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"Docile" m'a été conseillé par un lecteur en librairie. Et me voilà en possession de ce roman d'Aro Sainz de la Maza.
Je reste partagée. le fond de l'histoire et de l'enquête laisse assez d'intrigue pour vouloir connaître la fin. Mais il manque quelque chose...
Pour ma part, beaucoup trop de personnages, je m'y suis perdue. Et trop d'histoires secondaires : l'autre affaire, la schizophrénie familiale, Milo et les femmes...
Bref, un bon policier, sans plus.
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4.5 que j'arrondis a 5. Surpris à peu près au milieu du roman. Il faut dire que j'étais un peu rébarbatif à cause du titre et de la couverture, laquelle, il faut le dire, est a chier . Je coupe une demie Etoile pour l'écriture qui laisse un peu à désiré, des phrases à double sens, des dialogues ou on ne sait pas trop qui dit quoi. je ne sais pas si c'est l'auteur ou la traduction, bref, sloppy par endroit, mais le fil de l'histoire a compensé pour les petites faiblesses. Dans un autre registre, j'ai essayé l'omelette aux pommes de terre et j'ai pas trippé. Sur la Charonne non plus d'ailleurs, et j'ai de la difficulté à imaginer quelqu'un chantonner ce morceau. En somme, l'inspecteur Milo et moi ne partageons pas les mêmes goûts mais pour l'esprit de déductions, alors là c'est sur la coche. Bref, je suis définitivement intéressé à lire les précédents romans de l'auteur.
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Un jeune homme se présente au commissariat en sang et hébété. Milo Malart de retour de convalescence se lance dans cette enquête avec toutes ses qualités et ses défauts. le crime sordide va le mener au plus profond de lui même pour tenter de la résoudre et de gérer tous ses problèmes.
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J'ai beaucoup aimé le Bourreau de Gaudi, pas beaucoup ce dernier, Docile. Dans un polar, je trouve bien que l'auteur nous présente un personnage flic avec ses problèmes personnels, famille, amours, santé, parce que ça lui donne de l'épaisseur, lui humanise. Mais l'inspecteur Milo a tellement de problèmes que ça interfère dans l'enquête. L'auteur semble rentrer dans ses délires et nous raconte plusieurs fois les séquences des événements avec les petites variations dictées par la fameuse “intuition” de Milo qui, ici, ne marche pas très bien (trop de problèmes personnels ?), jusqu'au dénouement final qui contrarie ces “intuitions”. A part ça, l'histoire est très intéressante.
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un polar que je n'ai PAS aimé car :
* les personnages sont trop stéréotypes
* une intrigue "improbable"
* les états d'âme du flic enquêteur prennent TROP de place
* je ne connais pas assez Barcelona (ni la hiérarchie policière espagnole) pour apprécier les lieux évoqués
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On sait dès le début que ça ne peut pas être lui, ce garçon insignifiant mais inquiétant d'introversion, découvert à l'entrée du commissariat, couvert de sang et ne répétant qu'une seule phrase : ils sont tous morts.
Ils, c'est sa famille d'adoption, massacrée à coups de pierre sur crane et visage.
Milo Mallart ne croit pas à sa culpabilité, à contre-courant des évidences et de l'avis de ses collègues et de sa hiérarchie.
Comme d'habitude, il va suivre son intuition et arracher la vérité à ce garçon muré, à la fois victime et bourreau.
Mais plus que l'intrigue (assez fluette et mal ficelée), c'est la personnalité des protagonistes qui, encore une fois dans un roman de Aro Sanz de la Maza, interpelle, déstabilise et fascine.
Ce flic "border line" , à la limite de la schizophrénie familiale, qui se baigne tout nu en plein hiver et refuse l'amour est un personnage atypique et attachant que l'on a un immense plaisir à suivre.
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Bonsoir les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur ma dernière lecture. WAOUH !!!!
Un crime particulièrement atroce et sanguinaire vient d'être commis. Isma couvert de sang est suspecté de ce crime et est arrêté près du commissariat.Des preuves font de lui le principal suspect.
Le commissaire Milo Malart est en charge de l'enquête avec l'équipe dont il fait parti.Milo fait confiance à ses impressions et non pas aux possibles preuves faciles.Pour ne rien vous cacher je suis tombé fan de Milo alors qu'il se montre particulièrement méchant, piquant dans ces certaines remarques ,cynique, mais il est d'une humanité sans limite .
l'auteur nous détaille le crime de la famille Corona avec véracité (tâches et éclaboussures de sang(un peu comme Dexter)positionnement des corps tout y es.
Docile est mené tambour battant j'ai tout aimé dans ce thriller psychologique,les raisonnements à Milo comme si il refaisait le crime MAIS le meilleur ça été l'interrogatoire qu'à mène Milo sur Isma. du grand art et très sincèrement ce passage à été fort intense comme si on était de l'autre côté de la vitre GENIAL. Rien que pour cela (entre autre) Docile doit être lu. Un regret peut-être c'est lorsque je devais laisser ma lecture de côté. Ah oui la fin pardon mais pour cela je vous laisse la découvrir en lisant Docile. Une chose est sûre c'est que je vais me mettre à lire les autres livres de cet auteur en espérant qu'ils soient du même calibre.
Mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel
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Milo Malart, enquêteur aux intuitions remarquables et hallucinantes, travaille sur l'assassinat à coups de pierres d'une famille de 5 personnes. Un seul survivant, couvert de sang, hagard et perdu...
Que s'est-il passé dans cette maison ?

