À l'aube de l'indépendance marocaine,
Leïla Slimani dresse avec ce premier volet le début d'une fresque familiale, à la croisée des mondes.
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Ce roman n'a pas trouvé son public en moi en dépit du postulat des différences culturelles qui me semblait prometteur.
Malgré une plume somme toute assez plaisante, je n'ai pas été transporté par le récit biographique de l'auteure.
L'alternance des points de vue est fluide, se faisant sans ambages mais le style était pour moi trop clinique. L'arc narratif manquait de saveurs et d'émotions pour illustrer l'immigration de Mathilde et son acclimatation.
S'installer dans un pays aux moeurs conservatrices, où la culture est dictée par l'atavisme des traditions, a permis à l'intrigue de soulever des questions telles que :
- l'adaptation et l'appréhension d'une autre culture
- l'émancipation de la femme
- ou plus largement la place de la femme dans la société marocaine.
Des points intéressants -qui seront approfondis dans la suite j'imagine- mais qui n'ont pas suffit à tenir mon intérêt.
L'expression « 𝐬'𝐞𝐧 𝐜𝐚𝐫𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐪𝐮𝐢𝐥𝐥𝐚𝐫𝐭 » m'a accompagné pendant cette traversée du désert, sentiment que j'ai ressenti envers les acteurs de ce récit. Je ressors de cette lecture flouée avec l'impression assommante d'avoir lu sans lire…
Dommage
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