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sur 1791 notes
C'est ce genre de livre.

Le genre de livre dans lequel l'écriture est élégante, poétique et inventive.
Le vocabulaire est en effet littéralement inventé, et si cela est perturbant au tout début de notre lecture d'autant plus qu'il n'y a pas de glossaire, petit à petit les mots se comprennent sans explication aucune, plongés que nous sommes dans ce monde imaginé par Dan Simmons. Aux lecteurs de déduire, d'imaginer, de contextualiser pour comprendre, comme si nous avions réellement atterri dans un monde totalement nouveau. Vous y croiserez ainsi du bois de vort, du fibroplaste, des persocs, des teslas, ou encore des abestes fourchus…Ce genre d'expérience littéraire me passionne.
La faune, la flore, les paysages et les attributs des personnages sont par ailleurs précisément et minutieusement restitués, cela rend aisée et agréable leur représentation mentale.
Et que dire de la beauté de ces paysages exotiques, totalement imaginés, que je voyais, comme si je les avais face à moi, bouche bée et émue. Paysages aux couleurs vives de loin puis qui se diluent en se dissociant lorsque l'on s'approche, tel un tableau pointilliste. Des paysages terrifiants aussi par moment. Des tableaux à la Jérôme Bosch dans lesquels couleurs, ombres et lumières sont joliment travaillées.

« Un soleil vaporeux emplissait tout l'espace des tons sombres, ambrés, dorés, lapis-lazuli, puis de nouveaux ambrés de ses rayons. Ces couleurs étaient si intenses qu'elles chargeaient l'atmosphère d'une lumière danse et collaient à la peau comme de la peinture. J'observai la manière dont la croix capturait cette lumière et la retenait dans chacune de ses milliers de petites pierres précieuses. Elle la retenait, semblait-il, même après que le soleil se fut couché et que les vitraux eurent retrouvé leur couleur grise du crépuscule. C'était comme si le grand crucifix, après avoir absorbé cette lumière, le renvoyait sur nous, en nous».

C'est ce genre de livre dans lequel le discours est labyrinthique. A l'image de la planète, Hypérion, elle-même labyrinthienne. Une vraie mise en abîme de différents niveaux de discours hallucinante: Nous sommes dans la tête de l'un des personnages qui raconte son histoire, s'appuyant lui-même sur les dires d'un autre personnage, ce dernier ayant écrit dans son journal intime ses aventures…Cela autorise l'emploi de différents temps d'énonciation, emploi maitrisé avec brio apportant fluidité, cohérence et vraisemblance au récit. Nous sommes captivés, emportés par cette histoire sans nous rendre compte des mécanismes littéraires dont use l'auteur.

Un livre qui voit l'histoire en grand et raconte une épopée. Cette aventure met en exergue les aventures de sept pèlerins désignés pour empêcher l'ouverture des Tombeaux du Temps situés sur Hypérion, une planète située aux confins de l'espace galactique colonisé. Durant ce voyage, les sept pèlerins décident, afin de bien se connaitre et de mener à bien leur mission, de raconter aux autres, tour à tour, leur histoire perosnnelle les ayant conduit à se rendre dans les Tombeaux de temps.
Ce premier tome est la narration de trois d'entre eux : celui d'un prêtre, le père Hoyt qui a un crucifix enraciné dans son thorax, mort et ressuscité, celui d'un soldat, Fedmahn Kassad qui voyage dans l'avenir pour affronter son destin, et celui d'un poète, Martin Silénus, âgé de sept siècles, grossier et râleur. Et quels récits captivants, tous très différents !! Intrigues variées, points de vue multiples d'un même lieu, façons de parler très différentes, autant de narrations que de personnages, que ce kaléidoscope est bien vu et plaisant !
Dan Simmons est un cueilleur d'histoires qu'il nous offre en brassée, chacune ayant son parfum, sa couleur, son odeur…La première se teintera d'une curiosité toute ethnographique et d'un incroyable mystère religieux, la seconde d'une coloration militaire et fantasmagorique, la troisième sera singulière dans sa narration tour à tour poétique et crûe, mélange étonnant, mais aussi dans sa façon de remonter le temps. Ces trois histoires sont indéniablement toutes trois captivantes. Toutes ont en commun la rencontre avec le Grintche…

