Son vrai visage

J'ai eu un peu de mal à entrer dedans en fait, beaucoup d'énumérations, de détails. Puis andy qui ne finissait pas ses phrases la plupart du temps c'était un peu...gonflant. le dernier tiers du livre était plus prenant. J'avais lu une nouvelle de cette auteur que j'avais bien aimé, je vais continuer à la lire parce que l'histoire était quand même plutôt bien menée.

Je voulais tout d'abord commencer par remercier la Masse Critique privilégiée Babelio ainsi que les éditions HarperCollins pour l'envoi de ce livre.

Je ne suis pas entièrement fan de la couverture, mais je la trouve néanmoins jolie et avec un bon choix de couleurs qui attirent l'oeil.

J'ai retrouvé avec plaisir la plume fluide et agréable de l'auteure, même si le début de ma lecture a été un peu compliqué. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n'accrochais pas du tout au personnage d'Andrea et de son caractère extrêmement passif qui l'empêchait de faire quoi que ce soit toute seule, de prendre la moindre initiative. Limite de penser toute seule !
Heureusement, elle finit par évoluer au fil des pages (elle partait de très loin quand même !) et par prendre ses propres décisions, un peu de caractère et de répondant par la même occasion. Ouf !
Par contre, la scène du porte-clés est juste épique... Qu'est-ce que j'ai été gênée pour elle ! ! !
Par contre, j'ai adoré le personnage de Mike ! ^^

Ce livre alterne entre présent (2018) et passé (1986).
Dans la partie au présent, on suit les mésaventures d'Andrea. La jeune femme assiste à une scène traumatisante : elle voit sa mère tuer un homme pour la protéger. Complètement choquée, elle va se poser mille-et-unes questions. Qui est sa mère ? La connait-elle réellement ? Ces interrogations vont la voir partir, contrainte et forcée néanmoins, en quête de la vérité que sa mère semble si bien avoir dissimulée.
Dans la partie au passé, on suit l'histoire de Jane "Jinx" Queller, une jeune fille de bonne famille qui va assister à un évènement choquant, elle aussi. Mais je n'en dirai pas plus à ce niveau, pour ne pas vous spoiler.

Il y a beaucoup de thèmes abordés, mais celui du pervers narcissique m'a beaucoup touchée, parce que j'ai moi-même vécu avec l'un d'entre eux pendant presque trois ans, même si son niveau était moindre, quoi qu'il était quand même très gratiné...

L'épilogue m'a laissé un sentiment de malaise tenace, même si la fin se teinte d'espoir...

En résumé, j'ai aimé ma lecture, même si le départ a été un peu difficile. Heureusement, Andrea évolue au fil des pages et devient plus agréable à suivre. Karin Slaughter exploite avec talent la psychologie de ses personnages torturés, en tissant entre eux des liens teintés de passion, d'amour, de haine, de dépendance, de manipulation... dont il leur est quasi impossible de s'extraire.
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