Les Cantos d'Hypérion, tome 2 : Hypérion 2

Extrait d'avis : La surprise de ne pas en savoir plus après avoir refermé cet Hypérion 2, je la compense dans l'attente que provoque l'oeuvre dans sa globalité. Comment l'auteur peut-il développer et fermer toutes les portes narratives ouvertes, refermer son histoire avec brio, sans nous laisser cette impression de ne pas avoir maitriser son oeuvre ?
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C'est l'un des plus beau livres qu'il m'a été donné de lire jusqu'à ce jour.

Dan Simmons nous fait vivre l'histoire fantastique de chaque personnage, nous faisant passer du rire aux larmes, de l'amour à la haine,...
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Les 7 pèlerins sont arrivés sur la planète Hypérion, menacée par l'invasion des Extros, alors que les Tombeaux du Temps, entourés par les champs anentropiques, sont sur le point de s'ouvrir. Au fil du voyage vers ces artefacts, accueillis par des engins de transport variés, les récits se poursuivent. C'est au tour du lettré, Sol Weintraub, de présenter son histoire : sa fille Rachel a contracté la maladie de Merlin lors d'un voyage sur Hypérion et est condamnée à rajeunir. Puis, Brawne Lamia, la détective, raconte sa rencontre avec le cybride Johnny, en qui s'exprime la personnalité du poète emblématique d'Hypérion, Keats. Enfin, le consul expose l'histoire de ces aïeuls, Siri et Merin, et de leur amour. Entre temps, les pèlerins se rendent compte que le Templier, Het Masteen, a disparu, laissant derrière lui ses bagages mystérieux. Maintenant qu'ils se sont racontés leur histoire, sont-ils prêt à affronter le Gritche ?

J'ai été séduite, à nouveau, par les belles descriptions de paysages imaginaires de la planète Hypérion. le récit du lettré était passionnant, reprenant un thème classique, mais ici très bien traité, de science fiction, le rajeunissement, exposé dans toutes ses conséquences, psychiques, mais aussi physiques. Par contre, le récit cyberpunk de Brawne Lamia m'a découragée par sa densité et sa complexité : interviennent le TechnoCentre et les intelligences artificielles, avec une technologie poussée à son extrême, dans une pléthore de machines toutes plus sophistiquées les unes que les autres. Je devrai relire ce récit pour mieux en comprendre toutes les subtilités. La sensation laissée par une lecture de termes dont on pressent le sens, sans pouvoir cependant en donner une traduction exacte, est à la fois déroutante, mais aussi grisante (exemple : être « distransporté », les portes « distrans », les « mégatrans »…). Il ne faut pas être rebuté par la complexité. J'attends maintenant avec impatience la lecture de la suite : « La chute d'Hypérion » qui, paraît-il, donne des clés de compréhension du récit qui précède.

Une bien meilleure seconde partie. Contrairement à la première partie, dans laquelle je n'avais pas accroché au dernier récit, celui du poète, ici, j'ai accroché à tous les récits. Je ne sais pas lequel j'ai préféré entre celui du lettré et celui de la détective. Dans cette suite, les trois derniers récits nous sont contés :

Le récit du lettré :

Lui et sa femme Sarai profitent de leur vie de petite ville et ont finalement un enfant, Rachel, une fille parfaite. Rachel devient archéologue et, avec son copain, elle participe à des fouilles archéologiques sur Hypérion. Sur cette planète, Rachel va attraper une maladie étrange, qui l'a fait rajeunir de jours en jours.

Le récit de la détective :

Tout commence sur sa planète natale, Lusus, avec un client, Johnny, lui demandant d'enquêter sur une affaire assez spéciale. J'aurais voulu en dire plus, mais ce récit est, en quelque sorte, une enquête policière. Moins on en sait, plus le lecteur appréciera.

Le récit du consul :

Ce récit nous est conté par le journal de ces grand-parents. Ce récit est riche en révélation, que je ne peux pas dévoiler, pour ne pas gâcher le plaisir du lecteur.

Tous ces récits se ressemblent, mais sont en même temps si différents. Tous on le même thème : l'amour de quelqu'un. Tous sont passionnants, émouvants, et un régal à suivre, à lire.

Hypérion est vraiment l'une des plus grandes sagas de SF. Elle forme, avec Fondation et Dune, la triade de la SF.