Un livre qui prend la liberté de rendre un hommage vibrant à un poète du 19ème Siècle, John Keats, de façon tout à fait surprenante : en baptisant la capitale de la planète Hypérion du noms de Keats et la planète même où l'intrigue se déroule du nom d'un des poèmes de Keats et en clamant ses vers à maintes reprises. Hommage grandiose que rend Dan Simmons en toute liberté par la voix d'un des pèlerins, le poète Martin Silenus dont le but est d'écrire les Cantos d'Hypérion.

C'est ce genre de livre qui mélange plein de styles de sorte que nous ne pouvons l'enfermer dans une case. Si de prime abord nous avons affaire à un « space opera » de facture classique présentant le combat à bord de vaisseaux spatiaux entre les humains et les « Extros », d'autres genres littéraires sont bel et bien présents tels que la fantasy avec les marées du temps notamment, voire le polar, le polar religieux avec le sacrifice messianique revisité et la découverte du mystérieux Grintche…

« Kassad la suivit à travers les rides des marées du temps, évitant le flux et le reflux des champs anentropiques un peu comme un enfant jouant à cloche-pied avec le ressac sur une vaste plage de l'océan. Il sentait physiquement le contact des vagues du temps dans chaque cellule de son corps, et cela lui procurait une curieuse sensation de déjà-vu ».

Un livre qui, compte tenu de son année de publication, entre 1989 et 1990, est étonnamment moderne et visionnaire. Dans son livre « l'infosphère » préfigure Internet, et le « persoc » auquel tout un chacun peut consulter comme un assistant personnel, fait penser bien entendu à l'Intelligence Artificielle et aux outils que nous questionnons aujourd'hui. Mentionnons également les polyholos, sortes de crèches d'immersion holographiques permettant de plonger dans une expérience historique au réalisme incroyable, de vivre dans la peau d'un archer de l'ancienne Terre, au 15ème Siècle par exemple, en ressentant physiquement ce qu'un combattant pouvait ressentir, froid, faim, maladie…

C'est ce genre de livre auquel je pensais toute la journée en n'attendant qu'une chose : pouvoir le reprendre, m'échapper pour le continuer en sentant confusément qu'il ferait désormais partie de mon Panthéon littéraire. Cette lecture, je la dois à HundredDreams. Sandrine, si les sept autres tomes sont du même acabit, je l'emporte avec moi sur mon ile déserte cette saga et du coup tu y seras présente en quelque sorte tant je t'associe à ce livre !

Bref, c'est ce genre de livre que l'on se permet de qualifier, dès le premier tome, de chef d'oeuvre !
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J'avais adoré L'amour la mort et Ilium de Dan Simmons donc je partais confiante, et j'ai bien fait ! car c'est tout aussi bon. Les trois récits qui sont racontés dans ce premier tome sont excellents, ont chacun un style de narration bien propre ainsi qu'une thématique particulière. En outre, ils reflètent avec justesse la personnalité des trois premiers narrateurs qui sont embarqués dans cette histoire terrible avec au final une rencontre abracadabrantesque... non, disons plutôt gritchenesque. Donc j'attaque le tome 2 avec impatience car ils sont sept dans cette aventure et j'ai hâte de savoir ce que Simmons a encore inventé pour compléter le panorama, et constituer cette équipe incroyable engagée dans ce voyage qui s'annonce fort périlleux.
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Avis mitigé sur cette lecture que je qualifierais de « multiples perles de SF dont la somme des parties est ennuyeuse » pour ce premier tome du cycle d'Hypérion.

