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sur 129 notes
Ouvrage très intéressant sur le marchand d'art Rosenberg. Après avoir lu il y a bien longtemps l'ouvrage sur son confrère Kahnweiller, il était pertinent d'avoir une autre vue du marché de l'art sur la période comprise entre la fin de la première guerre mondiale et les années 50. de plus Anne Sinclair nous livre des détails précis sur l'évolution de sa famille pendant la guerre, avec notamment des extraits de correspondance entre son grand père et notamment Picasso et Matisse. Bien documenté, bien écrit, bien analysé.
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Anne Sinclair part à la découverte de l'histoire de son grand grand-père Paul Rosenberg, marchand d'art célèbre de l'entre deux-guerres à paris, puis à partir de l'occupation Allemande à New York... C'est une véritable enquête de police que mène l'auteur qui la conduit des archives familiales oubliées à Paris et aux Etats Unis, aux archives du Musée Picasso ou à celle de la famille Matisse ; Anne Sinclair amasse les courriers, les documents retrouvés et ressuscite peu à peu l'histoire de sa famille et le parcours de Paul Roseberg, qui fût un marchand, mais surtout un ami des artistes et un incroyable promoteur de la peinture post-impressioniste à une époque où elle était encore peu appréciée. Grâce à son récit fort bien documenté, on croise les peintres d'alors, Pablo Picasso et Matisse surtout, les marchands et tous les acteurs du milieu artistique de Paris, et l'on revit toute l'histoire de cette peinture dite moderne, des années folles jusqu'à 1940, date de départ des Rosenberg pour New-York. A travers l'histoire d'un homme, l'auteur nous fait mieux connaître le milieu de l'art et de la création et nous plonge dans la sombre histoire de la France de Vichy et de sa politique anti-juive qui contraignit la famille Rosenberg à l'exil. Un livre passionnant pour tous les amateurs d'art et d'histoire...
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Grâce à ce témoignage on entre dans le monde de l'art.
Merci à Anne Sinclair pour l'écriture de ce livre.
Cette lecture est importante car on découvre une autre vison de la seconde guerre mondiale celle de ceux qui ont pu partir quand cela a été possible.
Picasso dans cette histoire à une place importante.
Ce récit est hommage à sa famille et à de multiples époques et à l'art.
New York est celle que l'on s'attend pas à découvrir dans ce livre.
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C'est après avoir lu et apprécié La rafle des notables, évoquant un aspect méconnu de la traque des juifs de France (nuit du 12 décembre 1941) et en particulier l'histoire de son grand-père paternel Léonce Schwartz, que j'ai décidé de lire également ce 21, rue de la Boétie, évoquant cette fois son grand-père maternel, Paul Rosenberg (1881-1959), grand marchand d'Art et galeriste parisien avant d'être, en raison des circonstances (la guerre et la traque des juifs) forcé de devenir new-yorkais.

J'ai apprécié ce second livre d'Anne Sinclair qui a mis ici en oeuvre tout son talent de journaliste (non d'intervieweuse mais d'investigation cette fois) pour aller à la pêche aux informations documentées et fiables, disséminées ici ou là, sur ce grand-père, certes connu et aimé d'elle en sa qualité de petite-fille, mais néanmoins méconnu dans son rôle de chef de famille auprès des siens et de grande figure de l'Art en France et aux Etats-Unis, en sa qualité de conseil, mécène, galeriste et marchand de très grands peintres : Braque, Matisse, Léger, et surtout Picasso, et ce, dans un contexte particulier.

Pourquoi une telle démarche ?
A la base, car il a fallu à Anne Sinclair renouveler sa carte d'identité française et elle s'est trouvée confrontée à un vrai obstacle : faire la preuve que ses grands-parents à la fois paternels et maternels et ses parents étaient bien Français en fournissant les documents ad hoc.

En fouillant les archives familiales, elle a découvert toute une somme de documents précieux sur sa famille, mais aussi sur l'histoire de l'Art au cours du XXe siècle, documents qu'elle a donc envisagé d'exploiter pour sa famille en premier lieu, mais aussi pour le plus grand nombre considérant leur portée historique.

Bien sûr, par ce livre, elle avait à coeur de rendre hommage en premier lieu à ce grand homme que l'Histoire d'aujourd'hui à quelque peu oublié (sauf sans doute les spécialistes de l'Art), mais aussi de laisser traces à des fins de transmission aux descendants de sa famille et à des fins d'utile information pour les autres.

Laisser traces de son parcours personnel et initiatique dans le domaine de l'Art aux côtés de son père (et arrière-grand-père d'Anne Sinclair) Alexandre Rosenberg - antiquaire de son état - et de son frère Léonce et cheminer avec elle à la découverte de sa vie intime avec sa famille, de son parcours, de ses compétences spécifiques, de son côté ambitieux et novateur, de sa démarche d'accompagnement auprès des peintres qu'il a eu à protéger et à promouvoir.

