L'Enfant des cimetières

Je découvre Sire Cédric avec ce roman et... cette première lecture me laisse une sensation mitigée.

D'un coté, la bonne surprise d'un vrai thriller à la sauce mystico/démono/goth français (avouons que ce genre n'est pas notre fort)

Et d'un autre coté, une impression de... de... de "arf zut, ca aurait pu aller plus loin"
Peut etre avais-je placé trop d'attente dans ce roman, influencée par la 4ème de couv, l'auteur et les avis d'autres lecteurs... je ne sais pas...
Toujours est-il que pour moi "l'enfant des cimetière" est comme une bon plat, bien cuisiné, appétissant mais auquel un chouya d'épice en plus n'aurait pas porté préjudice.

En même temps, c'est un des premiers romans de cet auteur alors je continue volontiers ma lecture de Sire Cedric, convaincue que je vais trouver ce "petit truc en plus" dans un roman plus "récent"

Est-ce l'appel du 3e tome du Trône de fer qui m'empêcha d'apprécier L'enfant des cimetières ?
Livre dont je voyais que du bien ?

Toujours est-il que je l'ai lu mais sans grande conviction.
L'histoire tient la route (enfin, nous nous comprenons !) mais les grandes révélations qui vous font dire: "Dite-moi pas qu'c'est pas vrai !" ne sont pas vraiment au rendez-vous.

En fait, je dirais que c'est un livre qui se lit bien, il m'a porté jusqu'à la fin mais il ne me laissera pas de grands souvenirs.

L'écriture reste néanmoins très agréable et le mélange entre réalité et surnaturel, récurrent chez l'auteur, est , je trouve, plutôt bien fait.

Auteur de huit livres dans lequel le fantastique côtoie les enquêtes policières, Sire Cédric a su trouver sa place dans le monde littéraire du polar français depuis quelques années. L'Enfant des cimetières a ainsi reçu le Prix Masterton qui récompense la littérature Fantastique.

Polar sanglant, parfois gore, L'Enfant des cimetières glace le sang par ses descriptions crues et détaillées. Non pas qu'il s'agisse d'une réelle peur à la lecture, mais davantage d'un dégoût du sordide qui s'y déploie. On y perçoit un petit côté à la Stephen King dans le style d'horreur, tout en parvenant à créer son propre univers et une atmosphère lourde, plus que gothique que le King.

L'écrivain a par ailleurs cette capacité surprenante à ce que le lecteur s'attache aux différents personnages en quelques pages, sans réellement accentuer des descriptions psychologiques détaillées, mais plutôt en raison d'un ressenti général qui permet de capter le caractère fouillé de chacun. Et c'est d'autant plus cruel car il n'hésite pas à les maltraiter…

Moyennant une plume fluide et un rythme maîtrisé, les pages du livre se tournent d'elle-même. Amateur d'ésotérisme et de meurtres sanglants, vous serez conquis. Âmes sensibles s'abstenir toutefois.
Lien : https://www.lullyfabule.fr/c..

Cédric Sire est une de mes découvertes de l'année 2015 avec "De fièvre et de sang", sans savoir que c'était la troisième aventure du commissaire Vauvert. Désirant approfondir cette découverte, j'ai repris la série par "l'enfant des cimetières", le premier volume.


Le commissaire Vauvert doit faire face à une série de meurtres assez particuliers : Les meurtriers, qui semblent pris de folie, s'attaquent à leur entourage avant de se suicider. La seule piste du policier est issue d'une légende urbaine. L'enfant des cimetières, à l'égal de la Dame blanche, apparaît à celui qui va mourir. Vauvert ne peut accorder aucun crédit à cette légende. Faute de preuves, il finit par soupçonner un photographe dont la fiancée vient de mourir assassinée par un des déments. Et si la victime désignée n'était qu'un arbitre involontaire entre les forces du bien et du mal ? Vauvert ne sait que penser. Doit-il suivre son instinct et écouter les explications du photographe ou faire son travail de policier ? Ses convictions, mises à mal, il ne sait que penser !


Quand Barbara Cartland rencontre Lovecraft, ça donne quoi ? Assurément, pas une grande oeuvre. Comme beaucoup, cette aventure à l'eau de rose, cette femme amoureuse qui brave la mort pour aider son conjoint. le tout sur fond d'hémoglobine. Là aussi, le trait est un peu trop forcé : la vraie caricature du métalleux qui se gave de films d'horreur. le fait est que si j'avais découvert cet auteur par ce livre, je n'aurais pas exploré le reste de son oeuvre. Mais dans ce premier opus, nous retrouvons toutefois ce qui va faire la force des prochains romans. En premier lieu, la psychologie des personnages. Qu'ils soient importants ou secondaires, ils prennent vie sous les mots de l'auteur. Ici aucune caricature. Ils apparaissent avec les qualités et les défauts humains. En particulier Vauvert, personnage récurrent, n'est nullement le centre du roman. Cela permet de voir le déroulement de l'intrigue avec les yeux des différents protagonistes, ce qui augmente la sensation de malaise. La plus grande qualité littéraire de Cédric Sire est de savoir doser équitablement la partie fantastique et criminelle. Ici, derrière la légende se cache un vrai prédateur. le prédateur le plus dangereux. Celui auquel personne ne s'attend…. Roman à lire pour apprécier la suite.

je viens de découvrir Sir Cedric. Bien sans plus !! je dois dire qu'après toute les critiques que j'ai vu, j'ai pas grand chose à ajouter. Sinon que son univers est pas mal du tout. Lecture fluide sans temps mort ^^ . L'angoisse est palpable à souhait parfois glauque, à la limite du supportable. Et un style que j'aime beaucoup, qui me penser parfois à un certain Stephen King !!

