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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quand je suis tombée sur Tel Aviv suspects mon premier reflexe a été de me dire : quoi, des romans policiers qui ne soient pas suédois, danois, norvégiens, islandais, anglais ou américains cela existe ??!! Apparemment et quel soulagement. Attention je ne dis pas qu'une bonne ambiance glauque sur fond de fjord, de pluie et de nuits interminables ça ne me botte pas, je suis une inconditionnelle entendons-nous bien. Mais soyons honnêtes, un peu d'exotisme c'est tout aussi agréable et puis la littérature israélienne policière reste un mystère pour moi, du coup banco j'achète Tel Aviv suspects de Liad Shoham . Et je ne suis pas déçue même si au final l'intrigue principale n'est pas celle que l'on croit…
Le viol d'une jeune femme dans un quartier prospère de Tel Aviv met la police et l'opinion publique en émoi. Son père, prêt à tout pour retrouver le coupable identifie rapidement un homme, Ziv Nevo, soupçon confirmé par sa fille, en profond état de choc. En dépit d'un coupable tout trouvé, ce qui devait être réglé en quelques jours tourne rapidement à l'imprévu. Ziv Névo, pauvre bougre à qui la vie n'a pas fait de cadeaux, refuse catégoriquement d'avouer ce viol, l'affaire se corse. le lecteur se met lui aussi à douter : après tout, n'est-ce pas trop facile, un violeur si rapidement appréhendé, une enquête si promptement bouclée…? Cela ne plaît ni à l'inspecteur en charge de l'enquête, vieux briscard de la police de Tel Aviv pour qui cela clôturerait dignement sa carrière, ni pour le père de la victime, ni pour la procureure en charge du dossier, ni pour personne, pas même certains membres d'une des mafias les plus puissantes de la ville. Ziv Nevo est du pain béni ; nous le comprenons au fil des pages qui alternent le point de vue de tous ces personnages dont on perçoit les doutes, les failles et les intérêts dans cette sordide histoire. Liad Shoham, avocat du barreau israélien, connaît bien le système judiciaire et en exploite intelligemment et avec panache les rouages pour nous livrer un portrait peu amène de la société israélienne, de sa police, de sa justice et de ses médias loin d'être irréprochables car pris dans les enjeux de pouvoir. Au centre de cet imbroglio, Ziv Nevo est un bouc-émissaire idéal et la jeune femme violée, une victime peu écoutée dont on comprend le désarroi.
Pour moi, Tel Aviv suspects s'inscrit dans la droite ligne des romans de John Grisham : manipulations en tout genre, arcanes politico-judiciaires, mafia jamais loin, victimes toute désignées. le roman est efficace, haletant, sans digressions. Rien à voir avec une ambiance feutrée fourmillant de détails à la Agatha Christie ni avec les réflexions psychologique toute nordiques. En somme, une bonne découverte que cette littérature policière israélienne. Je peux donc tranquillement aller me replonger dans un bon polar suédois, la pluie me manquerait presque :).
Lien : http://livreetcompagnie.over..
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Un polar israélien .... offert pour deux livres achetés ... une bonne occasion de sortir de ma zone de confort.
Une ballade dans "un quartier sans histoire de Tel-Aviv" avec comme compagnon, un vieil inspecteur, un journaliste plein d'ambitions, des jeunes femmes bien sous tous rapports auxquelles arrivent ce qui peut être qualifié comme un crime.
C'est bien fait, on s'y croit, l'intrigue est tordue et pleine de fausses pistes, on s'y promène avec juste ce qu'il faut de crédibilité, en toile de fond la mafia locale égale à ce qu'elle est dans le reste du monde.
Ce qui me choque est de montrer Tel-Aviv ou Jérusalem "si paisible et si majestueuse. Pacifique, et non le théâtre de conflits et contestations." Visage idyllique ...
Ce serait si bien si c'était vrai !
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J'ai reçu ce livre "gratuit" à l'achat de deux ou trois autres livres de poche. Je l'ai lu en vacances et franchement, j'ai passé un excellent moment. Voici un excellent polar, intelligent et bien écrit qui mérite amplement le détour.
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Bonne intrigue avec des protagonistes bien charpentés et une enquête pleine de fausses pistes et de suspens.
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Et pourquoi pas un changement de décor pour un polar, tiens, j'aime bien les films israéliens, souvent très percutants, et bourrés de testostérone - mais les femmes ne sont pas en reste, tudieu, on n'a pas peur de son corps, dans ce pays combatif ! J'aime aussi les très rares films palestiniens, les deux pays ont une inventivité cinématographique fort riche, et les personnages sont souvent remarquablement troussés. Un polar, un roman policier, ça promet si la verve est la même.
Et finalement, non. Alors c'est mon avis, et ce n'est pas grave, l'intrigue reste bien balancée, les boucles se bouclent énergiquement, on a mal au ventre de ce qu'encaissent les personnages, homme ou femme, c'est loin d'être raté.
Mais j'ai eu ce petit adjectif qui flottait durant ma lecture : scolaire. Non, c'est trop méchant. Et puis j'ai vu la photo de l'auteur en 3ème de couv, et il a une tête et un sourire adorables, pas envie de lui faire du mal. Appliqué ? Peut-être un peu. Disons que c'est un exercice réussi, du beau boulot. Mais ça ne décolle pas jusqu'au coup de coeur. Il manque un truc. Va savoir quoi.
La ville est inexistante, par exemple. Ça pourrait se passer dans n'importe quel pays occidental. J'avais entendu dans un film que "Tel Aviv tourne le dos à la mer". Là, non seulement la ville tourne le dos à la mer, c'est bien vu, mais elle se tourne le dos à elle-même. Il y a des immeubles, des rues, des commissariats, des quartiers, voilà voilà. le seul endroit où il y a une atmosphère palpable, dans le livre, c'est lors de l'escapade vers la frontière palestinienne ou libanaise. Forcément, dans un film, rendre l'ambiance d'une ville c'est nettement plus simple. Mais il y en a bien, non, des romans qui font de leur pays/de leur ville un des personnages !? Là, non. Pas d'atmosphère.
Les personnages nous sont livrés tout brut, aussi, maintenant que j'y pense. Pas vraiment de description, ce qui peut être agréable, on nous laisse imaginer ce qu'on veut, sans être gêné par quelques adjectifs descriptifs... Oui. Mais non, pas d'atmosphère, pas de gueule d'atmosphère non plus. du coup, pas d'odeurs, pas de transpiration ou de fumet de falafel, pas d'asphalte surchauffé ou de cuisine confinée. On y ajoute : pas de douceur ou de rugosité, et pas de sons mêlés, vouaaaala j'ai trouvé ce qui m'a (un peu) déçue : nos sens ne sont pas interpellés. Comme si le jeune homme au beau sourire avait tout mis dans son scénario bien tricoté. Même le petit CV de chaque personnage important manque de chair, c'est juste le petit nécessaire.
L'épilogue aussi est un peu bâclé.
Moralité, je n'ai pas grimpé aux rideaux... mais j'ai quand même eu l'envie de connaître leur destin, à chacun, j'avais hâte de retrouver ma lecture du soir. Et il est jeune, l'auteur, il a bien le temps de se mâdrer (de dios) comme du bon bois.
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Un roman policier israélien avec ses ripoux, ses juges corrompus, ses politiciens douteux, la presse pourrie et quelques policiers justiciers au grand coeur...

