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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
5h de train, une lecture d'une centaine de pages,
Un peu fatiguée après une soirée de réveillon, bercée par les roulements
du train,
train bondé, chaleur etc .....
Ce n'est pas pour autant que je suis arrivée à apprécier ce livre à
sa juste valeur, enfin, je crois !
L'écriture était fluide sans "grand écart" comme le sont les livres japonais
mais là c'était particulièrement lent et j'avais les neurones
en mode "repos" , lecture en pointillé avec des moments d'absence.
Le train et la lecture n'ont pas fait bon ménage cette fois.
Il me faudra le relire , très certainement.
Pourtant il m'a semblé pas mal, ai je rêvé éveillée !:)

* toujours mon ressenti deux jours après, bizarre .....

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Lecture très décevante.
Ce troisième volet perd de son souffle poétique, se résigne aux répétitions ; la fluidité s'estompe et la lecture s'en affadit beaucoup.

Dans le premier tome, l'individu était malmené par le système sacrificiel de l'entreprise. Dans le deuxième, par la brutalité de l'Histoire des hommes. Ici, l'intériorisation pernicieuse de cette sujétion devient l'ultime complice de la pensée unique de l'époque grâce à la crainte du regard des autres. Je deviens ainsi mon propre tyran, le défenseur de ma soumission.

Le personnage s'éclipse du réel, dilapide l'amour maternel, compromet son avenir d'étudiant par honte de son histoire familiale, impuissant devant le chantage d'un autre comparse en proie à l'aigreur, la malveillance et à un orgueil démesuré parce qu'en mal de regard aimant.

Le père du narrateur, quant à lui, perd son masque social et ne supporte plus de vivre, comme si tout son être s'était racorni, sa destinée abolie pour un acte dont il est faussement accusé par un journaliste.

Le narrateur met un terme à ce fléau. Il assume d'appartenir à la minorité chrétienne et fleurit ses aspirations jusqu'à démissionner d'un poste privilégié pour réaliser le projet cher à son père.

Voilà... je reste sur ma faim.

(Si le regard des autres leur appartient et ne peut définir qui je suis, il m'informe en revanche de qui ils sont...)
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Alors que je trouve cette seconde série de petits opus de Shimazaki nettement meilleure que la première pentalogie, me voilà déçue par ce troisième opus.

L'auteure écrit en française et pourtant, je trouve que cela ne ressemble à rien. Il y est fait trop appel inutilement à du vocabulaire japonais qui oblige d'aller consulter le glossaire, là où cette utilisation de vocabulaire nippon apparaît seulement comme pure snobisme. le style soit-disant japonisant avec des répétitions lassantes est inutile, tous travers absents des deux premiers tomes.

Quelle déception ! J'espère que la suite sera à la hauteur des mes vivas pour les deux premiers tomes. Attendons et espérons.
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Après Mitsuba et Zakuro, dans ce nouvel opus nous suivons Nobu qui a ouvert un juku, un établissement de cours privés après sa démission de la société Goshima. Tonbo est le nom donné à ce dernier. Si sa signification phonétique dans notre langue rappelle la sépulture, en japonais il s'agit de la libellule. Cette coïncidence lui va bien, car l'ouverture de cette école est liée à l'histoire de son père qui s'est suicidé quelques années auparavant. Et en fin de lecture on apprend une autre définition « libellule - âmes des morts »…

On retrouve la poésie japonaise où les coutumes ancestrales se mêlent à la vie moderne. Il est question de filiation, de valeurs familiales et de l'amour de son pays. Un bel hommage au Japon.
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Tonbo est le troisième tome de la saga « Au coeur du Yamato », faite de romans courts. Au cours de la narration, la continuité avec les romans précédents s'établit au travers de l'entreprise Goshimi qu'Haruko a quitté. Ensuite, les personnages du premier tome seront évoqués. Cela m'a d'ailleurs fait plaisir de les retrouver le temps de quelques lignes. Haruko s'est donc éloigné de son entreprise impitoyable pour tenter l'aventure en ouvrant un « juku » avec son épouse. Juku = centre de loisirs pour collégiens. C'est un lieu où l'on développe toutes sortes de disciplines extra-scolaires, comme le sport ou la musique. le mot-clé du livre est ici « tonbo », ce qui signifie « libellule ».

