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Les chroniques d'Isulgaar tome 1 sur 2
EAN : 9783944812502
Nats Editions (07/07/2014)
3.96/5   28 notes
Résumé :
Un cataclysme a dévasté le royaume insulaire d'Isulgaar.
Trente-et-une années plus tard, le Nord de l'île prospère grâce à un nouveau roi autoritaire, alors que la famine guette le Sud, livré à lui-même. Entre eux, le centre de l'île est devenu une terre de pillards et de hors-la-loi.
Tandis qu'au Sud, la haine de ce roi qui les a délaissés attise les tensions et les velléités de conquête, au Nord se profile un complot machiavélique qui risque de boul... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Un bouquin de fantasy écrit par un black metalleux, je ne pouvais que tomber dessus et le lire.
Je ne connais pas l'auteur dans sa dimension de musicien mais si les paroles de ses chansons sont aussi sombres et nihilistes que l'est ce livre, alors je vous conseille de passer votre chemin ou de bien vous accrocher lorsque vous écouterez l'album de Sinlust, si toutefois vous réussissez à le trouver, le lien vers le site indiqué dans le livre n'existant plus.
Le livre nous emmène donc dans un univers de dark fantasy bien construit. L'auteur apporte énormément de soin aux descriptions non seulement de son univers, des différentes contrées, des différents lieux, mais également des personnages et du contexte historique. Ce qui permet une bonne immersion au lecteur soucieux de se plonger dans l'atmosphère noire de ce récit.
Le récit est loin d'être joyeux, l'auteur se complaisant à décrire une nature humaine fourbe, malhonnête, véreuse et même sordide sous bien des aspects. À ne pas mettre entre toutes les mains, certaines scènes violentes pourraient rebuter les plus fragiles.
Ce premier tome m'a bien plu surtout par la présence et la caractérisation des personnages. Ce sont eux qui font l'histoire et on finit par s'y attacher, aussi infâme ou ignoble qu'ils soient.
Il m'a également plu par l'écriture de Nicolas Skinner et son style. Il y a quelque chose d'indéfinissable, de l'ordre d'une certaine naïveté, voire même une certaine candeur qui contraste violemment avec l'univers sombre, froid et glauque d'Isulgaar. Parfois on a presque l'impression de lire un livre pour enfants, parfois on lirait presque un conte. C'est très étrange et assez déstabilisant.
Bref un premier bon contact avec cet auteur et avec ce livre, dont je suis actuellement en train de lire la suite.
Je précise également que j'écoute, à la rédaction de cette critique, le second album Sea black de Nicolas Skinner. Nicolas, si un jour tu lis ces quelques mots, sache que j'apprécie autant ton livre que ton black metal lancinant, en amateur et pratiquant avisé.
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Mon avis
Avec « Noire Neige », nous sommes face à un roman très sombre, parfaitement ancré dans son style : la Dark Fantasy. L'histoire est poignante, les personnages nombreux, l'atmosphère ténébreuse, la violence très présente. Je dois prévenir les âmes sensibles que c'est un livre qui possède des scènes très dures, même si très bien écrites !
Il y a notamment une scène de torture qui m'a littéralement retourné l'estomac à la moitié du livre et j'ai eu un peu de peine à m'en remettre. Pourtant, j'adore ce qui est sombre, mais ici c'est vraiment très détaillé et je préfère le souligner.
L'histoire est relativement complexe : Nous avons ici affaire à une multitude de personnages dont les destins s'entremêlent au fur et à mesure de l'histoire. On suit leurs différentes histoires au long du livre : le départ du peuple du sud, menacé par la famine, pour les terres du nord, prospère ; Un attentat que se prépare contre le roi du Nord, Warkhan, impliquant un homme de haut rang, mais également un pauvre mendiant ; Un fauconnier émérite qui chasse une bête qui terrifie les bergers du nord ; La passion d'un chevalier narcissique pour une servante qui l'ignore…
Quant aux personnages, il serait trop fastidieux de tous les détailler, tant ils sont nombreux, mais ma préférence va sans conteste au jeune Prodis, au départ très timide et pas forcément doué, qui va révéler son courage et sa ténacité au fil du livre. J'ai également apprécié l'évolution du personnage de Warhan, le roi qui apparaît en début de livre très sombre, tyrannique et mauvais, mais qui, au fil du livre, se découvre une face bien plus humaine, se remettant facilement en question et tentant d'arranger les choses du mieux qu'il peut, même si c'est un peu tard.
La violence, la sournoiserie et la manipulation imprègnent ce roman d'un bout à l'autre, et c'est une atmosphère très étrange qui s'en dégage donc, où on se sent parfois lourd, lourd comme cette neige noire qui tombe.
Les différentes récits qui s'entremêlent rendent ce récit absolument passionnant et j'ai adoré me plonger dedans. Si j'ai une petite critique, c'est pour le dénouement de l'histoire, relativement expédiée par rapport au reste du livre, et j'ai trouvé cela un peu dommage. Avec toute l'action des 70% du roman, je m'attendais à une implosion sur les 30 derniers pourcents, mais cela n'a pas été le cas. Mais pour autant, la fin est parfaitement adéquate et j'ai refermé ce livre avec l'impression d'avoir obtenu toutes les réponses que je cherchais. Il pourrait y avoir une suite comme le contraire, il n'y a pas d'arrière-goût d'inachevé. On termine ce livre en ayant le sentiment d'avoir passé un bon moment avec les différents personnages de l'histoire.
La plume de Michaël Pastier est très belle, avec un vrai point fort en matière de description, que cela soit pour les paysages ou les scènes de combat et de torture, j'ai trouvé qu'il avait vraiment su rendre une atmosphère envoûtante à son récit.
Mais surtout, nous avons là une écriture franche, complexe (un peu comme son roman en fin de compte), avec des tournures de phrases élaborées et une belle capacité à faire frissonner le lecteur. Je suivrai ses futurs livres avec beaucoup de plaisir !
Ce que j'ai ressorti de ce livre, outre l'horreur de certaines scènes qui montrent la violence et l'obscurité de l'âme humaine, ce sont principalement les retors, les caractères manipulateurs et sans merci de plusieurs personnages du roman. La plupart d'ailleurs sont empreints de noirceur et ceux qui sont bons (les enfants, les femmes, les sages ou les mendiants) meurent les premiers, parfois dans des souffrances terribles. Ces différents aspects du livre m'ont donné l'impression d'être face à critique très sombre de la nature humaine (en particulier de celle de l'homme), où on ne peut faire confiance à personne, pas même à son meilleur ami, ou son vassal le plus proche, et où l'être humain peut être capable des pires atrocités.
Le titre du livre « Noire Neige » représente parfaitement ce sentiment glaçant et terrifiant : Une neige, qui se devrait d'être immaculée (et donc pure) a la couleur des cendres et de la destruction. Un peu comme l'homme, qui se devrait d'être bon, possède une âme plus ténébreuse que la nuit.

