et humides qui se poursuit depuis des semaines m'a poussée, par confinement, à me lancer dans des opérations d'élagage de la bibliothèque. Avaler des livres moyennement désirés au kilomètre se prête bien aux temps déprimants. Parmi eux des vieilleries familiales et des trouvailles de la boîte à livre de Millau. Cet objet-ci est issu de la boîte magique et y retournera (ou inaugurera mes contributions à celle de Saint-Affrique si elle voit le jour…)

« Mais l'état d'aberration permanente, non moins que la vie normale, vire à l'uniformité. » (26) dans « Au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau » de Linda Lê

Tom Sharpe exagère à peine la réalité. Donne juste d'une pichenette la possibilité d'exprimer leurs pulsions à ses personnages. Et c'est l'escalade rocambolesque ! Les ingérables s'additionnent progressivement. Les autres s'engouffrent dans un problème dont personne ne remet l'origine en question. Les petits poissons deviennent des hyènes, les requins se font dévorer par plus influent qu'eux. Les péripéties montent en chantilly jusqu'à saturation. Ludique initiation aux magouilles communales dont on sort légèrement barbouillé, assez fatigué, mais content de s'être changé les idées.

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Delirant, comme d'habitude!
Une succession de péripéties, liées les unes aux autres et ajoutant en permanence de l'eau au moulin de l'absurde et de la folie.
Un court interlude entre deux lectures plus sérieuses, une bouffée de bonne humeur et de délire typiquement Sharpe.
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Confinement oblige, je fouille dans les restes de ma bibliothèque (j'ai trié et donné la quasi totalité de mes livres dans un élan post inscription médiathèque, actuellement fermée ! Sniff). Bref, je relis le jardinier Blott que j'avais lu à sa sortie, qui m'avais fait beaucoup rire et que j'avais donc gardé. Bon, 34 ans plus tard, je n'ai plus le même humour (ou plus d'humour du tout, va savoir, avec le temps va, tout s'en va), j'ai souri des extravagances des personnages et des situations, et voilà.
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Bon et bien, à l'inverse de certains auteurs qui vous donnent envie de les suivre, celui là stop.
Voilà ce que c'est que de toujours convoiter la littérature britannique.
Trop farfelu même si parfois ça peut être amusant, là NON.
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Avec son humour caustique so british, Tom Sharpe nous raconte les efforts d'un malheureux chatelain qui cherche à se débarrasser à la fois de son chateau et de sa femme en faisant passer une autoroute par le domaine.
Mais la femme en question, Lady Maud, a plus d'un tour dans son sac et elle n'est pas décidée à le laisser faire. Avec l'aide de son jardinier plein de ressources, elle transforme la propriété en parc animalier et réussit à mettre dans sa poche l'employé du ministère envoyé sur place pour régler le problème;
Comme d'habitude chez Sharpe, tout dégènere rapidement en un torrent de quiproquos plus drôles les uns que les autres . On y retrouve le charme typique de la campagne anglaise , l'amour des animaux et ce furieux nonsense qui ravit les amateurs du genre
Ce livre est un parfait remède contre la morosité ;A consommer sans modération
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Pas extraordinaire comme lecture , un semblant de "La guerre des Roses" mais les personnages n'ont pas le charisme d'un Michael Douglas ou Kathleen turner ...
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