L'histoire : Alors que la menace d'une guerre contre les Extros se précise, 7 pèlerins choisis par l'hégémonie se rendent sur la planète Hypérion aux Tombeaux du temps pour discuter avec le Gritche (le très méchant vivant sur Hypérion). Durant leur voyage (sans aucun intérêt, il ne s'y passe rien dans ce premier tome) les 7 pèlerins vont chacun raconter un passage de leur vie. Un passage qui relie chacun d'eux de près ou de loin avec le Gritche et qui explique pourquoi ils ont étés sélectionnés pour faire partie de ce groupe.

3 histoires dans ce premier tome, assez inégales en qualité à mon avis. de grands moments de SF, des idées très innovantes et des moments d'ennui, des longueurs à finir par se lasser de cette lecture.

Dan Simmons a créé un univers passionnant mais très compliqué. Il utilise une ribambelle de termes inventés, souvent inexpliqués et la lecture en est assez difficile.

Il faut néanmoins reconnaître que certains thèmes abordés sont vraiment brillants et très novateurs. Ils auraient mérités d'être bien plus exploités dans cette oeuvre-qui recense tant de richesses mais ressemble au final à un grand fourre-tout avec une trame principale qui n'évolue aucunement entre la première et la dernière page du livre.
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Merci le challenge Multidéfis, et merci mon cher et tendre qui m'en parle depuis des années : j'ai fini par tomber dans Hypérion, et je ne suis pas prête d'en sortir.
Ce pan-roman cosmique est un redoutable attrape-lecteur, même les rétifs au space opéra comme moi: une fois acceptées les règles du genre, plus de limites! à mesure que Dan Simmons déploie le décor cosmique dans son infinie complexité, l'impression de repousser les murs de l'esprit est délicieusement jouissive.
Mais là où l'appréhension mentale de l'univers procure un plaisir tantrique, la découverte de la petite planète d'Hypérion vient contrebalancer cette jouissance par une sensation grandissante de frustration et d'attente face à une intrigue qui plus elle se dévoile, plus elle s'obscurcit : je veux savoir!
Aussi m'a t-il été littéralement impossible de ne pas poursuivre ma lecture, de ne pas aller au bout des trois premiers témoignages des sept pèlerins envoyés sur Hypérion pour découvrir, comprendre ou résoudre on ne sait pas encore bien quoi dans les Tombeaux du Temps. Tous ont une histoire personnelle avec Hypérion, et toutes les histoires de ces héros totalement dissemblables (dans ce premier tome: un prêtre, un militaire, un poète) paraissent comme les pièces d'un puzzle qui chacune apporte un éclairage au mystère d'Hypérion, sur lequel plane l'ombre redoutable du gritche.
Cerise non négligeable sur le gâteau, ce space opéra est richement documenté, faisant appel à toutes les disciplines agencées dans une construction littéraire magistrale qui donne le sentiment à l'antidéluvienne lectrice de l'ancienne Terre que je suis de n'être qu'une poussière d'étoile perdue dans l'univers.
La suite! la suite!
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Sept pèlerins ont été choisis par l'Hégémonie pour se rendre sur la planète Hypérion. Il semblerait que celle-ci fasse l'objet de convoitise de la part des extros, un groupe d'humains dissident. Mais surtout "les tombeaux du temps" s'alignent sur le présent et les Extros pourraient s'en emparer. Les sept pèlerins sont chargés de rencontrer le gritche, un colosse de métal qui règne en maître sur les lieux.
Dans cette première partie, puisque le roman original a été coupé en deux, (vive le tiroir-caisse), nous suivons le voyage des sept pèlerins vers la planète Hypérion à bord d'un vaisseau arbre qui leur est uniquement réservé. Lors de ce voyage les sept compagnons vont essayer de mieux se connaître en racontant une partie de leur histoire.
Ce premier tome voit donc le récit des trois premiers : un prêtre enkysté d'un crucifix dans la poitrine, un soldat et un poète au langage particulièrement fleuri suite à un AVC. Ces trois histoires permettent de découvrir toute en douceur l'histoire et la géographie de cette planète.
C'est un rythme que j'aime bien, qui laisse le temps de s'imprégner. Nous ne sommes pas encore arrivés sur Hypérion que l'on respire déjà son parfum, sa particularité.
Les seul bémol sont tous ces mots utilisés que j'ai parfois beaucoup de mal à comprendre.
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Le titre « Hypérion » est d'abord un hommage à l'épopée inachevée du poète anglais John Keats. Dan Simmons en fait une planète ayant pour capitale la ville de Keat, dans l'univers de l'hégémonie. L'affrontement qui aura lieu ici oppose l'humanité représenté par sept pèlerins au Gritche sorte de dieu métallique sanguinaire. Mais ce n'est pas le seul conflit qui aura lieu : l'hégémonie qui est un groupement de planètes habitées par les humains et des IA va entré en guerre contre les extros qui sont des humains modifié vivant dans l'espace.
Hyperion présente les différents pèlerins ; un prêtre avec un mystérieux cruciforme incrusté dans la poitrine, un lettré dont la fille rajeuni, et cinq autre personnage réunit pour empêcher l'ouverture des tombeaux du temps.
Ce livre est un incontournable de la science-fiction. Je ne rentrerai pas dans le débat de savoir s'il est exceptionnel ou non (pour moi il est fabuleux) cela dépend des goûts. le foisonnement de mondes et de civilisations est étonnant, les personnages sont vivants, crédibles et humains de part leurs défauts, faiblesse et qualités, même la présence du religieux est bien impliqué dans le roman, certes pas au niveau de « Dune » mais d'une façon moins conflictuel.
C'est en conclusion un très bon roman de science-fiction qui aurait pu gagner avec un traitement plus rapide.
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En rangeant de fond en comble ma bibliothèque pour cause déménagement, il me semblait bien que j'avais lu Hyperion !
Bien sûr ! Comment avais-je pu douter ? Mais c'était il y a fort longtemps lors de ses parutions dans l'édition originale (Robert Laffont) à la fin des années 80 !
Je ne pourrais en faire une critique maintenant, mais cela m'avait effectivement beaucoup plu. Il va falloir que je les relise un jour. J'ai vu qu'ils ont été édités en intégrales...