Lien : http://labibliotheque.wix.co..
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Alors, je peux vous dire que ce livre contient beaucoup de caractéristiques de la Fantasy pure voir un penchant pour de la Dark Fantasy. Étant plus jeunes j'étais assez adepte de ce genre-là et j'avoue que c'est avec un grand plaisir que je me suis plongée dedans. Mais j'ai eu un peu de difficulté au départ, rien à voir avec le livre. Je l'ai juste commencé au mauvais moment. C'est un peu le problème avec la Fantasy pure, c'est qu'il faut la tête à, mais aussi l'envie. Je l'ai donc laissé un peu de côté puis repris. Et là ça m'a étonné, c'est que je n'avais pas oublié le peu de pages de lu. Parce que pour ceux qui connaissent bien ce genre, on sait qu'il y a une multitude de personnages, de situations, de lieux avec des noms durs à retenir et des prénoms encore pires. Et pourtant, je me suis souvenue de tout, je me suis donc dit bonne nouvelle déjà. Je ne parlerais pas trop de l'histoire dans mon avis, parce que mine de rien, ce genre de livre, c'est soit, tu aimes soit non et qu'un avis ne peut pas faire changer la réticence de ne pas vouloir lire ce livre. J'avoue que je suis plus que ravie d'avoir retrouvé un peu cet univers dans un autre temps, avec un monde à part vraiment bien créer et réfléchis lorsque l'on finit la dernière page. Mais aussi les personnages qui ont une vraie présence et non des coquilles vide comme on peut parfois trouver dans les livres. Mais j'aime particulièrement les descriptions des lieux, même si sur le coup ça plombe grandement une lecture, mais mine de rien, on s'imagine parfaitement dans le monde de l'auteur, et je remercie Michaël de ne pas nous abreuver de description interminable. Les légendes, si l'on peut dire ça, sont vraiment intéressantes et intrigantes. L'histoire en elle-même est aussi très intéressante, ce côté affrontement nord et sud. Avec de la neige noire qui apparaît mystérieusement. Mais aussi des choses qui se réveillent donc on ignore encore un peu le chemin qu'ils vont prendre. Après j'ai quand même un gros reproche à faire, c'est au niveau du rythme de lecture. Je peux déjà dire que des chapitres courts permettent d'alléger un peu le côté Fantasy, mais on a des gros moments d'action et d'avancement et hop, on change de chapitre et là, c'est lent et ça n'avance pas. de plus, mais là, c'est la frustration qui parle, c'est que souvent à la fin de certains chapitres il y a une petite phrase bien assassine qui vous donne une réelle envie de continu, mais pouf, on change de lieux et de personnage. J'aime beaucoup cette alternance de chapitre entre le nord et le sud, même si par moment, ça m'a frustré. Après j'ai beau râler sur mon rythme de lecture décousu, j'ai fini par lire assez rapidement ce livre, parce que mine de rien, l'histoire vous emporte facilement et vous maintient dans votre lecture.

