Un petit livre canadien bien propret d' Aki Shimazaki On ose pas dire japonais car il est tellement proche des « images d'Épinal » qu'on se fait du Japon qu'Aki a du oublié sa patrie natale et puiser dans ses souvenirs (et encore)
Bref une histoire de la princesse Yûko et du prince Takashi, bien assortis et charmants qui vivent dans une belle maison occidentale et dont la princesse nous fait visiter dans les moindre détails Une opulence financière qui permet à madame de se cultiver histoire de l'art japonais, ikebanas, musique instrumentale etc. d'aller se promener le cursus normalisé de la femme de la haute société qui n' à pas à préparer le souper 夕食 et qui n'a d'autres soucis que gamberger
Ce qu'elle fait !
Surtout depuis que son amie lui apprend que son mari est bisexuel oh my god !
Là on sent les enquiquinements arriver Et donc déjà la notion n'est pas très fréquentable mais bon étant de caste supérieure on prend bien la chose . Difficile de faire moins ce qui ensuite interroge Yûko sur l'absence d'appétence de son prince charmant, sur son ex amoureux, sur sa fille qui n'est pas du prince charmant….
Intolérable suspens…
D'où provient la boîte d'allumette avec des tsukushis ? Symbole perçu comme érotique voire coquin par ces dames alors que la « prêle des champs » est une mauvaise herbe ou alors du coquin sordide un peu gore
Intolérable suspens…
Que vient faire l'écrivain japonais
Yukio Mishima là dedans ? Un gage de bon aloi ?
Si celui-ci nous a gâté avec sa « Mer de la fertilité »
Shimazaki nous a plutôt ennuyé avec sa mer de stérilité , puisqu'il en est question aussi avec la bisexualité , l'homosexualité et le sex-less
Bref mis à part les jolis mots laissés en japonais qui font rêver les tankas les ebihuraïs, les miaïs et autre ikebanas les états d'âme de princesse Yûko sont bien ternes, son milieu bien stéréotypé et sans grâce
Aki Shimazaki aurait mieux fait de poser son intrigue (un bien grand mot) à Québec elle serait rester dans un contexte qu'elle connaît certainement mieux que l'empire du soleil levant et on y trouve les même moeurs
Oh la la vais-je lire mes autres
Aki Shimazaki ? Même dans le désordre !