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Le cycle d'Hypérion est un assez bon moment de lecture .
La psychologie des personnages ... leur nombre ... l'ampleur du sujet et le caractère massif de certains évènements et enfin un style limpide très scénique qui impose généralement avec force des visualisations puissantes .
Bref ! un incontournable à ce qu'il parait .

On peut souvent lire au sujet d'Hypérion : « le meilleurs roman de SF « .
C'est le genre « d'arguments « auquel il m'est difficile de souscrire en général et en particulier au sujet d'Hypérion .

Personnellement j'avais " boudé " Hypérion à sa sortie .
Ce fut une erreur car ressitué dans le contexte de l'époque c'est une des premières versions ( assez magistrale ) du « new sace opera « .

Cependant les thèses spirituelles et métaphysiques de l'auteur sont un peu du genre qui sont celles du types philosophies de comptoir à défaut d'être dans le boudoir ( hum !) .
Par ailleurs beaucoup d'aspects sont assez ingénieux du point de vue narratif et la caractérisation est très correcte .
Mais il y a malgré tous des aspects inachevés et scandaleusement insuffisamment travaillés qui grèvent lourdement la qualité générale de cette oeuvre .

Par exemple : l'usage que fait l'auteur de la téléportation est un raccourcis ( au propre comme au figuré ) .
C'est dommage car le texte y perd .
On en retire une insatisfaction ... une frustration... tellement le reste est potentiellement bon ..
Il y a comme un déséquilibre .
Une autre façon de l'insérer dans le récit nous aurais peut être apporté la satisfaction de lire un plus grand nombre de pages et d'approfondir certains aspects ... tout en soignant les liaisons QUI SONT GENERALEMENT FACTICES dans ce texte incontestablement bâclé ..

4 étoiles parce que incontestablement une certaine envergure mais un fond vraiment léger et un style que l'auteur n'a pas jugé utile de travailler sérieusement !
Question : est ce que les amateurs de SF se contente de peu ? : il semblerait que oui décidément .