En conclusion, mon avis est un peu brouillon, mais après pour ma part ce genre de livre est à découvrir soi-même parce que c'est particulier. J'ai bien aimé ma lecture, c'est une histoire fort agréable de plus, on sent vraiment que c'est travailler et réfléchis donc vraiment intéressant à découvrir, la fin est vraiment intrigante et j'ai hâte d'avoir la suite en main. J'ai juste été déçu par le rythme de lecture bien trop décousu et par le fait que dans certains avis, j'ai vu le côté gore un peu gênant, alors que personnellement, je ne l'ai pas assez vu durant ma lecture. Je remercie après Nat éditions pour cette opportunité, parce que je ne pense pas que ce genre de lecture soit parmi mes préférés de nos jours, mais j'ai trouvé que celui-là était une parfaite initiation à ce genre particulier.
Lien : http://plaisirdelire01.blogs..
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Le prologue, court, met de suite une atmosphère spécifique au livre. On entre donc rapidement dans le premier chapitre, sans toutefois oublier ce que le prologue nous a fait ressentir.
On est tout d'abord en compagnie d'Asphodel et de son ami Kram dans le Sud. Ensuite, nous nous retrouvons auprès du Roi Warkhan au Nord, puis auprès de Shaal, un vieil érudit qui enseigne à une classe d'enfant l'histoire d'Isuulgar, et donc, l'histoire du Cataclysme - un beau moyen pour délivrer au lecteur tout les détails à savoir sur cet évènement qui a marqué l'histoire du pays.
On comprend donc que l'auteur va nous balader de personnages en personnages - sans pour autant nous perdre dans le fil de lecture.
Les descriptions sont nombreuses sans être lourdes, je me suis même surprise à les relire à plusieurs reprises pour bien encrer le décor dans mon imagination de lectrice.
Avec tous ces personnages au travers desquels nous suivons l'histoire, nous nous demandons où sont les liens entre eux, s'ils vont se croiser... Petit à petit, une trame se trace, les liens apparaissent... L'auteur nous laisse également des indices de manière éparse sur le déroulement futur de l'histoire. Ces indices emmènent le lecteur dans une certaine direction et puis.... surprise! L'histoire, addictive, nous fait tourner les pages de manière impatiente, le lecteur veut savoir où tout cela mène, et au fil de la lecture, c'est avec délice que l'on s'aperçoit qu'en fait, nous n'avions aucune idée du vrai déroulement de l'histoire. On suit la route de chacun, l'angoisse monte, le lecteur est dans une attente impatiente de réponses, et chaque histoire prend une tournure inattendue.
Je qualifierais cette lecture - fluide et très agréable - de surprenante. Certains vous parleront d'une parenté avec "Le Trone de Fer", mais je peux vous dire qu'il n'en est rien. Il s'agit ici d'un livre plein de surprise, un réel plaisir à lire! Je ne peux que vous le conseiller.
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Un peu de fantasy dans ce monde de brutes !