Je plonge pour la première fois dans l'univers de Aro Sáinz de la Maza et de son héros, Milo Malart (dont c'est la troisième enquête) et c'est une vraie belle surprise.
J'ai eu, pourtant, un peu de mal au début...je trouvais les "disputes" entre collègues superflues et certains dialogues parfois inutiles et puis BIM BAM BOUM, l'étincelle a eu lieue...
Milo est devenu incroyable. Ses talents de profileur m'ont coupé le souffle et l'incroyable scène de l'interrogatoire (Oh mon Dieu, cette scène 😱😱😱...) est époustouflante de réalisme, de tension et de gravité. Dès lors, il m'a été impossible de lâcher ce roman.
J'y ai découvert des personnages déjà bien complexes et je pense, avec le recul, que la lecture des deux premières enquêtes de Milo m'aurait certainement aidé à mieux appréhender les 100 premières pages.
J'ai adoré être baladée et découvrir petit à petit, l'incroyable vérité. C'est extrêmement bien écrit et terrrrriblement addictif.
La fin est brute, bluffante et sans retenue. Quand la folie est poussée à l'extrême, personne ne peut en sortir indemne. MAGISTRAL !
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Docile
d'Aro Sainz de la Maza

Chronique de Bruno Delaroque

Nouveauté de cette rentrée littéraire, « Docile » est le 3ème roman de l'écrivain espagnol Aro Sainz de la Maza. Après un brillantissime « le Bourreau de Gaudi » (Actes sud, 2014) et un plus classique « Les Muselés » (Actes Sud, 2016), j'étais à la fois curieux et impatient de retrouver Barcelone, ville merveilleusement mise en scène par l'auteur, ainsi que Milo Malart, cet inspecteur de la criminelle, tourmenté et toujours en proie à ses démons, remarquable enquêteur.

Quatre victimes, une cinquième dans un état critique, retrouvées dans une villa, un jeune homme commotionné, épuisé et couvert de sang se présentant au poste de police ; ainsi commence cette affaire, dont on imagine déjà qu'elle sera difficile.

