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Citations sur Une année de neige (30)

C’est seulement une fois qu’on a touché le fond qu’on peut remonter à la surface.
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Ce qu’il aurait souhaité, en cet instant, c’eût été qu’elle lui prît la main pour l’empêcher de chuter dans le vide, mais comment lui dire sans lui faire encore plus peur, comment trouver les mots pour exprimer un tel besoin ? – p.15
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- Dors, mon bonhomme, il faut que tu dormes.
Elle, elle ne dormait pas. Elle veillait sur cet enfant qui était venu vers elle trois jours auparavant, consciente de sa responsabilité, farouchement décidée à ne pas fermer l'oeil pendant huit jours s'il le fallait, persuadée de pouvoir l'accompagner jusqu'à la guérison.
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Ils se turent. Le panier d’Auguste, au milieu d’eux, embaumait. Tout semblait immobile, figé dans une contemplation muette de la nuit et du monde. Seul le froissement des feuilles, par instants, rehaussait le silence, puis, de nouveau, s’éteignait. Alors, dans cette vie délicieusement suspendue, Sébastien eut l’intuition de ce qu’il cherchait à comprendre depuis le début de juin. Au cœur de ces nuits-là, le temps s’arrêtait. Il n’y avait ni passé, ni futur, ni le moindre danger. Une sorte d’éternité délivrait les vivants. Un bien-être dans lequel il aurait voulu se fondre à tout jamais. – p.92-93
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Passaient des paysans reconnaissables à leurs vêtements usagés, à leur manière de se déplacer sans hâte, leur façon de se saluer d’une lourde poignée de main. Les gens de la ville, mieux vêtus, plus pressés, s’adressaient plutôt un signe de tête ou un sourire. – p.99
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Il y avait dans leurs yeux, dans leurs gestes, leurs paroles, une chaleur qui allait faire fondre définitivement la neige sous laquelle il avait failli être enseveli. – p.35
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Bref, Auguste était un original, qui ne se pressait jamais et semblait n’avoir jamais assez de temps pour jouir du monde qui l’entourait. Un contemplatif, heureux de rien, qui avait toujours laissé à Cyprienne le soin de mener la maison, et de lui indique ce qu’il fallait faire, ce « qui pressait ». – p.23
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Ils déjeunèrent en plaisantant, comme si ce jour de Noël avait fait disparaître tous les dangers, toutes les menaces.
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Cyprienne revint elle aussi, un mercredi, Mais Sébastien aurait préféré rester seul. Ces incursions faisaient entrer trop de vie, trop d'espoir dans sa chambre et la lui rendaient insupportable.
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Le silence s'installa. Sébastien observait sa grand-mère, pour essayer de déceler une faille, mais elle se tenait toujours aussi droite, et son regard ne fuyait pas. Il sentit pourtant à quel point elle était ébranlée, et avec quels efforts elle allait chercher au fond d'elle-même l'énergie nécessaire au combat.
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