Perso j'ai lu les tomes 1 et 2 et cela m'a suffi Un excellent cycle à ce qu'il parait .. qui fut un tournant dans le genre space opera à ce qu'il parait
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La Terre n'est plus qu'un souvenir, devenue planète morte à la suite d'une succession de guerres nucléaires. Les humains se sont exilés à travers la galaxie, formant deux factions distinctes ; l'Hégémonie, sorte d'empire colonialiste et les Extros qui refusent la domination de la première.
Loin des tempêtes qui agitent les mondes et le murmure de la guerre, Hypérion est une planète isolée. Sur ses terres fertiles reposent les Tombeaux du Temps où la toile espace-temps défie les lois de la physique. A proximité, une terrifiante créature erre : le Gritche.
C'est dans ce contexte particulier que débarquent sur Hypérion sept pèlerins, envoyés par l'Hégémonie pour surveiller les Tombeaux. Chacun d'eux a un lien avec ce lieu maudit et quelque chose à raconter.

J'ai passé une excellente lecture en compagnie de ces sept personnages aux caractères variés.
Construit comme un roman choral, Hypérion plante rapidement le décor principal. Les sept pèlerins nous sont directement introduits par le récit que chacun produit tour à tour sur le lien qu'ils entretiennent avec Hypérion. J'ai beaucoup aimé ces passages, bien plus que le voyage et l'arrivée sur la planète.
Hypérion est un roman de science-fiction qui nécessite très peu de connaissances scientifiques. Les quelques concepts sont généraux et bien expliqués. L'auteur infuse beaucoup de mystère et de superstitions autour de la créature du Gritche. Est-ce une créature, un démon, une IA ? Sans cesse le lecteur doute et le Gritche apparaît bientôt comme le personnage principal du récit, celui dont le lecteur est le plus avide de découvrir l'histoire.
L'autre point positif du roman est le nombre de référence au poète Keats, aux contes, à la politique, au critique du colonialisme, à la philosophie. Les récits des pèlerins apportent un éclairage nouveau sur la psyché humaine.
C'est un roman tiroir dans lequel l'auteur décortique la pensée et les obsessions humaines.

Un bon moment de lecture.
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Dans ma liste "mieux vaut tard que jamais", c'est au tour d'Hypérion d'être coché. Assez fan de l'oeuvre de Simmons, il devenait urgent de m'occuper de ce cycle, probablement ce que l'écrivain à fait de plus abouti.

Dans l'espoir d'éviter une crise sans précédents, sept personnes sont sélectionnées et réunies afin de réaliser un pèlerinage jusqu'aux Tombeaux du Temps, artefact mysterieux situé dans les zones reculées de la planète Hypėrion.
Le but du pèlerinage est assez limpide, mais les tenants et les aboutissants le sont beaucoup moins pour nos protagonistes, qui vont tenter, chemin spatial faisant, d'éclairer certaines zones d'ombres.

Pour ce premier tome, le rythme est loin d'être effréné, et l'auteur prend un malin plaisir à assembler, sans stress, les pièces du puzzle. Et le résultat se fait sentir très vite: on est complètement accro.
On va, pour le moment, se concentrer principalement sur trois de nos compagnons de voyage, avec des variations de style propre à chacun. On alterne le mystique, le bestial ou encore l'onirique au fil du récit, et tout se met tranquillement en place. Trop tranquillement.
Mais impossible d'en tenir rigueur à Simmons, tant la lecture de ce premier volet des Cantos d'Hypérion est addictive.

La trame est riche et enivrante, et les personnages sont, pour le moment, très habilement croqués. L'histoire, en elle-même, évolue assez peu dans ce premier tome, mais on comprend très vite que des explications sont primordiales avant de pouvoir rentrer dans le vif du sujet, pour nos sept pèlerins autant que pour le lecteur.

Une incroyable mise en bouche pour une saga riche de promesses. Une légère frustration qui engendre une folle envie de découvrir la suite au plus vite.
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Thème : Le cycle d'Hypérion, tome 1 : Hypérion de Dan SimmonsCréer un quiz sur ce livre

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