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3,2

sur 71 notes
Elisabeth, jeune professeur d'art, n'a jamais oublié le vieux voisin, un peu excentrique mais si gentil et si cultivé, qui, lorsqu'elle était enfant, lui a fait découvrir un monde de rêves, celui de l'art et de la littérature. Elle est la seule à lui rendre régulièrement visite, dans la maison de retraite où, centenaire, il ne fait plus grand-chose d'autre que dormir. Autour d'eux et de leur tendresse, la vie de tous les jours continue, avec ses tracasseries et ses absurdités, au lendemain du Brexit qui divise l'Angleterre.


Très décousu, ce roman ressemble aux collages de l'artiste de Pop Art anglaise, Pauline Boty, qu'il met à l'honneur et m'a fait découvrir. C'est un véritable patchwork d'images et de symboles, tous représentatifs des dérives d'une société confrontée à ses contradictions jusqu'à l'aberration : une oeuvre contestataire, destinée à faire sentir le malaise de l'auteur face à l'Angleterre d'aujourd'hui, au travers d'un texte surréaliste, poussé jusqu'aux limites de l'absurde.


Sans doute ce livre parle-t-il davantage aux Britanniques, qui se souviennent sans doute, eux, du scandale de l'affaire Profumo en 1963, provoquée par la liaison entre un membre du gouvernement et la danseuse de cabaret Christine Keeler, elle-même compromise par sa relation en pleine guerre froide avec un ami soviétique ? Aujourd'hui, Ali Smith dénonce les mensonges politiques qui ont conduit au Brexit et au déchirement du pays, la xénophobie et la peur des migrants, les inepties quotidiennes que vivent les citoyens confrontés à une administration tracassière et dysfonctionnelle.


Personnellement, j'ai surtout ressenti un ennui déconcerté et une croissante irritation à essayer tant bien que mal de comprendre un tant soit peu ce livre étrange et déroutant, ce « collage » littéraire à la limite de l'abscons, que j'ai dû me forcer à terminer.
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On partage dans ce roman le passé d'Elisabeth très attachée à son voisin Daniel ainsi que son présent auprès du même homme devenu centenaire, dépendant de machines pour le maintenir en vie, plus à moitié mort que vivant.

Daniel était un homme d'une culture incroyable, la mère d'Elisabeth fait appel à lui pour garder sa fille quand elle s'absente. Entre eux se tisse une belle complicité où l'homme se montre d'une générosité et créativité sans pareille auprès de la petite Elisabeth.

En toile de fond se tisse les événements liés au Brexit où la mère d'Elisabeth se montre lasse, fatiguée au coeur de cette société anglaise où les politiciens mentent à longueur de journée, où les gens s'y perdent, se renferment, se détestent.

On m'avait promis dans la quatrième de couverture une écriture poétique. Oui, il y a de très beaux passages qui font mouche. Surtout à travers Daniel plus jeune qui par ses réflexions attisent la curiosité et l'émotion.

Le bémol tient ici qu'il n'y a pas vraiment de fil conducteur dans ce roman. Ça part un peu trop dans tous les sens. Il y a des passages tellement abstraits et abscons qu'on s'y perd, des métaphores en veux tu en voila qui à mon sens desservent l'histoire. Puis, il y a aussi une balance déséquilibrée entre les deux personnages principaux. Elisabeth est insipide pour ainsi dire tandis que Daniel est touchant, intéressant, attachant.

Un roman dont je sors très mitigée car il m'aura manqué le sel, la danse automnale des feuilles, l'arbre de vie qui conte, raconte et retient. Dommage.

#Automne #NetGalleyFrance
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Ce roman nous entraîne, dans un voyage étrange, au Royaume Uni, dans une période qui s'étend des années soixante au référendum sur le Brexit. Elisabeth s'est liée d'amitié avec Daniel Gluck, un voisin, au grand dam de sa mère (un vieux monsieur, qui s'intéresse à une petite fille c'est forcément louche, il est peut-être gay, voire pire…)

Cet homme étrange va lui faire découvrir la littérature, le pouvoir et la magie des mots, des images ; il a traversé les époques, rencontré tant de gens. Elisabeth construit péniblement sa vie, fait des études d'art, une thèse sur les peintres du pop'art qui prend une direction particulière lorsqu'elle déniche, dans une boutique d'art, un vieux catalogue d'exposition de Pauline Boty, peintre qui est tombée dans l'oubli. Elle décide de changer de sujet de thèse pour se consacrer à son oeuvre, estimant que son directeur de thèse ne lui accorde pas la considération qu'elle mérite : c'est une femme, morte jeune, passée à la trappe.