Comme à son habitude l'auteur prend son temps. Scène de crimes et son environnement sont un bijou de description et de précision. On a l'impression d'être sur place, de sentir les odeurs et d'assister les intervenants. C'est pointu, complet, long trouveront certains, mais Aro Sainz de la Maza aime intégrer le lecteur à son récit comme je l'avais constaté lors de ses précédents opus.

Un coupable évident que tout semble accabler, des interrogations en masse, voilà ce qu'il y a au menu de l'inspecteur Milo Malart. Mais on sait avec cet écrivain que la vérité sera complexe et difficile à débusquer.

Inextricable est ce roman avec la vie des uns et des autres faites d'apparences, de faux semblant et d'illusions. Plongée dans des vies difficiles, celles d'éventuels suspects, des flics, des voisins, bref de tout le monde, nous avons sous la plume de l'auteur une peinture sociale assez réaliste.

Le vernis est pourtant bien épais et il faut arriver à la moitié du scénario pour que l'on voit certains masques tomber et des vies se fissurer encore plus.

J'ai eu l'impression de me retrouver par moment dans un Chabrol ou un livre de Peter May où la vie est longuement disséquée avant que le stupre de l'existence ne jaillisse en pleine figure.

Vous aurez droit à une scène d'interrogatoire hallucinante. Un combat de boxe version poids lourd entre l'inspecteur et un suspect. Violente et étourdissante, une séquence cinématographique filmée en huis clos, une opposition de style, à la vie à la mort ! On a le droit de trouver ça génial, moi j'ai trouvé ça long, un peu comme l'ensemble de ces 480 pages.

Ce livre est un vrai roman noir au sens propre et figuré. On voit beaucoup de gens que la puissance de l'argent semble faire briller, mais on y croise aussi des schizophrènes dangereux malmenés par l'existence. Ce scénario est assez alambiqué, assez dingue même, puisqu'il englobe plusieurs affaires, mais j'ai eu un peu de mal à l'adouber. Cela reste une bonne peinture sociale et glaçante, dans une ville qui ne brille plus de la même lumière, particulièrement lorsque des attentats islamistes viennent la secouer et semer la peur à chaque coin de rue.

Si on retrouve les mêmes personnages et beaucoup d'ingrédients des deux précédents ouvrages avec la vie de notre inspecteur, il me manque quand même la magie de ce formidable premier livre, avec cette folle intrigue dans une Barcelone flamboyante.

Milo Malart, lui est au meilleur de sa forme, enfin façon de parler. Il arrivera à résoudre cette affaire comme d'habitude avec ses intuitions et un grand numéro d'équilibriste.

Notre auteur a du style, de sacrés personnages, mais ce « Docile », tout comme « Les Muselés » est un cran en dessous du fameux « le Bourreau de Gaudi ».


Aro Sainz de la Maza sur WHOOZONE.COM
Chroniques de Bruno delaroque

Le Bourreau de Gaudi

Les Muselés

Docile


Lien : https://www.whoozone.com
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C'est dans le décor d'une capitale catalane balayée par un vent d'hiver, engorgée par une circulation catastrophique , sur fond de manifestations indépendantistes et de vagues d'attentats que Milo Malart , de retour après des congés forcés, va s'atteler à une affaire de massacre familial, réplique d'un évènement survenu quinze ans auparavant. Cet inspecteur atypique par son look dépenaillé, sa personnalité asociale, a en outre la particularité de se nourrir presque exclusivement de tortillas con patatas , qu'il fait descendre avec des litres de café depuis qu'il s'est mis au régime sec , se sentant menacé par le spectre de la schizophrénie, présent dans les gènes familiaux.
Nerveux, acharné, intuitif, insomniaque, doté d'un humour désabusé, il forme un duo de choc avec sa partenaire et ex petite amie la chica dura Rebeca Mercader.
Un polar sombre, dense , au rythme enlevé. C'est le troisième opus de cet auteur depuis le bourreau de Gaudi , et il peut se lire indépendamment des deux premiers tomes de la série.
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