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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
«Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l'armateur Delagard commet l'irréparable, les Gillies décident de chasser les humains. Où fuir ? L'espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu'à se confier à l'océan, sur les vaisseaux de Delagard.» extrait du résumé de l'éditeur

Ainsi, dans «La face des eaux», Robert Silverberg nous propose une grande aventure maritime où nos exilés vont devoir faire face à de multiples dangers, de multiples épreuves physiques et psychologiques. Et c'est à travers les yeux de Lawler que nous allons principalement vivre et suivre les étapes de ce voyage.

Bon... Je ne cacherai pas que la croisière fut longue et ennuyeuse au départ pour moi. Surtout dans la première partie du livre où l'auteur prend le temps de nous décrire la vie des humains sur l'île de Sorve. Pourtant, l'ami Robert fait son job parfaitement. Il nous présente très bien les personnages et le cadre, leur condition de vie sur l'île, les circonstances de leur présence sur cette planète. Mais ce fut lonnnng ! Je pense que ma lenteur de lecture et la personnalité très passive de Lawler, que j'appréciais moyennement au départ, ont joué en ma défaveur sur cette partie.

Heureusement la plume de Silverberg m'a permis de surmonter cette lenteur et j'ai trouvé les deux parties suivantes un peu plus rythmées.

Beaucoup de questionnements et de réflexions émergent lors de ce périple pour Lawler. Il s'interroge sur sa sociabilité avec la petite communauté humaine, sur leur capacité d'adaptation dans ce monde liquide si hostile, sur la possibilité d'une terre d'asile et leur chance d'y survivre...

L'auteur nous transporte dans un monde futuriste au fin fond de l'univers, mais traite un sujet bien réel et actuel pour bon nombre d'individus sur notre petite planète Terre. La question sur l'adaptation et l'intégration d'une communauté dans un nouveau milieu est ainsi mise en avant. Qu'est-ce qui fait que l'on se sent chez soi ? le lieu ? La communauté ? Faut-il accepter de renoncer à son passé, ses origines, sa culture pour aller de l'avant et se donner une chance d'un avenir ?

C'est en tout cas ce que je retiendrai de cette lecture - avec aussi les conséquences qu'un mollusque collé sur une coque de bateau peut produire, mais ça c'est une autre affaire, les lecteurs du roman me comprendront ;)

La réponse proposée par l'auteur est particulière, mais me rappelle, sous certains aspects, celle qu'il a proposé dans son roman «Starborne».

Cette lecture ne figurera pas dans mes préférées de l'auteur, mais cet avis mitigé n'engage que moi et ne doit pas dissuader de futurs lecteurs.

Lu dans le cadre d'une lecture commune du Club Robert Silverberg
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La star de ce roman de SF c'est sa planète, Hydros, un monde presque entièrement aquatique où seules quelques îles artificielles, construites par l'espèce autochtone des Habitants, se déplacent au gré des courants marins et des saisons. Quelques humains y sont arrivés cent cinquante ans plus tôt. Ils sont tolérés par les Habitants, mais pas vraiment acceptés.
Sur l'île de Sorve, Valden Lawler est ce qui se rapproche le plus d'un médecin, ses connaissances médicales lui ont été transmises par son père. Il a toujours habité cette île mais en sera chassé, au même titre que l'ensemble des humains présents, par les Habitants. Commencera alors une errance pour trouver un endroit où s'installer, qui pourrait être le mystérieux continent, peut être imaginaire, nommé La Face des eaux
Beaucoup de personnages secondaires au premier abord dans ce roman, mais un seul principal, Lawler. C'est lui que nous suivrons en priorité tout au long de cet exode.
Je dois reconnaitre que Silverberg fait preuve d'une très belle imagination pour décrire ce monde. Là où ça se gâte pour moi, c'est quand les dialogues pseudo théologiques, les états d'âme de chacun, les scènes de sexe visiblement rajoutées pour apporter un peu de piquant, prennent le pas sur le récit de cette lutte pour la survie. Peut-on vraiment disserter à l'infini sur des questions philosophiques, religieuses alors qu'objectivement on est attaqué de toutes parts par des créatures aussi surprenantes que dangereuses, qu'on souffre de soif ou de faim ? Je n'en suis pas persuadé… D'autant plus qu'on voit mal comment ces concepts ont pu persister pendant quelques générations en l'absence de livres, la transmission du savoir se faisant presque uniquement oralement. Beaucoup de questions que se pose le lecteur sur cet environnement, le rôle des Habitants par exemple, ou l'arrivée des humains sur Hydros, restent dans le flou. Dommage.
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