On rencontre une autre femme, au cours de ce roman, en la personne de Christine Keeler, mannequin, danseuse aux seins-nus et qui défrayera la chronique car elle a été présentée comme call-girl à John Profumo, secrétaire d'État à la guerre en 1961…

Le récit alterne les périodes de l'enfance et de l'âge adulte d'Elisabeth, ses relations difficiles avec sa mère, et les visites qu'elle rend alors à Daniel, qui est dans une maison de retraite, où il est le plus souvent plongé dans un profond sommeil.

Ali Smith nous livre une réflexion sur la vie, la mort, le temps qui passe, l'inconstance des actions, avec un coup de patte bien senti au référendum, qui a conduit au Brexit…

Un passage intéressant : Daniel Gluck qui se retrouve dans un arbre, un pin, qui lui sert da moyen de déplacement, peut-être une allusion à la mort, au cercueil…

Ce roman est un OVNI, inclassable… On ne sait jamais si on est dans la réalité ou dans le rêve, tant les frontières sont fragiles. Il est plein de poésie, et c'est très difficile d'en parler, de faire une synthèse, tant on se laisse emporter par l'écriture.

Je ne connaissais pas du tout Ali Smith, mais son style un peu étrange m'a plu son écriture est belle.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Grasset qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteure.

#Automne #NetGalleyFrance
sortie prévue le 04/09/2019
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Deuxième incursion dans l'écriture d'Ali Smith. Je dois avouer que j'ouvrais ce roman avec une curiosité anxieuse tant la première rencontre avec cette auteure m'avait laissé un souvenir d'enchantement et d'originalité.


Alors, c'est vrai, disons-le d'emblée, si vous appréciez les romans de construction "classique", vous risquez d'être surpris par celui-ci.


L'onirisme, l'imaginaire, la poésie, les jeux d'écritures, les assemblages de mots pour en faire des sons, de la musique "écrite" sont l'armature du récit, le fil narratif étant l'amitié d'une fillette (au début des pages) et d'un monsieur âgé, son voisin, amitié qui sera évoquée sur une vingtaine d'années.

Le monsieur en question, Daniel Gluck, demeurant très secret quant à son histoire personnelle, apprendra à la fillette, Elisabeth, à porter un regard différent sur ce qui l'entoure, à toujours chercher et écouter où les mots prononcés peuvent l'entraîner, à se forger un autre regard sur la vérité de la réalité, la préparant ainsi à une vie hors des sentiers qui lui étaient destinés et surtout lui permettant d'avoir la volonté de choisir une vie dont sa mère se plaît à dire : "ma fille "vit" son rêve..."

C'est l'occasion de parler de ce visage de l'Angleterre plus proche du cinéma de Ken Loach, de ses petites gens qui travaillent mais vivent difficilement, qui se réjouissent d'être sélectionnés pour un jeu télévisé, supportent les tracasseries d'une administration engorgée (nous n'avons pas à nous moquer, cependant !), de la disparition des lieux de culture, comme les bibliothèques qui ferment, laissant la place à un courant d'idées unique et martelé . C'est l'occasion de nous montrer une certaine Angleterre qui se replie sur elle-même, choisit la voie du nationalisme, refusant différence, l'émigration, l'Autre...attitude que certains exacerbent et qui conduira pour une part vers le Brexit.

Comme "musique d'accompagnement des pages qui se tournent", ce sera un lien qui devient visuel, observation, imagination dans l'évocation d'une artiste Pop Art anglaise, Pauline Boty, qui s'étire de chapitre en chapitre dans une évocation de ses collages et qui devient pour le lecteur, un droit ou un moyen de regarder "autrement" ce que Elisabeh fillette choisira de devenir et de penser en grandissant pour devenir une jeune femme "différente" !



