J'y serais jamais arrivé sans toi. Ça n'aurait rien voulu dire sans toi.
Au fil des ans, j'ai été contrainte d'admettre que la plupart des fêtes sont décevantes. Plus un événement est organisé avec soin, plus il est probable qu'il dégouline et se dilue sur l'autel des bonnes intentions. [...]Pourtant, en de rares occasions, les planètes s'alignent, et les invités conviés sont tous là.
Exercer un contrôle n'est pas synonyme de maîtriser la situation. C'est le contraire. Quand on maîtrise la situation, on est libre.
Quoi qu'il en soit, embrasser avec satisfaction une existence simple et discrète nécessite bien plus de maturité spirituelle que la poursuite insatiable de la célébrité.
La corpulence est relative : si tout le monde est gros, alors personne ne l'est.
Vous savez ce que c'est vraiment, un diplôme? C'est un bout de papier qui dit qu'on a suivi les règles. Qu'on est un bon petit soldat, et qu'on fait ce que les autres attendent de nous. Les diplômes ça oblige à franchir les obstacles et à se conformer à un ensemble arbitraire de critères, et peu importe lesquels : ce qui compte, c'est qu'on coche les bonnes cases.
les enfants connaissent vos secrets. Vous ignorez les leurs.
Avec l'âge, mon palais s'est éduqué, mais pas ma personnalité. Je suis du riz blanc. Ma fonction a toujours été de réhausser d'autres saveurs plus raffinées. Enfant, je servais de faire-valoir, comme la garniture. Rien n'a changéaujourd'hui.
Ce midi, pourtant, le silence était fait de menace et d’atermoiement. Sa texture était molle, comme mon pudding à la rose raté.
Si le poids de mon frère était symptomatique d'un malaise, il était également emblématique d'une vanité. Mon frère n'était pas du genre à se soumettre aux flèches de l'adversité en ne prenant au passage qu'un peu de bide. Il échouerait de la même façon qu'il avait voulu réussir : dans les grandes largeurs.