Le mystère persiste sur le Gritche, Hyperion et ses 7 pèlerins (oui 7) même à la fin de ce roman. Beaucoup de questions en suspens et l'envie de connaitre la suite ! Je suis totalement happée par Hyperion

J'ai donc hâte de retrouver l'excellente plume de Dan Simmons, même si certains passages sont vraiment ennuyants alors que d'autres sont énormes et extras, dans la suite de cette saga avec La chute d'Hyperion.
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Hyperion, comme sa suite, a été découpé en deux par l'éditeur en format poche : argent quand tu nous tiens. Nous faisons connaissance avec le reste des protagonistes de cette grande et gigantesque oeuvre.

J'ai pris davantage de plaisir avec les trois récits suivants, très certainement parce que l'intrigue principale (le pèlerinage) avance un peu plus loin. Un seul sur les six a su déclencher une réelle émotion, mais tous sont intéressants et divertissants, chacun à leur manière. Même si pour moi le déséquilibre entre action présente et récits des protagonistes perdure, la sauce monte crescendo, ce qui annonce un cycle passionnant dans son entièreté. Côté style, de temps en temps un paragraphe sort du lot, habité, avec une vraie voix. Je sais combien il est difficile de garder une certaine unité dans un récit polyphonique, alors respect Dan !
Bilan : six nouvelles, six tranches de vie reliées tant bien que mal par une aventure commune. le tout tient grâce à ce mythe étrange, entre magie et science confuse (à ce niveau de l'histoire), qui nous pousse à en vouloir encore. Pour l'ensemble du cycle, je ne sais pas, mais on ne peut décemment pas comparer ces deux premiers volumes avec le premier tome de Dune.
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Le découpage de l'histoire d'Hyperion en plusieurs tomes est vraiment malheureux parce qu'après la découverte des saisissants récits des pélerins du premier tome, nous avons ici des histoires confuses et déroutantes, tandis que leurs narrateurs continuent leur route vers les fameux tombeaux du temps.

Bien entendu, nous découvrons, en filigrane, à travers ces récits, l'univers insensé que se sont bâtis les humains à travers l'espace, le Retz.

C'est dommage parce que les histoires sont en soi saisissantes, mais elles semblent tellement disparates... Sol Weinstaub raconte l'histoire de sa fille qui s'est mise à inexplicablement rajeunir, mais le récit de son impuissance est beaucoup trop long pour maintenir la tension dramatique.

Le récit de la détective Lamia est un malencontreux croisement entre une histoire de détective à la Dashiell Hammett, et une histoire d'intelligence artificielle de Science fiction. On sent bien un lien avec le nom du roman puisque l'IA est une sorte de réincarnation ratée du poète Keats qui écrivit le poème Hyperion.

Le récit du consul est le plus déroutant, une histoire d'amour intense mais avorté par les paradoxes temporels du voyage spatial. Et cette fois ci, quel rapport avec Hyperion?

Et tout ça pour arriver à destination et devoir attendre le prochain tome pour qu'il se passe quelque chose qui relie tous les récits divergents.

Et le poète Keats dans tout ça? Y a t il un rapport littéraire. Ne comptez pas trouver la solution en lisant son poème Hyperion qui relate le désespoir des titans après leur défaite face aux dieux de l'Olympe. Keats est considéré dans le monde anglo saxon comme un génie fulgurant de la poésie. Soit. Et le rapport avec la science fiction? Plus tard sans doute...

Des histoires , dans une Histoire ! Des nouvelles dans un roman, ce livre nous délivre les histoires personnelles de chacun des acteurs du pèlerinage, chaque histoire nous attache, nous émeut, nous touche ou nous fait sourire.
Chaque histoire est déroulé avec soin et donne a chaque "cantos"un charme propre et qui ne se répète jamais, chaque personnage a son objectif, son but.
Cette impression d'avoir après chaque récit, une nouvelle pièce d'un grand puzzle caché par les Tombeaux du Temps est tout simplement fantastique.

On regrettera peut être des chapitres long . Puisque chaque récit, est un chapitre entier.

Chacun aura son rôle a jouer dans la suite .. J'espère !

Comme pour le premier volet, les histoires qui amènent les personnages en pèlerinage sur Hypérion sont narrées avec un style différent. le lecteur est emporté dans les aventures de chacun et la question devient de plus en plus présente : qui est le Gritche ? D'où vient-il ? Invention future des Extros ou outil de l'Hégémonie ? Un mystere temporel qui force à se procurer la suite !