La politique telle que vous la pratiquez est morte. Elle est morte parce que n’importe quel minable gueulard et tapageur pouvait obtenir du pouvoir en recourant à la psychologie des foules
Je vis dans le passé et ce n’est pas une façon de vivre.
Il dit que les pensées de chien valent bien celles des hommes et qu'elles valent peut être même mieux.
"C'est quoi l'homme ,?"demandent-t-ils.
La pression sociale, c'était cela qui avait maintenu la cohésion de la race humaine pendant tous ces millénaires, c'était cela qui lui avait donné son unité, tout comme la pression de la faim avait enchaîné les fourmis à une structure sociale figée. Le besoin de chaque être humain de se sentir approuvé par ses semblables, le besoin d'un certain culte de la fraternité: un besoin psychologique, presque physiologique d'être dans la norme. C'était une véritable force qui empêchait les hommes de prendre la tangente de la société, et dont découlait la sécurité et la solidarité humaine.
On ne tuait même pas les puces et les chiens en étaient pourtant harcelés. Même pas les fourmis...et les fourmis pourtant menaçaient de déposséder les animaux du monde qu'ils considéraient comme le leur.
On n'avait pas tué depuis plus de cinq mille ans. On avait arraché des esprits la notion même de meurtre.
Et c'est mieux ainsi, se dit Jenkins. Mieux vaut perdre un monde que revenir au meurtre.
Il tourna lentement et se mit à descendre la colline.
Homer va être déçu, songea-t-il.
Terriblement déçu en apprenant que les websters ne savaient pas comment lutter contre les fourmis...
Aux yeux de milliers de lecteurs que ce conte a charmés, il se distingue des autres en ce que les Chiens y apparaissent pour la première fois. Mais pour l'érudit, il a une signification bien plus profonde. C'est avant tout le récit d'un remords et d'un échec. L'effondrement de la race humaine s'y poursuit: l'Homme est la proie du remords en même temps qu'il souffre des problèmes que pose l'existence des mutants humains.
Elle se leva lentement de son fauteuil et se dirigea vers la porte, puis elle s'arrêta.
— Un jour, dit-elle, vous serez un grand homme. Vous n'êtes pas de ceux qui laissent passer une occasion. On vous a donné une chance ici. Vous l'avez compris du jour où on a choisi cette coupole pour les expériences. Si vous allez jusqu'au bout, vous monterez d'un échelon ou deux. Peu importe combien de vies cela coûtera ; vous, vous grimperez d'un échelon ou deux.
Je n'ai pas dit à Joshua que les chiens étaient jadis les animaux domestiques des hommes, que ces derniers les ont portés à leur position actuelle.
Jamais ils ne devront le savoir. Il faut qu'ils gardent la tête haute. Qu'ils continuent leur travail. Les vieilles histoires au coin du feu ont disparu. Et tant mieux !
Pourtant j'aimerais le leur dire. Dieu sait que j'aimerais. Leur dire ce qu'ils doivent éviter. Leur raconter comment on a extirpé de ces hommes des cavernes ramenés d'Europe leurs idées désuète.
Comment on leur a désappris ce qu'ils savaient.
Comment on les a détournés des armes, comment on leur a enseigné l'amour et la paix.
Et comment on doit veiller à éviter qu'ils renouent un jour avec ces tendances - avec l'ancien mode de pensée des humains.
Je n’ai pas dit à Joshua que les chiens étaient jadis les animaux domestiques des hommes, que ces derniers les ont portés à leur position actuelle. Jamais ils ne devront le savoir. Il faut qu’ils gardent la tête haute. Qu’ils continuent leur travail. Les vieilles histoires au coin du feu ont disparu. Et tant mieux ! Pourtant j’aimerais le leur dire. (…) Leur dire ce qu’ils doivent éviter. Leur raconter comment on a extirpé de ces hommes des cavernes ramenés d’Europe leurs idées désuètes. Comment on leur a désappris ce qu’ils savaient. Comment on les a détournés des armes, comment on leur a enseigné l’amour et la paix.