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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quatrième volet de la pentalogie le Poids des secrets. C'est maintenant au tour de M. Takahashi, le mari de Mariko et le père de Yukio, d'apporter sa pierre à l'édifice des apparences et des secrets. Il nous raconte sa rencontre avec Mariko, et comment il fut envoûté par cette belle jeune femme, leur mariage l'amenant à rompre avec ses parents, opposés à cette union. Il fera une découverte surprenante. Très bon.
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C'est au tour de Kenji Takahashi d'être mis en avant. On remonte le fil de sa vie depuis son enfance, entourée de ses parents issus d'une grande famille et de sa nurse Soto. À l'âge adulte, la pression du mariage le pousse à épouser Sotoko. Après 3 ans de mariage, aucun enfant n'étant né, les parents poussent le couple à divorcer. Kenji Takahashi est amer et veut fuir.

Ses pérégrinations l'amèneront à rencontrer Mariko qui est fille-mère. Il désire l'épouser. Ses parents s'y opposent mais rien ne l'arrête désormais. Sa quête le conduira bien plus tard à retrouver sa mère et ses origines. Son destin d'enfant naturel le lie à celui de Mariko. Ensemble, ils connaissent le bonheur même si le passé de Mariko reste mystérieux.

Après un début monotone, l'histoire s'emballe. J'ai eu plaisir à lire cette saga sur fond historique.

Il y a dans chaque tome un symbole lié à une fleur. Ici c'est le myosotis, le wasurenagusa donc.
Une lecture détente rapidement achevée.
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Un quatrième tome sous le signe des myosotis -forget me not- « - on n'oublie jamais les paroles gentilles de quiconque » cette version florale correspond à celle de Kenji Takahashi. Pour Mariko, c'est plutôt : « On n'oublie jamais les paroles méchantes de quiconque non plus.
Les traditions familiales nippones sont omniprésentes dans ce tome et la parole donnée aux victimes de phrase telle que : «  Vous êtes d'origine douteuse, n'est-ce pas? » est importante et aide a comprendre l'ensemble des secrets.
Monsieur Takahashi se raconte et c'est très intéressant. Cet homme descend d'une illustre lignée et à cause de sa stérilité, est incapable de se plier aux exigences de reproduction demandées par ses parents. Encore et toujours des secrets surgissent vers la fin du récit. Encore une fois une oeuvre fascinante et instructive. Allez hop, je passe au prochain pour la suite!
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Toujours et encore des fleurs pour représenter la suite de la série le poids des secrets.
Cette fois ci Wasurenagusa, le myosotis en japonais, avec sa signification "ne m'oubliez pas" est tout à fait représentatif du personnage de Mr Takahashi, un homme serein mais aussi porteur d'un fardeau le concernant. Ce tome est différent des autres de par son absence de traumatisme physique. Mais comme chaque livre est consacré à un personnage de l'histoire eh bien, j'en arrive un peu à me mélanger les pinceaux dans l'histoire. Pas facile de situer tout le monde dans "l'arbre généalogique" d'Aki Shimazaki.
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Avec beaucoup de sensibilité, le récit de "Wasurenagusa" s'ouvre par l'échec du mariage de Kenji Takahashi qui, peut-être plus qu'un autre, ne doit pas se retrouver dans cette situation. Il est en effet l'unique héritier d'une noble et ancienne famille japonaise et ses parents veulent à tout prix prolonger leur lignée. Au-delà même du divorce qui a lieu en 1933 alors que le Japon se retire de la Société des Nations, la plus grande honte vient du fait que Kenji est stérile.

Sa stérilité le rend très sensible à la condition des femmes et le pousse à questionner l'égoïsme dont font preuve les hommes japonais. Cette posture le rend d'autant plus attachant pour le lecteur qui, dans "Tsubaki", se retrouvait confronté à un homme détestablement égoïste et sexiste. C'est pourquoi la lecture de sa rencontre avec une jeune femme nommée Mariko nous enchante. Tout comme lui, l'héroïne de "Tsubame", qui a maintenant un fils nommé Yukio, mérite le bonheur.

Kenji et Mariko sont deux personnages finalement si étroitement liés que le premier passe outre la rigidité sociale et l'opinion de ses parents pour pouvoir épouser celle qu'il aime. J'ai été très touchée par la relation qui se noue entre Yukio et son beau-père puisque le petit garçon déclare accepter le mariage à la condition seule et unique que Kenji ne fasse jamais pleurer sa maman. Si cela peut sembler banal quand je l'écris, cela prend une dimension de récit de la Création quand Aki Shimazaki le raconte avec la sobriété qu'on lui connait.
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Kenji Takahashi, personnage croisé dans les autres tomes du cycle "le poids des secrets" est le personnage central de ce court roman. L'auteure confronte ce personnage à la stérilité masculine : sujet tabou dans les familles traditionnalistes japonaises. Au-delà de ce sujet, nous découvrons un homme plein d'humanité et épris d'un amour sincère pour une femme et son enfant rencontrés dans un orphelinat. Ce roman aborde des sujets graves mais avec douceur et tendresse.
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À la lecture des trois premiers tomes, j'étais complètement conquise par contre j'ai l'impression que ce tome-ci est moins captivant. Je ne sais pas si c'est le fait que nous revoyions les événements sous un angle nouveau ou bien si c'est simplement le personnage en lui-même, mais je ne suis pas tombée complètement sous le charme.