Un fossoyeur assassine sauvagement sa femme et ses enfants, avant de se donner la mort. Depuis quelques temps, il ne cessait de répéter qu'il avait vu l'enfant des cimetières.
David et Aurore, journalistes, se rendent rapidement sur les lieux, à la pêche aux informations. Mais le lendemain, c'est Kristel, la compagne de David qui est tuée par un meurtrier incontrôlable. Pour le commandant Vauvert, tout est lié. Telle une vague, la mort se répand sur la ville.
J'ai aimé le début de ce roman, le fantastique ne m'a pas dérangée, mais finalement, j'ai trouvé cette histoire un peu maladroite, pas assez bien pensée, écrite. Aussi, les personnages de David et Aurore ne m'ont pas vraiment plu, au contraire de Vauvert que j'ai aimé retrouvé après avoir lu sa trilogie aux côtés de Eva Svarta.
C'était sympa mais il manquait le petit truc pour me faire accrocher davantage. Il s'agit, il me semble, de l'un des premiers romans de l'auteur, ce qui pourrait expliquer que ses romans suivants soient meilleurs, tout simplement.

Envoutant.

Bien gore comme il faut ce bouquin, mais ça ne m'a pas dérangé et les détails sordides moi j'aime plutôt ça alors… C'est pas ça qui fout la trouille de toute façon, c'est plutôt le mystère qui se dégage de l'enfant des cimetières. de pas savoir s'il existe ou pas, ou si les gens sont vraiment fous. J'ai trouvé que c'était un atout de ce livre, il réussi à mêler la réalité avec le surnaturelle sans que ça me dérange (d'habitude ça me saoule), c'est super bien fait parce qu'on se pose des questions “est ce que c'est vrai ou pas?” et en même temps même si on voit que certaines choses sont effectivement surnaturelles, ce n'est pas lourd parce que ça se mêle bien avec le monde réel. Nathaniel en tout cas m'a foutu la trouille (moi je voudrais pas le rencontrer du tout), et puis j'ai stressé pour certains personnages. En plus, on nous donnes pleins d'indices sur certaines choses et franchement je sais pas si quelqu'un avait compris que flkjglfdkjglkjhg (censure pour éviter les spoils) mais moi carrément pas, donc j'ai été bien surprise, voilà. Parlons des personnages, je n'ai pas aimé Aurore je l'ai trouvé vraiment trop trash, la manière dont les journalistes sont des vautours est écoeurante (cependant j'aime le fait que David réhausse la profession j'ai envie de dire), d'ailleurs j'ai bien aimé David même si des fois il m'énervait à faire “non je suis sûr que j'ai halluciné” alors que c'est genre évident que quelqu'un le suit ou quelque chose est bizarre, il devrait faire plus confiance en son instinct, mais bon. Vauvert est un flic génial, j'adore comment il est capable de mettre ses préjugés et ce qu'il croit de côté, prêt à écouter des trucs abracadabrant et à faire confiance aux gens qui lui parlent (même si au début bof, il apprends de ses erreurs et évolue). Je l'ai vraiment adoré, pour moi c'est mon personnage préféré du livre. La fin est pas mal (même si certains trucs m'ont frustré surtout un truc qui n'est pas révélé et que j'aurais voulu savoir) mais assez banal au final. L'écriture est plutôt bonne (même si de nombreuses références au sexe m'ont un peu saoulé) et le couple David/Kristel est sympa (même si pas aussi intense qu'il l'est écrit (du moins j'ai pas ressentis une tonne de passion sur eux quoi)). En conclusion c'est un bon livre qui m'a quand même fichu un peu les ch'tons, et je n'hésiterai pas à en lire d'autres de cet auteur.

J'avais noté ce titre l'an dernier sur un blog dont je ne me souviens pas. Je n'ai pas eu de coup de coeur mais je n'ai absolument pas été déçue.

En mélangeant policier et fantastique, l'auteur aurait pu facilement se planter selon moi. Je considère que le sérieux, la minutie et le souci du détail d'une enquête policière se mélange difficilement avec la folie et l'imagination du fantastique mais j'ai été assez impressionnée de voir qu'au final, tout se tient dans cette histoire. L'enquêteur qui n'y croit pas au début mais qui décide de laisser une chance aux légendes urbaines après s'être posé énormément de questions est crédible.

L'écriture ne m'a pas passionnée mais ce n'est pas ce qui est important dans ce genre de roman. C'est mystérieux et ça se lit comme un thriller et, c'est ça l'important ! Même si le lecteur a une bonne idée de qui est cet enfant aux yeux bleus et cheveux bleus et de ce qu'il veut faire, on veut savoir s'il réussira ou si les enquêteurs seront plus malins. Il y a quelques pages, notamment celles du prologue, qui sont morbides et qui m'ont un peu dégoûtées mais rassurez-vous, elles sont peu nombreuses.

En résumé, c'était une bonne lecture pour l'Halloween ! le Challenge est maintenant terminé.

Sire Cédric a un style d'écriture très agréable. Cependant, je n'ai pas adhéré à l'histoire. Pourquoi ? Les raisons sont ici : http://coffresalivres.canalblog.com/archives/2012/02/03/23384216.html
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