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Citations sur Demain les chiens (141)

" - Et nous, dit le robot, nous ne sommes rien de plus que le souvenir de l'Homme. Nous faisons ce qu'il faisait, mais plus scientifiquement, car, comme nous sommes des machines, nous sommes forcément scientifiques."
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(...) On allait prendre un bain et on en noyait quelques-unes... enfin, non, on ne les noyait pas ; on s'en débarrassait dans l'eau et si d'aventure quelques-une d'entre elles se noyaient, eh bien ! c'était de la malchance, voilà tout.
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Un jour j'ai cru que l'Homme peut-être avait pris la mauvaise route, que quelque part dans le monde de sombre sauvagerie d'où il avait fini par émerger, il était parti du mauvais pied. Mais je vois bien que je m'étais trompé. Il y avait pour l'Homme une route et une seule : celle de l'arc et de la flèche.
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(...) son désir de connaitre la philosophie de Juwain l'exprime assez clairement, mais on remarquera que cette philosophie ne l'intéresse pas pour la compréhension qu'elle pourrait lui donner, mais pour la puissance et pour la gloire qu'il compte en tirer.
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La pression sociale, 'était cela qui avait maintenu la cohésion de la race humaine pendant tous ces millénaires, 'était cela qui lui avait donné son unité, tout comme la pression de la faim avait enchainé les fourmis à une structure sociale figée.
Le besoin de chaque être humain de se sentir approuvé par ses semblables, le besoin d'un certain culte de la fraternité : un besoin psychologique, presque physiologique d'être dans la norme. C'était une véritable force qui empêchait les hommes de prendre la tangente de la société, et dont découlaient la sécurité et la solidarité humaines et le on fonctionnement de la famille humaine.
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" - Je ne ferais pas de saletés, dit Nathanael. Parole d'honneur. Oscar m'a baigné ce soir."
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Il buvait son alcool à petites gorgées, le savourant d'une langue experte. Encore trop d'eau. Mais cela ne servirait à rien d'en faire l'observations à Jenkins. Ah, ce médecin ! Dire qu'il était allé ordonner à Jenkins de mettre un peu plus d'eau. Comment pouvait-on ainsi priver un homme de boire des whiskies à l'eau convenablement dosés pour le peu d'années qui lui restaient à vivre...
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(...) ce n'est pas la vérité qu'on recherche dans une légende mais le plaisir du conte.
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Il sentit la main froide de la solitude s'abattre sur lui et le toucher de ses doigts de glace. Une terrible solitude. La solitude de l'âge… La solitude du vieillard qui se sent suranné. Grand-père en convenait : il était démodé. Il appartenait à une autre époque. Il avait outrepassé son temps, il avait vécu trop longtemps.
Les yeux embués de larmes, il chercha sa canne appuyée sur le banc et se dirigea lentement vers la grille qui ouvrait sur la rue déserte derrière la maison.
Les années avait passé trop vite. Des années qui avaient apporté l'avion familial, puis l'hélicoptère, laissant l'automobile rouiller dans un coin et les routes inutiles se désagréger faute d'entretien. Des années qui avaient pratiquement supprimé la culture de la terre avec le développement des hydroponiques. Des années qui avaient mis la terre à vil prix maintenant que la ferme avait disparu en tant qu'unité économique, qui avaient éparpillé les habitants des cités dans la campagne où, pour un prix inférieur à celui d'un lotissement urbain, chacun pouvait devenir propriétaire de vastes arpents de terre. Des années qui avaient bouleversé l'architecture au point que les gens quittaient tout simplement leurs vieilles maisons pour aller s'installer dans des maisons neuves qu'on pouvait acheter toutes faites pour la moitié de ce que coûtait une construction avant la guerre et modifier à peu de frais si l'on en éprouvait le besoin ou l'envie.
Grand-père eut un reniflement de mépris. Des maisons qu'on pouvait changer tous les ans, comme on change le mobilier de place. Est-ce que c'était une façon de vivre ?

LA CITÉ.
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— La cité est un anachronisme. Elle ne sert plus à rien maintenant. […] La cité a d'abord été un emplacement tribal, l'endroit où les membres de la tribu se rassemblent pour se protéger les uns les autres. Plus tard, on a élevé un mur autour de cet emplacement pour assurer une meilleure protection. Puis le mur a fini par disparaître, mais la cité a continué à vivre en raison des commodités qu'elle offrait au commerce et aux échanges. Elle s'est perpétrée jusqu'à l'époque moderne parce que les gens étaient obligés de vivre à proximité de leur travail et que leur travail était dans la cité.

LA CITÉ.
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