N'empêche que le récit se lit tout aussi bien que les précédents, mais peut-être un peu moins poétique. L'auteure nous a concocté une fin vraiment surprenante. Je ne m'attendais pas du tout à découvrir autant de secrets. Il ne reste plus qu'un seul tome à cette saga... quels seront les derniers secrets à nous être dévoilés?

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Comme dans tous les « cycles » de Aki Shimazaki, on retrouve dans chaque volume de la pentalogie l'histoire de personnages ici juste rencontrés. le premier volume, Tsubaki, s'attachait à Yukiko, amie d'enfance de Yukio, personnage principal du second roman, Hamaguri. le troisième livre était consacré à la mère de Yukio, Mariko, et celui-ci nous raconte, en miroir, l'histoire de son mari, Kenji.

Ce roman du cycle « le poids des secrets », indépendant des autres et pouvant être lu seul, nous raconte l'histoire de Kenji, héritier d'une noble famille, et de sa rencontre avec Mariko, une jeune femme très éloignée de l'épouse idéale dont rêvent ses parents. Nous sommes, dans une première partie, dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale. Kenji nous raconte ses difficultés avec sa première femme, liées au fait qu'il ne parvienne pas à avoir un enfant, ou plutôt un héritier, comme le désire sa famille. Il tombe ensuite, après une séparation aux allures de répudiation, sous le charme de Mariko, rencontrée dans une église, et se propose de l'épouser, contrevenant en cela pour la première fois à la volonté de ses parents. Mariko, en effet, a déjà un enfant, Yukio, dont le père est inconnu, et la jeune femme ne peut se prévaloir d'une noble ascendance, car sa mère a disparu lors du tremblent de terre du Kanto, en 1923, et elle n'a jamais connu son père. Elle ne peut donc constituer un parti recommandable pour Kenji. Ce dernier devra lutter contre la volonté de ses parents, et les fuira pour s'installer à Nagasaki, où il retrouvera un de ses collègues de travail. Malheureusement, il devra quitter le Japon pour la Mandchourie, et ne rentrera que bien après la fin de la guerre, pour retrouver sa famille.
Au deux tiers du roman, la seconde partie nous ramène vers l'époque actuelle. Kenji, âgé, vivant paisiblement avec Mariko, rencontre de vieux amis. L'un d'eux, un ancien camarade d'enfance, bouleversera sa vie alors qu'il se croyait parvenu, au bénéfice de l'âge, à une certaine stabilité des sentiments, renforcée par de nombreuses certitudes.

Aki Shimazaki met en lumière le carcan étouffant du conformisme et de la tradition, cette dernière n'hésitant pas, pour être respectée, à ce que soit brisée la vie des êtres. Kenji aura le premier le courage de prendre ses distances avec cette voie toute tracée, ce destin auquel il ne semblait pas pouvoir échapper. du moins c'est ce dont il sera persuadé…

Ce roman de 120 pages se lit rapidement, tant son écriture est nette, et l'histoire prenante.

Bien qu'elle soit née au Japon, Aki Shimazaki vit à Montréal et écrit en français, ce qui nous permet de la lire sans traduction, une exception pour la littérature japonaise à laquelle elle appartient sans conteste.

Le livre lui-même (édition poche) est réalisé « à l'économie » (comme toujours dans la collection Babel), en format poche, sur un papier très fin. Un glossaire en fin d'ouvrage précise le sens d'une vingtaine de termes japonais utilisés dans le texte.

L'éditeur, Actes Sud, propose uniquement la version poche Babel à 7,10 €. Il n'existe pas de version ebook, ce qui n'est pas plus mal vu qu'Actes Sud les propose à un tarif bien trop proche du papier, ce qui démontre leur volonté de ne pas commercialiser de versions ebook.
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Ce tome 4 continue à nous faire découvrir le passé d un des personnages le mystérieux secret familial va bientôt être révélé.
Les traditions, les coutumes Japonaises ne font pas bon ménage avec la vie moderne
Il est beaucoup question d heritage de transmission.
Quatrième tome aussi agréable à lire
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Ce court roman nous permet de jeter un coup d'oeil sur le Japon du début du XXe siècle, sur l'impact sur la population des traditions culturelles et sociales, des catastrophes naturelles (les séismes) ou non (les guerres et les bombes atomiques) qui créent des souffrances à l'échelle du pays. On entre dans cet univers et il nous devient si familier qu'on ne saurait juger des attitudes et des non-dits ancrés dans ces traditions qui créent, eux, des situations psychologiquement dommageables à l'échelle individuelle. Tout est traité, comme à l'habitude par cette auteure, en finesse et seulement esquissé, comme pour faire écho à cette société japonaise où l'apparence cache souvent des drames intérieurs.
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