Tandis que le couple songe à engager un professeur de piano pour élargir le champs d'activités du centre, un des anciens élèves du père d'Haruko arrive à l'improviste, ainsi qu'avec lui, tout un passé qui va revivre le temps du livre. Haruko comprendra dès lors, les réelles circonstances du suicide de son père, jadis. Aujourd'hui, la réalité des choses sera davantage complexifiée pour lui qui, dans son esprit, avait d'autres certitudes au sujet de son père. Sous le côté pur ou encore sombre, se cachent parfois d'autres vérités. Un style agréable à lire, clair et simple pour une histoire qui ne l'est pas autant. On ne demande qu'à poursuivre la saga.
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Vivre avec l'absence, surtout quand c'est celle d'un proche, de son père, et qui s'est suicidé. Doit-on chercher à comprendre un tel geste ? Ici, l'homme revoit des personnes qui ont connu son père et qui le réhabilitent dans sa dignité et personnalité d'homme. Voilà qui peut apaiser la douleur et aider à accepter de vivre sans l'autre. J'ai aimé ce livre qui m'a passionnée et touchée.
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Je ne me lasserai jamais des oeuvres de cette auteure, simples mais touchantes. Ce tome-ci de la série "Au coeur du Yamato" nous fait découvrir l'histoire de Nobu et de sa famille. L'auteure met l'accent sur le sentiment de honte que l'on peut éprouver, sur le chantage et sur le fait que certaines familles doivent fuir face à la méchanceté et aux cancans des gens. L'auteure nous y décrit des personnes simples, qui aiment particulièrement leur métier et leur pays, des gens qui souhaitent revaloriser leur culture.
Ce sont des thèmes forts et difficiles mais le récit est tout de même touchant et doux, c'est d'ailleurs une des grandes forces des auteurs japonais selon moi.
J'aime particulièrement le style d'Aki Shimazaki qui s'intéresse à un personnage différent par livre, tout en croisant ceux que nous avons déjà vus plus en détails. J'ai hâte de lire les deux derniers pour savoir qui nous allons découvrir plus en profondeur !
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Un très court roman (une novella plutôt) qui dit beaucoup en quelques pages avec une grande économie de moyens : des phrases et des chapitres courts, une trame simple (comment gérer sa culpabilité face à un événement tragique). Car Tonbo évoque pudiquement les attitudes et les réactions qui prévalent au Japon face à la réussite des enfants, au regard des autres et surtout à la mort et au suicide en particulier avec des références implicites à Dazai Osamu. Efficace.
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Tonbo, comme Mitsuba et Zakuro, nous dépeint la société et l'histoire japonaises à travers la vie ordinaire d'un protagoniste et de son entourage; ordinaire et simple mais ô combien attachante. On y retrouve la même atmosphère feutrée, faite de politesse, de convenances et de retenue même dans les situations dramatiques.
C'est la troisième pièce d'un puzzle qui en contient cinq. La construction est minutieuse de façon que les pièces s'emboîtent à la perfection. Chaque pièce est cependant une image en soi, en ce sens que chaque roman peut se lire indépendamment. Ça fait partie du talent de cette écrivaine que j'apprécie de plus en plus.
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J'ai commencé Tonbo, en m'apercevant à mi-lecture que c'était le troisième volume de la série "Le poids des secrets"…. Bref, le principe de la série est une suite de livres donnant à chaque fois des points de vue différents à la même histoire. Donc j'espère ne pas m'être égaré.

L'histoire est celle d'une famille ordinaire, ni riche, ni pauvre, rien de spécial, Sauf un incident de parcours : le père de Nobu se suicide en 1972, il était professeur de biologie. Son père gifle un élève lors d'un cours et celui-ci meurt le lendemain. Cet élève avait un grave problème cérébral. La gifle et son décès n'était qu'une coincidence. Les médias déformèrent l'affaire :"un élève tué à coups de poings". Son père démissionne puis est lentement poussé au suicide.

On a différents aspects des coutumes et de la vie japonaise, du rapport au travail : "j‘ai refusé l'ordre de mutation à Sao Paulo", "Perdre son travail, ce n'est pas seulement perdre de l'argent. C'est aussi perdre sa confiance en soi et son but dans la vie", de l'importance de l'entreprise dans la vie d'un employé. jusqu'à celui du suicide. L'individu au Japon se définit par rapport à la relation à l'autre et non en terme d'individualisme. "Tu n'es pas responsable des actes de ton père. Oublie-les. C'est ta vie qui compte" est choquant et n'est pas coutume au Japon. Nobu insiste particulièrement sur l'identité la perte de la culture, les racines,

Je n'ai pas été convaincu par ce roman, comme il appartient à une pentalogie, il me reste à lire les autres volumes
Lien : http://nounours36.wordpress...
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