5h de train, une lecture d'une centaine de pages,
Un peu fatiguée après une soirée de réveillon, bercée par les roulements
du train,
train bondé, chaleur etc .....
Ce n'est pas pour autant que je suis arrivée à apprécier ce livre à
sa juste valeur, enfin, je crois !
L'écriture était fluide sans "grand écart" comme le sont les livres japonais
mais là c'était particulièrement lent et j'avais les neurones
en mode "repos" , lecture en pointillé avec des moments d'absence.
Le train et la lecture n'ont pas fait bon ménage cette fois.
Il me faudra le relire , très certainement.
Pourtant il m'a semblé pas mal, ai je rêvé éveillée !:)
* toujours mon ressenti deux jours après, bizarre .....
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Lecture très décevante.
Ce troisième volet perd de son souffle poétique, se résigne aux répétitions ; la fluidité s'estompe et la lecture s'en affadit beaucoup.
Dans le premier tome, l'individu était malmené par le système sacrificiel de l'entreprise. Dans le deuxième, par la brutalité de l'Histoire des hommes. Ici, l'intériorisation pernicieuse de cette sujétion devient l'ultime complice de la pensée unique de l'époque grâce à la crainte du regard des autres. Je deviens ainsi mon propre tyran, le défenseur de ma soumission.
Le personnage s'éclipse du réel, dilapide l'amour maternel, compromet son avenir d'étudiant par honte de son histoire familiale, impuissant devant le chantage d'un autre comparse en proie à l'aigreur, la malveillance et à un orgueil démesuré parce qu'en mal de regard aimant.
Le père du narrateur, quant à lui, perd son masque social et ne supporte plus de vivre, comme si tout son être s'était racorni, sa destinée abolie pour un acte dont il est faussement accusé par un journaliste.
Le narrateur met un terme à ce fléau. Il assume d'appartenir à la minorité chrétienne et fleurit ses aspirations jusqu'à démissionner d'un poste privilégié pour réaliser le projet cher à son père.
Voilà... je reste sur ma faim.
(Si le regard des autres leur appartient et ne peut définir qui je suis, il m'informe en revanche de qui ils sont...)
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Vivre avec l'absence, surtout quand c'est celle d'un proche, de son père, et qui s'est suicidé. Doit-on chercher à comprendre un tel geste ? Ici, l'homme revoit des personnes qui ont connu son père et qui le réhabilitent dans sa dignité et personnalité d'homme. Voilà qui peut apaiser la douleur et aider à accepter de vivre sans l'autre. J'ai aimé ce livre qui m'a passionnée et touchée.
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