Laisser traces d'un contexte spécifique en matière d'Art. Dans ce domaine, les courants artistiques sont très nombreux et le XXe siècle est, en cela, particulièrement parlant. Mais, certains peintres évoluent parfois plus vite dans leur peinture que les personnes (et les institutions de type musées) susceptibles de les apprécier à leur juste mesure. Aussi, toute la subtilité et le savoir-faire d'un marchand d'Art qui se respecte est de faire en sorte que les goûts parviennent à évoluer progressivement pour, à un instant T et alors que les stocks de nouvelles oeuvres ont été savamment constitués, faire en sorte de générer la demande et les vendre aux meilleures conditions ! Paul Rosenberg avait du nez pour détecter l'usure des acheteurs potentiels, pousser ses protégés à innover et à évoluer, favoriser l'envie des potentiels collectionneurs.

Laisser traces aussi de l'histoire d'un lieu spécifique : le 21 rue de la Boétie qui a servi de galerie à Paul Rosenberg, mais aussi de lieu d'habitation jusqu'à son départ aux Etats-Unis (automne 1940). de nombreuses descriptions des lieux, mais aussi de la décoration et des oeuvres qui ont pu y être exposées font de ce lieu vivant un personnage de l'histoire à part entière. Ce lieu aura tout un autre destin au cours de l'occupation par les Allemands : suite à réquisition, il hébergera en mai 1941 les locaux de l'Institut d'étude des Questions juives (sic !) devenu en 1943 l'Institut d'étude des Questions juives et ethno-raciales (IEQJER). Entre ces deux périodes, Anne Sinclair évoque la façon dont les oeuvres, les meubles, la vaisselle, la décoration, etc. ont été littéralement pillées par les Allemands avec la complicité du concierge de l'endroit, qui n'a pas hésité à se servir au passage (cf. le procès qui s'est tenu).
D'autres lieux sont également évoqués tout au long du livre, les lieux de vacances, le Castel aux environs de Bordeaux où un temps la famille a trouvé refuge, la galerie de New-York (1941-1953), d'autres adresses où Paul Rosenberg a logé après son retour en France, mais aussi des endroits où certains peintres avaient leurs habitudes de vie (on entre ainsi, un peu, dans leur intimité de vie) en région parisienne ou sur leurs lieux de villégiature.

Laisser traces des circonstances qui ont conduit la famille Rosenberg a émigré aux Etats-Unis, de la façon dont ils ont été accueillis, de leur implication certes limitée mais néanmoins importante pour financer certains projets et maintenir vivace l'intérêt pour l'Art français, de l'implication des autres membres de la famille en temps de guerre (Alexandre qui suivra la 2e DB du Général Leclerc ; Les frères et soeur de Paul) et leur devenir après-guerre.

Laisser traces du contexte dans lequel évoluaient les peintres et les marchands de l'époque, dans un Paris et dans une France occupée. On verra ainsi, ceux qui auront eu l'indécence de collaborer avec l'ennemi sans doute pour continuer d'exister et de s'enrichir et ceux qui, d'une façon ou d'une autre, faisaient tout pour résister à l'occupant).

laisser traces des liens amicaux particuliers qu'ont entretenu Paul Rosenberg et Pablo Picasso et de la teneur de leurs échanges (verbaux ou écrits) avant, pendant, et après-guerre.

Laisser traces de l'incroyable spoliation de leurs biens dont les juifs ont été les victimes (trop souvent avec la complicité de Vichy et de la police française), mais aussi du pillage systématique des oeuvres (et pas seulement les peintures) dans les musées nationaux (Hitler a ainsi fourni aux musées allemands des oeuvres qu'ils n'auraient jamais pu acquérir et Goering, grand amateur d'Art devant l'Eternel n'a pas manqué de constituer sa grande collection privée). Certaines seront malgré tout sauvées grâce au courage de Français (travaillant dans des musées) impliqués au péril de leur vie.

Enfin, le livre se termine sur les actions menées par Paul Rosenberg (et plus tard par ses héritiers) pour tenter de retrouver, en France, en Europe (Allemagne, Suisse) ou dans d'autres pays, chez des particuliers, dans des musées, ou chez des marchands ayant encore pignon sur rue, et le plus souvent par voie de justice, les oeuvres qui ont été volées à sa famille.
Mais aussi, sur la culpabilité ressentie par Paul Rosenberg d'avoir survécu après avoir fui pour sauver sa famille.