Bref, du classique qui aurait pu avoir lieu dans n'importe quel pays d'Europe ou d'Amérique du Nord, avec quelque changements de nom.

Un livre agréable à lire (je l'ai lu en un voyage en avion), mais rien d'original.
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Au dernier "masse critique" organisé par Babelio, je suis tombée sur ce bouquin qui m'inspirait pas mal de bonnes choses. Pourtant, c'est sur un ton plutôt mitigé que j'ai refermé ce roman.

En fait, pour tout vous dire, j'ai espéré, au vu du titre, que l'auteur nous ferait voyager en Israël, pays qui m'est assez cher, puisque j'y vais chaque année. Toutefois, le roman aurait pu s'appeler New York suspects, ou que sais-je encore, que ça n'aurait pas changé grand chose, et c'est ce qui m'a, en réalité, le plus déçue. Rien sur cette culture un peu différente de la nôtre, juste quelques mots disséminés par-ci par-là (et encore, je pense que c'était le même qui revenait à chaque fois) et une rapide incursion en territoires occupés.

Toutefois, dès les premières pages, j'ai été entraînée par l'histoire grâce à une écriture fluide et plaisante qui nous plongeait directement au coeur de l'action : un premier viol dans un quartier calme de Tel Aviv. Une enquête qui piétine, un homme accusé à tort, des erreurs judiciaires... Bref vous avez là le schéma stéréotypé du roman policier, ce qui ne m'a pas franchement dérangée étant donné que c'était assez bien mené. Et puis, arrivée à la fin, j'ai trouvé ça beaucoup trop rapide, et certainement pas suffisamment dans le détail. Je ne crois pas avoir réellement compris le pourquoi du comment.

