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Citations sur Dans le Jardin de l'Ogre (234)

Les gens insatisfaits détruisent tout autour d'eux.
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Avoir envie, c'est déjà céder.
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Ça n'en finit pas , Adèle .Non,ça n'en finit pas.L'amour ,ça n'est que de la patience.Une patience dévote, forcenée,tyrannique.Une patience déraisonnablement optimiste.
Nous n'avons pas fini.( Page 228).
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Pas une seule fois,ils n'ont fait chambre à part.La nuit, Adèle écoute son souffle,ses ronflements,tous ces bruits rauques qui font la vie à deux.Elle ferme les yeux et se fait toute petite.Le visage au bord du lit ,la main dans le vide,elle n'ose pas se retourner.Elle pourrait déplier un genou,tendre le bras,faire semblant de dormir et effleurer sa peau.Mais elle ne bouge pas.Si elle le touchait,même par inadvertance,il pourrait se mettre en colère, changer d'avis,la jeter dehors.
Quand elle est sûre qu'il dort,Adèle se tourne.Elle le regarde,dans le lit qui tremble, dans cette chambre où tout lui paraît fragile. Plus aucun geste,jamais,ne sera innocent .Elle en conçoit une terreur et une joie immenses.( Page 176).
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Adèle appelle un taxi.On lui annonce un délai d'attente de dix minutes.Elle reste dans le hall éteint, derrière la grande porte vitrée. À l'abri. Elle À trop peur d'attendre dans la rue à cette heure- ci,elle risquerait de se faire attaquer,violer.Elle voit arriver le taxi qui dépasse l'immeuble et se gare deux cents mètres plus loin,au coin de la rue.《 Quel con !》Adèle ouvre la porte et court vers la voiture.( Page 114).
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Une semaine qu'elle tient.Une semaine qu'elle n'a pas cédé.Adèle à été sage.En quatre jours ,elle a couru trente -deux kilomètres .Elle est allée de Pigalle aux champs-Élysées, du musée d'Orsay à Bercy.Elle a couru le matin sur les quais déserts. La nuit,sur le boulevard Rchechouart et la place de Clichy.Ellecn'axpas bu d'alcool et elle s'est couchée tôt.( Page 13).
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Il n’a pas fermé les volets et alors qu’elle se glisse dans le lit, Adèle peut voir les traits apaisés de son mari. Il lui fait confiance. C’est aussi simple et aussi brutal que cela. S’il se réveillait, verrait-il sur elle les traces que cette nuit a laissées ? S’il ouvrait les yeux, s’il se rapprochait d’elle, sentirait-il une odeur suspecte, lui trouverait-il un air coupable ? Adèle lui en veut de sa naïveté, qui la persécute, qui alourdit sa faute et la rend plus méprisable encore. Elle voudrait griffer ce visage lisse et tendre, éventrer ce sommier rassurant.
Elle l’aime pourtant. Elle n’a que lui au monde.
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Avoir envie, c’est déjà céder. La digue est rompue. À quoi servirait de se retenir ? La vie n’en serait pas plus belle. À présent, elle réfléchit en opiomane, en joueuse de cartes. Elle est si satisfaite d’avoir repoussé la tentation pendant quelques jours, qu’elle en a oublié le danger. Elle se lève, soulève le loquet poisseux, la porte s’ouvre.
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Le vertige, c’est autre chose que la peur de tomber. C’est la voix du vide au-dessous de nous qui nous attire et nous envoûte, le désir de chute dont nous nous défendons ensuite avec effroi. Avoir le vertige c’est être ivre de sa propre faiblesse. On a conscience de sa faiblesse et on ne veut pas lui résister, mais s’y abandonner. On se soûle de sa propre faiblesse, on veut être plus faible encore, on veut s’écrouler en pleine rue aux yeux de tous, on veut être à terre, encore plus bas que terre.

MILAN KUNDERA - L’insoutenable légèreté de l’être
Epigraphe
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L'amour, ça n'est que de la patience. Une patience dévote, forcenée, tyrannique. Une patience déraisonnablement optimiste.
(p. 228)
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