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4,1

sur 530 notes
Toujours le style très épuré de Shimazaki. J'ai laissé passer du temps avant de reprendre la lecture de cette série car j'avais l'impression d'une éternelle répétition. J'ai bien fait. Il m'a été très agréable de reprendre et l'histoire globale m'est revenue sans aucun problème.
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Yûko doit se marier avec T. Aoki qui travaille dans la même société qu'elle et dont elle attend un enfant.
A ce moment-là, Takashi Sumida le fils de son patron la demande en mariage , tout en connaissant sa situation.
Elle accepte et vivra treize ans de vie heureuse jusqu'à ce qu'elle découvre que ce mari, honnête, généreux , attentionné n'est pas tout à fait ce qu'elle croit.
C'est toujours un plaisir de lire Aki Shimazaki. Une écriture claire, précise, belle, je ne m'en lasse pas.
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Il faut attendre Tsukushi, le quatrième tome de la pentalogie Au coeur du Yamato pour découvrir un point de vue féminin. En effet les employées de la société d'import-export Goshima sont de rares jeunes femmes, qui généralement quittent leur emploi subalterne vers 25 ans pour se marier.

La jolie Yûko Tanase, réceptionniste, était tombée amoureuse de M. Aoki, bien qu'elle se refusait à se lier à un homme dévoué corps et âme à son entreprise. Yûko avait donné sa démission et comptait partir trois mois à Montreal avant de revenir au Japon pour se marier.

Leurs amours ont été contrariés quand l'héritier de la banque Sumida l'a demandé en mariage. Elle n'a pu refuser, malgré qu'elle soit enceinte d'Aoki. Takashi Sumida se montre un époux et père modèle.

Lors de la fête d'anniversaire des treize ans de Mitsuba, Yûko se lie avec Yoshiko, la mère d'une amie de sa fille. Cette amitié lui permettra de comprendre bien des choses et remettre en question son mariage plus que parfait.


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Je pense que c'est un livre qui s'apprécie davantage sur son cycle complet, une fois que les personnages ont commencé à devenir familiers. J'ai eu beaucoup de difficultés à apprécier l'histoire qui nous est décrite dû, peut-être en partie, au manque d'attachement pour les personnages. le style est très dépouillé, froid dans sa simplicité. À mes yeux, il souffre d'un manque flagrant de poésie, de description et de chaleur. Je suis pourtant une adepte de la littérature japonaise, de Ito Ogawa, de Kaho Nashiki,... Mais je n'ai pas retrouvé la légèreté et le style métaphorique et subtil que j'apprécie d'habitude. Si l'idée générale est intelligente (montrer les mêmes personnages a différentes époques, leur histoire et leur évolution à travers différents points de vue) le résultat est trop bref pour s'y plonger totalement. Je suis restée sur le bas-côté. Je verrai pour acquérir la suite (ou le commencement) Peut être que ça me fera changer d'avis et voir les choses autrement.
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Ce quatrième roman du cycle : Au coeur du Yamato mets en évidence Yûko, la fiancée de T. Aoki, qui lui a préféré un autre prétendant et s'est plutôt marié, il y a 13 ans, avec le fils unique et héritier de la famille Sumida en qui étaient tous les espoirs de l'avenir de la banque.
Yûko découvre par hasard une boîte d'allumettes avec une image de Tsukushi (tiges à sporants de la prêle) qui symbolise la surprise. Elle apprendra que cette boîte à une toute autre signification pour son mari et c'est elle qui aura la surprise, et quelle surprise!
Son amitié nouvelle avec Yoshiko mets un peu la table car celle-ci fait des confidences sur son mariage et ouvre les oeillères de Yûko sur les réalités de certaines vies conjugales.
Yûko, qui a trouvé le mari parfait en la personne de Takashi, ne peut être déçu par lui. Il lui a promis à jamais le respect, il est tellement charmant, intelligent et gentil…il est tellement spécial.
La chute ne peut que faire mal. « Ce que je ne supporte pas, c'est que je ne suis pas l'amoureuse de mon mari. Je l'aime, mais il aime quelqu'un d'autre. »
Aki Shimazaki offre encore une fois une oeuvre pleine de sentiments et de contradictions qui touche au plus haut point. Comment les choix que l'on fait dans la vie peuvent se répercuter longtemps et que le regard porté sur les événements est amplifié par le prisme de nos émotions. Grand roman, grandes émotions. 🖤
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Le résumé de cet ouvrage avait su titiller ma curiosité… J'étais vraiment curieuse de savoir quel mystère Takashi Sumida, le fils du président d'une banque prestigieuse, dissimulait à son épouse… Même si j'avais quelques idées derrière la tête (dont une qui s'est avérée juste), j'ai été globalement satisfaite par cette lecture qui a le mérite d'être courte et pleine de sensibilité. le style d'Aki Shimazaki est simple, délicat et rempli de détails. On se disperse sur plein de petites informations comme l'entourage de l'héroïne, sa famille et la façon dont elle a grandi ou rencontré son mari. Il y a beaucoup de détails ou de personnages secondaires qui vont alimenter le récit sans pour autant avoir de l'importance. Cela peut sans doute perturber certains lecteurs cependant, on distingue assez rapidement les personnages essentiels à l'intrigue comme l'héroïne Yûko, son mari, sa fille Mitsuba, son ancien aimé T. Aoki ou encore son amie Yoshiko avec qui elle va enquêter sur cette fameuse boîte d'allumettes à l'illustration érotique…