C'est un livre vraiment passionnant, mais je dois reconnaître qu'il faut toutefois s'accrocher tant il fourmille de va-et-vient et de détails (personnels, professionnels, contextuels, historiques) qui renseignent certes mais qui en font une matière particulièrement dense.
Je croyais lire une biographie et en fait, j'ai eu à lire, une enquête particulièrement fouillée et documentée (mêlant l'histoire d'une famille, l'histoire de certains peintres, l'histoire des courants artistiques au XXe l'Histoire de France...) évoquant beaucoup (trop ?) le domaine de l'Art et notamment les relations entre Paul Rosenberg et les peintres qu'il a suivis. Pour pouvoir aller au bout, j'ai vraiment dû sortir de ma zone de confort : si je connais bien la littérature et les écrivains, je ne connais pas grand-chose à la peinture et à ses nombreux courants (donc, de nombreuses informations ne me parlaient pas vraiment). de même, je ne visualisais pas une grande partie des oeuvres (magistrales ou pas) dont il était question ici.

Mais, je ne doute pas qu'un lecteur ou une lectrice avertie des choses de l'Art appréciera cette plongée dans l'univers de la peinture du XXe siècle.
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L'idée d'écrire ce livre est la conséquence d'une demande administrative pour renouveler une carte d'Identité en 2010, suite à la question d'un fonctionnaire extrêmement professionnel : « Vos quatre grands-parents, ils sont nés en France, oui ou non ?». Ce qui a entrainé la réflexion suivante de l'auteure, p12 : « La dernière fois qu'on a posé ce type de questions à ceux de leur génération, c'était avant de les faire monter dans un train à Pithiviers, à Beaune-la-Rolande ou au Vel d'Hiv ! ».
Alors, elle remonte à la source des origines de ses grands-parents maternels. Paul Rosenberg, né le 29/12/1881 à Paris de parents juifs, dont le père Alexandre Rosenberg était originaire de la partie Slovaque de l'empire Austro-Hongrois. En 1910, ce grand-père ouvre une galerie d'art au 21 rue la Boétie à Paris, près des Champs Elysées. Après avoir été pillé de ces oeuvres, des livres, ainsi que du mobilier de toute la maison par les Allemands, cet immeuble deviendra en 1941, l'IEQI (institut d'études des questions juives), aidés par les antisémites français dont Céline qui s'y affiche lors de l'inauguration.
Passionné d'art, Paul fut le découvreur de nombreux artistes de l'époque tels Matisse, Braque, Léger, Marie Laurencin et surtout Picasso dont l'amitié fut réelle jusqu'en 1940. Titulaire d'une carte de séjour, Picasso était tiraillé entre l'arrestation par Franco s'il rentrait en Espagne et la traque du gouvernement de Vichy car tenu pour anarchiste. Il avait donc noté en marge de cette carte : « je certifie sur l'honneur ne pas être juif au terme de la loi du 2 juin 1941. Signé Picasso ». Alors les amis…
Après avoir caché 162 oeuvres à Libourne dans un coffre : Degas, Manet, Bonnard, Matisse, Braque, Picasso, Ingres, Corot, Van Gogh, Cezanne, Renoir, Gaugin (tous volés en 1941), la famille migre en juillet 1940 vers les Etats-Unis où Paul avait dejà des connaissances grâce à de précédentes expositions réalisées. Après 1945, le retour fut celui des découvertes : celle de la Shoah, et le pillage des collectionneurs, des galéristes, et de tous les biens des juifs, expatriés ou gazés, fait par les nazis avec l'aide de certains collabos français. Elle annonce 400 tableaux volés. La quête menée pour les récupérer dure encore. Au procès de Nuremberg, le tribunal considéra « les pillages d'oeuvres d'art comme un crime de guerre, car en touchant à la culture, il cherchait à détruire tout un peuple ». Paul s'établira aux USA. La France de l'occupation et ses exactions resteront une blessure vivace.
Anne Sinclair (Schwartz) a écrit ce livre juste après le misérable fait-divers avec son mari d'alors, DSK. Ce fut certainement une excellente catharsis pour elle qu'aller s'isoler dans des salles d'archives au musée Picasso, chez celles d'Henri Matisse, ou tout simplement exhumer les documents de sa famille pour réaliser au final un bel hymne à celle-ci dont le grand-père est le héros.
p18 elle précise à propos de Mitterrand qui durant toute sa vie a protégé des antisémites impliqués dans le gouvernement de Vichy et commis des exactions durant l'occupation, dont Bousquet, Leguay (vel d'hiv), et bien d'autres : « j'ai perdu à jamais la foi que j'avais eue dans la sincérité de ses engagements, et j'ai eu le sentiment d'avoir été trahie ».
Oui, nous sommes certainement nombreux dans ce cas !

