Je t'aime, my Valentine

J'essayai de lire dans son regard ce que pouvaient être ses pensées. Il ne me fixait pas comme si j'étais Sigourney Weaver dans Alien trois, ou une version féminine du professeur Charles Xavier. Il me regardait comme il l'avait fait jusqu'alors, avec amour, respect et sérénité.
Il n'y avait que les personnes qui m'aimaient vraiment, ma mère ou mes amies les plus proches, qui m'avaient regardée avec les mêmes yeux quand je me montrais à elles dans mon apparence la plus intime.

C'était un excellent orateur, mais il avait une âme noble et sincère, trop pour ne pas laisser percer dans sa voix une certaine désillusion. S'il avait pu tout préparer, il aurait eu la possibilité de contrôler ses émotions, mais la soirée en direct ne le lui permettait pas. 
Verba volant, scripta manent, dit un proverbe latin, mais, en réalité, si on parle devant un public nombreux, ce qu'on dit reste, et plutôt deux fois qu'une.

La Saint-Valentin est une fête qui ne m’a jamais intéressée. Je trouve entre autres stupide que les amoureux, ou présumés tels, ne doivent se comporter en amoureux qu’un jour par an, et je trouve encore plus idiot que les célibataires essaient de trouver à la dernière minute le premier venu, juste pour ne pas se retrouver seules.

L'histoire était très belle, et les personnages savaient se faire aimer par leurs actes, et pas que par leurs mots

J'ai toujours soutenu que, pour être recevable, une critique doit être constructive, argumentée et exposée avec courtoisie; vous avez satisfait aux trois critères, et je ne suis donc pas blessé.