Concernant l'histoire en parallèle (ne me demandez pas de vous donner les noms des protagonistes, j'en serais incapable, c'était probablement la seule chose nous rapprochant de cette culture dans ce roman), je dois avouer que c'était un peu trop malchance sur malchance (ce que je déteste) pour se finir finalement en une espère de happy end, certes que j'ai quand même apprécié lire, mais sans plus.

Il faut dire qu'il a été plutôt difficile de m'attacher vraiment à l'un ou l'autre personnage. En fait, dans ce roman, nous rencontrons pas mal de gens. Ce qui a été plutôt bien mené, c'est le fait qu'à chaque fois qu'on rencontrait quelqu'un de nouveau, le chapitre suivant lui était consacré, comprenant quelque peu la psychologie du personnage. Mais voilà, moi j'ai besoin de m'attacher à un personnage pour en apprécier les aventures et j'avoue qu'ici j'ai quand même eu du mal, même s'il y a deux "héros" plus importants que les autres qui devraient l'emporter.



En bref, ce ne fut pas le coup de coeur de l'année, mais une histoire assez agréable à lire, avec ses rebondissements et sa galerie de personnages assez intéressants.
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J'ai une appréciation mitigée de ce roman. Très intéressé je suis par ces romans qui allient une/des intrigues bien ficelées et l'immersion dans le réalisme d'une société différente (le voyage immobile en somme, et sans danger!) Quant à la littérature policière israélienne, j'avais des références : Dror Misrahi récemment connu mais surtout les romans de la regrettée Batya Gour.
Bon, ça démarrait bien, l'intrigue semblait classique avec un viol la nuit dans un quartier résidentiel calme de Tel Aviv. de plus, la présentation en juxtaposition de plusieurs personnages sans rapport évidents entre eux, laissait présager d'une intrigue plus complexe qu'il n'apparaissait avec une description réaliste de pans de la société israélienne du début du XXI° siècle.
En outre, les dialogues, directs, agressifs, dans l'urgence, entre les personnages, donnaient un aperçu crédible de l'atmosphère qui règne dans ce petit pays menacé et menaçant.
Après ce bon départ, autour de 150 pages, j'ai trouvé que tout avait été dit par rapport à l'intrigue et j'ai commencé à m'ennuyer. L'auteur bascule pendant les 200 pages restantes dans la description d'états d'âmes archi prévisibles indignes d'un bon polar il me semble. On a droit au rabibochage entre un couple violemment divorcé, autour de leur petit garçon et de leurs besoins affectifs et sexuels, on a aussi droit à une relation triangulaire entre un (vrai) voyou, un (faux) voyou en concurrence pour obtenir l'amour de leur père adoptif, un parrain de la pègre locale. J'ai été également perplexe devant le choix de faire une incursion au-delà de "la ligne verte", autrement dit, une virée dans les territoires palestiniens pour y croiser d'inquiétants voyous arabes en connexion avec la pègre susmentionnée.
Enfin, on touche à une autre limite, peut être compréhensible d'un point de vue israélien mais pas forcément du point de vue d'un lecteur français intéressé par l'actualité internationale. Lorsqu'on pense à Israël on l'inclut dans l'ensemble du Moyen/Proche Orient, caractérisé d'abord par des conflits toujours en cours. Or, l'auteur évacue complètement cette dimension comme si la société israélienne vivait hors sol. La question palestinienne, territoires et population, est très accessoire et pensée comme
un confins dangereux d'Israël. Certes, on surnomme effectivement Tel Aviv "la bulle", mais il y a là quelque chose qui est dérangeant et qui ne me fera pas retenir ce roman, cet auteur, dans le cercle de la grande littérature policière internationale!
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Polar Israélien - Parution le 12 septembre 2013.

Viol d'une jeune-fille dans un quartier calme de Tel Aviv : la police et plus particulièrement Elie Nahoum vont enquêter sans indices, sans suspects, sans témoins ! L'enquête piétine mais le père de la victime à l'affût aperçoit un rôdeur dans la rue de sa fille et permet l'arrestation d'un suspect qui ressemble étrangement au portrait du violeur. Arrestation ! C'est alors un savant mélange de droits policiers, de justice, de médias, de mafia, de menaces, de compromis et de compromissions… Sans être original, parce qu'elle aurait pu se passer n'importe où, l'intrigue est prenante. Très bon polar !

Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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