Lien : https://www.babelio.com/conf..
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Les décennies de 1920 à 1950 ont vu à la fois les plus grands artistes de notre temps et l'horreur la plus absolue. En étant marchand d'art et juif, le grand père d'Anne Sinclair a vu du plus près les deux faces de ce siècle.
Dans ce livre, Anne Sinclair nous raconte l'histoire de sa famille et de son grand père Paul Rosenberg : les déjeuners avec Picasso, les combines avec Matisse, le suivit du travail de Braque, le développement de la galerie familiale avec tout ce que cela implique,... Ce n'est ni un livre sur l'art, ni sur son commerce, ni même sur la guerre, c'est un livre sur la vie d'un homme qui au sommet de sa gloire a tout perdu et s'est toujours efforcé de reconstruire ce qu'on lui avait volé.

J'ai été quelque peu déstabilisé par le style d'écriture d'Anne Sinclair, qui nous parle de sa famille et de ses souvenirs personnels, de sa famille et de la guerre dans une langue très contemporaine proche du journalisme.

Cette lecture m'a rappelé l'excellent livre d'Yseult Williams, La splendeur des Brunhoff.
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Abandonné a la page 147: j'ai essayé d'aller plus loin ,non,c' est au-dessus de mes forces ,déçue!
Nous sommes dans un catalogue et non dans un roman c'est plat,ce n'est qu'énumérations de lieux ,de rencontres avec differents peintres mais nous ne sentons pas l'amourqu'elle aurait du avoir pour son grand- père.
Pour moi ,c est trop " cadré " on sent le métier de journaliste derrière l'écriture de son roman,c'est ce qui m'a gênée, la froideur avec laquelle elle décrit la vie de son grand-père est -ce par pudeur?.Enfin j'avais vraiment l'impression de perdre mon temps donc stop!⭐
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« On oublie d'interroger les grands quand on est jeune. »

Après une période difficile de sa propre vie (affaire DSK en 2011), Anne Sinclair se recentre sur ses racines et met en scène son ascendance maternelle Rosenberg, notables juifs parisiens, avec son grand-père Paul , mythique marchand et collectionneur d'art. Une aventure familiale bousculée par la Grande Histoire avec la fuite vers les États Unis en 1940 et la spoliation des biens en France.
Entre ses recherches dans les archives personnelles et la documentation sur une époque, Anne Sinclair ressuscite les disparus avec ses propres souvenirs d'enfance et cette nostalgie de les suivre dans les lieux qui les ont vus vivre ou passer.

Le 21 rue La Boétie devient une entité vivante dans les pas d'un marchand visionnaire sur l'art moderne, croisant la fine fleur de la création artistique de l'entre-deux-guerres. Si le destin des Rosenberg a été plutôt clément en miroir de la Shoah, il convient de mesurer les conséquences de ce bouleversement avec l'installation définitive de la famille aux États Unis et le parcours chaotique de récupération des biens spoliés.

Un livre passionnant écrit avec brio et une distance affectueuse, évoquant les aléas de la fortune, le sentiment d'exclusion et l'exil.
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Ce livre m'a appris des éléments de la biographie d'Anne Sinclair qui m'étaient jusque là inconnus.
Mais si ce livre avait été écrit par quelqu'un d'autre, à un autre moment (après la tourmente dans laquelle l'a plongée DSK), ce livre aurait-il eu le même succès ?
J'ai acheté ce livre au sortir de l'exposition qui s'est tenue à Liège . Celle-ci était remarquable. Peut-être attendais-je beaucoup trop de ce livre ?
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Beau personnage que celui de Paul Rosenberg, grand marchand d'art et grand-père d' Anne Sinclair. La célèbre journaliste lui rend un hommage appuyé, faisant revivre le 21 rue Boétie siège de sa galerie parisienne, évoquant sa féroce opposition au nazisme, son exil forcé et sa deuxième carrière à New York. Mais là où le livre est le plus intéressant, c'est lorsqu'il décrit le « découvreur » de peintres – Picasso, Braque, Matisse – à travers les traces que Paul Rosenberg a laissé dans l'histoire de l'art moderne et surtout dans la correspondance chaleureuse, amicale et féconde qu'il échangeait avec ses protégés. A la fin de la deuxième guerre mondiale et jusqu'à sa mort, Paul Rosenberg se battra pour récupérer les trésors de la peinture volés par les nazis. Avec succès, même si quelques-uns de ses tableaux se baladent encore dans la nature… Seul bémol: j'ai peu aimé la façon dont Anne Sinclair met en scène, même brièvement, son séjour à New York lors de l'affaire DSK. Pas vraiment digne de son grand-père, ça!
Le livre de poche
Lien : https://bcommebouquiner.com
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