Étant donné que le roman fait cent-vingt pages, on n'a pas réellement le temps de s'attacher aux protagonistes néanmoins, j'ai tout de même eu beaucoup d'empathie pour Yûko dont la découverte de la boîte va sacrément ébranler son mariage… On partage ses secrets, ses doutes et ses inquiétudes. Yûko va s'avérer être une femme pleine de délicatesse, d'ouverture d'esprit et de principes. Avec les confidences de son amie Yoshiko dont le mari est bisexuel, elle va oser aborder des sujets traditionnellement tabous. J'ignorais que la bisexualité était perçue ainsi… Autant l'hétérosexualité et l'homosexualité ne semblent pas tant choquer que ça (enfin, tout est relatif…), autant la bisexualité semble énormément secouer les meurs. À travers son récit, l'auteure livre des réflexions sur la sexualité et sur sa société où l'on apprend à être une bonne épouse et où l'on se marie parfois sans amour, par pression familiale ou intérêt économique… En tant qu'européenne, j'ai eu la sensation d'être hors du temps et ailleurs. Cet univers, cet art de vivre et ces traditions ne me sont pas familières… Toutefois, j'ai apprécié la délicatesse de l'auteure qui aborde des sujets difficiles de façon pudique, sensible et poétique. Une lecture intéressante et dans l'émotion. Je ne pense pas que j'en garderai un souvenir impérissable, mais j'ai passé un doux moment. C'est l'essentiel.
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Où l'on retrouve Yûko, qui s'était fiancée avec le jeune et brillant Takashi Aoki, employé d'une des plus grandes compagnies du Japon, dans "Mitsuba", le premier tome de la série "Au coeur du Yamato". Un destin sérieusement contrarié dès lors que Takashi Sumida, riche héritier de la banque finançant cette compagnie, s'entiche de la belle, pourtant déjà enceinte de son fiancé. Treize ans après, Yûko et sa fille Mitsuba vivent dans une relation stable et épanouie avec Takashi, jusqu'au jour où… Mais ne dévoilons pas l'intrigue pleine de surprises de ce roman dont la valeur va bien au-delà des apparences. Car il s'agit bel et bien d'une analyse des rapports subtils s'établissant au sein d'un couple, rapports basés avant tout sur la confiance et non plus seulement sur l'amour, nécessaire mais loin d'être suffisant, lorsqu'un équilibre s'est enfin établi. Avec, comme toujours chez Aki Shimazaki, un récit prenant et des personnages attachants…
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J'avais délaissé trop longtemps la pentalogie de Aki Shimazaki « Au coeur du Yamato » ! J'ai retrouvé avec plaisir Yûko, découverte dans le premier livre où elle épouse T. Sumida le fils du grand banquier. Enceinte alors de T.Aoki, un employé modèle envers qui elle s'était préalablement engagée, elle élèvera sa fille Mitsuba avec son mari, qui accepte cette enfant comme sienne. (J'ai l'impression de résumer les feux de l'amour !) A l'aube des 13 printemps de Mitsuba, Yûko trouve une boîte d'allumettes à l'illustration évocatrice et le doute s'immisce en elle.

