Peut-on esquisser une politique des appariements ? C'est ce que j'essaye de faire depuis ma lecture du livre dirigé par
Melchior Simioni et Philippe Steiner, "
Comment ça matche, pour une sociologie des appariements".
L'appariement, faut-il le rappeler, consiste à marier, à faire des pairs, à rapprocher deux choses entre elles. Et de plus en plus souvent, ce “mariage” entre un rein et un receveur, entre un étudiant et une formation, entre un chômeur et un emploi… est médié et assuré par la technologie. C'est même à cela qu'elle sert ! Trier, classer, scorer et affecter. C'est l'essence même de bien des traitements : assembler des choses entre elles, en calculant le meilleur appariement possible ! Enfin, pas tout le temps, et c'est probablement la limite des systèmes. "Si l'appariement apparie, le risque est qu'il le face depuis une efficacité technique au détriment d'une justice politique". Les outils d'appariements sont politiques, mais ne font pas politique.
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