Je ne sais pas si vous étiez au courant, mais le week end dernier, il y'avait Halloween. Et j'ai reçu très gentiment cet ebook en partenariat avec Livraddict. Et en lisant cette présentation de l'éditeur, je me suis dit Dark Fantasy, neige noire, cataclysme. Faut que je lise cela pour ce week end là. Quand je ne suis pas avec les filles pour lire autre chose. Et en effet, c'était la bonne pioche pour cette fin de semaine. Parce que l'ambiance y était sombre, avec une île divisée en deux. La partie Nord de L'île a une espèce de tyran qui expédie la justice avec beaucoup de sévérité. Au Sud, c'est la famine complète. Les villages n'ont plus d'espoir. Au milieu, des brigands et des pillards (et donc une mort certaine).


On m'avait promis de la Dark Fantasy, j'en ai eu, en veux tu en voilà ! Heureusement que je n'étais pas déprimée pour cette période, parce que si on écoutait l'auteur, aucun espoir ne pouvait survenir. Et puis les complots pour assassiner le roi, une prophétie qui vient dans le lot.... Une très bonne tambouille qui m'a bien fait passer une moitié de la nuit à lire avec ma lampe de poche (le chéri devait dormir. Franchement, les hommes ont de ces idées) pour découvrir comment tout le monde allait s'en sortir.


Finalement, l'auteur s'en sort très bien pour un premier roman.

Et oui, d'après ce que j'ai compris, c'est un premier roman. Cela passerait inaperçu mais des fois on a des petits indices. La gestion du rythme qui est parfois un peu malhabile. A la décharge de l'auteur, celui ci a choisi tout de même des difficultés un petit peu ardues. Tout d'abord, c'est avant tout un roman d'ambiance, un récit qui conte un peu une légende, un exode. Et nous avons une enquête aussi à la clé. Il a choisi la double narration c'est à dire qu'on a un chapitre dédié au sud et un chapitre dédié au nord, le temps qu'on rejoigne tout le monde. Parfois, cela accélère l'action, parfois au contraire, cela peut nous couper dans notre élan. Et je dois dire qu'il y est presque arrivé.

Ensuite, la fin. Arrivée à 90 % de l'ebook, je me dis cool. La fin était géniale. Mais non, en fait, il me restait quelques chapitres. La honte. La tuile, c'est comme aller à un concert et partir avant la fin (et oui cela c'est déjà produit). Bref, du coup, j'ai eu l'effet du rappel pour les 10 % restants dans le sens où je tatônnais, je ne savais plus où j'en étais. Et c'est tout bête, mais cela m'a gâché le coup de coeur.


En bref, une très belle histoire. Un style qui se cherche encore mais je suis sûre que les prochains romans seront d'autant plus spectaculaire. Un auteur à surveiller, une lecture spéciale pour l'Automne. Et il tombe de la neige. Et même qu'elle est noire. Merci Nats éditions pour la découverte :)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation

Soudain, Shaäl comprit. Les maux de ventre intolérables. Les convulsions. La respiration difficile. C’était évident maintenant : ces symptômes s’apparentaient à ceux d’une intoxication au laurier-rose, celui-là même que Prodis avait trouvé dans la forêt austriemienne, quelques mois auparavant. Son affliction n’avait rien à voir avec la blessure à la joue lors de l’attaque des Coquillards, comme il l’avait un moment imaginé.
Mais un empoisonnement au laurier-rose se révélait beaucoup plus rapide… À moins que… Oui, à moins, peut-être, d’en ingérer en petites quantités, qu’on augmenterait progressivement. Mais bien sûr ! L’infusion quotidienne que lui préparait Jéduh… Cela concordait ! Il se sentait stupide de ne pas avoir compris cela plus tôt. Sans doute que son inconscient avait écarté une hypothèse aussi hasardeuse qu’impensable. Une question subsistait : pourquoi ?
Puisant dans le peu d’énergie qui lui restait, Shaäl tenta de parler une dernière fois pour dénoncer son probable assassin. Malheureusement, il ne parvint qu’à émettre un râle incompréhensible. Cet ultime effort mit fin à ses jours.
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"La neige noire agissait également sur son esprit, de toute évidence, car il jugea cette folle idée pourtant plausible. Evidente, même.
Asphodel fit volte-face vers la bête.
Il eut juste le temps de l'apercevoir dans les airs, en train d'effectuer un saut prodigieux dans sa direction. Mais plus que la perfection du mouvement, ce fut le visage du monstre qui le médusa.
Il s'agissait du sien."
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Personne n'est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.
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