Pour la première fois mon retour sur cette autrice est mitigé. Déjà j'aime les traductions des titres et leur implication dans l'histoire. Or cette fois-ci c'est assez complexe et peu explicite. de plus, même si Aki Shimazaki arrive à nous surprendre en abordant des thèmes particulièrement tabous pour la société japonaise, je n'ai pas retrouvé sa poésie.

Cela ne m'empêchera pas de lire niré, le quatrième livre du quatrième cycle, qui sort dans quelques jours !
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"Au Coeur du Yamato", épisode 4

Tsukushi (la tige de la prêle) nous ramène au tome 1 du cycle puisqu'il est centré sur Yuko, la jeune standardiste dont Takashi était amoureux .
Nous la retrouvons, 13 ans plus tard, mariée au fils du président d'une grande banque et mère d'une adolescente.

Un mariage « arrangé » mais Yuko a fini par s'attacher à cet homme intelligent, doux et attentionné, respectueux envers elle et sa famille. Treize années de vie heureuse en somme, jusqu'à la découverte d'une boîte d'allumettes qui va faire s'écrouler cette belle façade …

Réflexion sur le poids des convenances dans la société japonaise, sur les tabous en matière de sexualité , sur les secrets qui empoisonnent l'harmonie familiale … Des thèmes déjà abordés par Aki Shimazaki dans d'autres romans, ce qui m'a rendu ce tome 4 moins plaisant et le personnage de Yuko moins touchant.
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Tuskushi de Aki SHIMAZAKI est davantage une nouvelle qu'un roman. de fait une oeuvre de 120 pages qui ne nous laisse pas le temps de s'endormir sur un chapitre. Tsukushi est un titre mystérieux qui fait référence à une province du Japon, confirmé par un sous titre "Au coeur du Yamato". Wikipédia confirme mais indique également un sens plus large à Yamato avant l'utilisation du terme Japon pour définir le territoire du Japon. Ce titre pourrait tout simplement signifier par décryptage d'un langage métaphorique : au coeur du Japon. L'auteur à travers cette courte nouvelle nous livre l'histoire singulière d'un couple mais aussi l'influence marquée des traditions au Japon dans les années 80-90 (Mitsuba leur fille est née en 1981 et célèbre son treizième anniversaire). Quelles traditions ? D'abord celles du mariage, ce couple a été épargné du "Miaïs", la rencontre pour des jeunes gens, arrangée par les parents en vue du mariage. La difficulté pour ces parents est de trouver un parti de même condition sociale afin d'éviter un déséquilibre non pas entre les jeunes époux mais entre les familles. Pour les jeunes, il fallait assumer... Or le jeune homme de bonne famille devait se marier rapidement pour éviter des rumeurs diffusées par un échotier nous confie-t-il. Quant'à la jeune fille de famille modeste, elle est dans une situation inconfortable pour l'époque, elle ne pouvait attendre... Nous aurons bien d'autres surprises... Heureusement car cette histoire nous est racontée comme un fait divers dans un magazine tel Paris Match, un fil chronologique, sans digression, dans un style journalistique assez commun. Finalement le texte court sauve l'oeuvre et son auteur et procure un plaisir qu'il faut bien reconnaître. Suis-je sans doute trop sévère ou insensible car de nombreux lecteurs plébiscitent ce livre.
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