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Citations sur Demain les chiens (141)

La pression sociale, c’était cela qui avait maintenu la cohésion de la race humaine pendant tous ces millénaires, c’était cela qui lui avait donné son unité, tout comme la pression de la faim avait enchaîné les fournis à une structure sociale figée.
Le besoin de chaque être humain de se sentir approuvé par ses semblables, le besoin d’un certain culte de la fraternité : un besoin psychologique, presque physiologique d’être dans la norme. C’était une véritable force qui empêchait les hommes de prendre la tangente de la société, et dont découlaient la sécurité et la solidarité humaines et le bon fonctionnement de la famille humaine.
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Cela na rien de sinistre, protesta Grant. C’est un travail logique. C’est une évaluation de la population humaine. Il ne s’agit pas seulement de savoir combien il y a de gens sur terre, mais ce qu’ils sont vraiment, ce qu’ils pensent et ce qu’ils font.
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- Oui, dit Webster. Oui, en effet. Il m’a parlé d’un nouveau concept de la philosophie.
- C’est un concept, déclara Henderson, dont nous ne pouvons nous passer. Qui va donner une nouvelle impulsion au système solaire et faire avancer l’humanité de cent mille ans en l’espace de deux générations. La nouvelle impulsion tendra vers un but que nous n’avions jamais soupçonné jusqu’alors, dont nous avions même ignoré l’existence. Il s’agit d’une nouvelle vérité, en fait. Une vérité à quoi personne n’a jamais songé.
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Il ne va jamais nulle part.
C’était ce que Jenkins avait dit au pasteur.
Et c’était vrai. Car à quoi bon aller quelque part ? Tout était ici. En tournant simplement un bouton, on pouvait aller, en esprit sinon physiquement, où l’on voulait. On pouvait voir une pièce de théâtre, ou entendre un concert, ou bouquiner dans une librairie située à l’autre bout du globe. On pouvait régler toutes les affaires que l’on voulait sans bouger de son fauteuil.
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L'Homme cessa tout effort. l'Homme se laissa vivre. La réussite humaine cessa d'être enviable, et la vie humaine devint un absurde paradis.
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Et Webster retrouvait ce rire, ce rire d'un homme qui se suffisait à lui même, à qui l'effort commun de l'humanité apparaissait comme une vaste plaisanterie . Un homme qui marchait solitaire et s'en trouvait bien. Qui considérait la race humaine comme quelque chose d'amusant et peut-être d'un peu dangereux, mais d'autant plus drôle que c'était dangereux. Un homme qui n'éprouvait pas le besoin de la fraternité humaine, qui rejetait même ce sentiment comme un accessoire aussi ridicule et démodé que les clubs du XXème siècle.
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La plupart des autorités en matière d'économie et de sociologie tiennent une organisation comme la cité pour une conception absolument impossible, non seulement du point de vue économique, mais aussi du point de vue sociologique et psychologique. Une créature dotée d'une structure nerveuse suffisamment complexe pour créer une culture serait incapable, selon eux, de survivre à l'intérieur de limites aussi étroites. Selon ces autorités, l'expérience de la cité, si elle était tentée, mènerait à un état de névrose collective qui aurait tôt fait de détruire la culture même qui l'aurait édifiée.
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« Cette série fut écrite en réaction contre le crime massif et la guerre, mais aussi comme une sorte d’accomplissement de mes aspirations personnelles. J’y créais un monde que j’aurais voulu vrai. J’ai fait les chiens et les robots à l’image des gens avec lesquels j’aurais aimé vivre. Et le point capital est celui-ci : ce sont des chiens et des robots parce que jamais les humains ne pourront être cette sorte de gens ». Clifford D. SIMAK
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Car on avait du mal à imaginer un organisme vivant qui fonctionnât à l’ammoniaque et à l’hydrogène et non pas à l’oxygène et à l’eau ; on avait du mal à croire qu’un tel organisme pût connaître la même pulsation vitale que l’être humain. On avait du mal à concevoir qu’il existât une vie quelconque dans le maelstrom bouillonnant qu’était l’atmosphère de Jupiter, puisqu’on ne savait pas, évidemment, que aux yeux des Joviens, elle n’avait rien d’un maelstrom bouillonnant.
Le vent le frôlait comme une caresse et il dut faire effort pour se rappeler que, à l’échelle terrestre, il s’agissait d’un ouragan qui soufflait à plus de trois cents kilomètres à l’heure des masses de gaz empoisonnés.
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Voici les récits que racontent les Chiens quand le feu brûle clair dans l'âtre et que le vent souffle du nord. La famille alors fait cercle autour du feu, les jeunes chiots écoutent sans mot dire et, quand l'histoire est finie, posent maintes questions :
« Qu'est-ce que c'est que l'Homme ? » demandent-ils.
Ou bien : « Qu'est-ce que c'est une cité ? »
Ou encore : « Qu'est-ce que c'est que la guerre ? »
On ne peut donner à ces questions de réponse catégorique. Les hypothèses ne manquent pas, les théories, ni les suppositions les mieux fondées, mais rien de tout cela ne constitue véritablement une réponse.
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