Une façon originale et unique d'évoquer cette Angleterre qui se transforme depuis quelques années...
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Automne Ali Smith Grasset #Automne #NetGalleyFrance.

Surprenant roman que celui-ci! Elisabeth, écrivez son prénom avec un s s'il vous plait, vient régulièrement tenir compagnie à Daniel Gluck un très vieux monsieur qui a été leur voisin et dont elle est restée très proche. Daniel est plongé dans un sommeil très profond, Elisabeth assise à ses côtés lit , se souvient , s'endort et rêve.
A travers ses souvenirs c'est 20 ans de l'histoire de l'Angleterre qui resurgit, c'est le traumatisme et la blessure inguérissable depuis le référendum sur le Brexit. C'est le regard porté sur les années 60 par cette jeune femme enseignante en art. Ce roman c'est un millefeuille de feuilles ... ne riez pas lisez le d'abord et vous me comprendrez. La vie, la mort, l'amour, l'art, le monde , le regard porté sur le monde, la vérité, le mensonge et vous et moi.
Un roman surprenant servi par une plume fine, subtile, acérée et critique. Lire ce roman au moment où les débats font rage au Parliament est pure coïncidence mais le hasard existe t'il vraiment , ne serait-ce pas plutôt du à la clairvoyance de l'auteur. Je vous laisse en juger.
Un très grand merci aux éditions Grasset pour cette lecture atypique et marquante.
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Elisabeth est aide soignante et a une vie qu'on peut aisément qualifier de monotone, à laquelle elle trouve bien peu d'entrain. Puis il y a Daniel Gluck, l'ancien voisin, aujourd'hui centenaire et oublié de tous, qui l'a initié aux plaisirs de la lecture quand elle était jeune.

Le sujet était attrayant, la rencontre intergénérationnelle - qui plus est avec la lecture comme lien! - était plein de promesse sur la quatrième de couverture. Malheureusement ces belles idées n'ont pas dépassé le simple concept.
Pour commencer, je n'ai pas été plus touchée que de raison par l'écriyure d'Ali Smith. Et le pire, ce sont ces descriptions de micro évènements du quotidien dans lesquels on s'englue... Certes, ces détails révèlent bien l'état d'esprit des personnages et épinglent les travers de la société ultra individualiste de ce 21 ème siècle. D'accord, mais ces détails donnent un aspect très superficiel à la narration; on s'ennuie donc bien vite.

Dommage je n'ai pas accroché.

Je remercie Babelio et les éditions Grasset pour ce partenariat Masse Critique.
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Ce roman rêveur oscille entre le Londres des années 1960 et le Royaume-Uni de 2016, avec sa politique migratoire et son référendum sur le Brexit.

Deux personnages principaux l'incarnent. Daniel Gluck, un vieil homme dont on apprend au fil des pages qu'il est centenaire. Et Elisabeth Demand, une jeune femme d'une trentaine d'années qui lui rend fréquemment visite dans l'établissement de soins où il vit désormais. Autrefois il l'accueillait en lui demandant toujours ce qu'elle était en train de lire. Maintenant elle vient lui faire la lecture alors pourtant qu'il est le plus souvent profondément endormi. Elisabeth a connu Daniel alors qu'elle était une fillette orpheline de père. Il était un voisin attentif. Mais bien vite il deviendra un grand-père de substitution absolument irremplaçable.

Le style d'Ali Smith est plutôt évanescent dans ce court roman. Parfois on ne sait si on est dans le réel ou bien dans un rêve, que ce soit celui de Daniel ou celui d'Elisabeth. le réel a des allures de cauchemar et le rêve est bien souvent doux et accueillant…

Il est aussi beaucoup question de la vie et de l'oeuvre d'une artiste pop des années 1960, Pauline Boty, sur laquelle Elisabeth, qui est diplômée en histoire de l'art, travaille dans le but de la réhabiliter. Daniel l'a connue. Et a joué un rôle de passeur vers Elisabeth.

J'ai apprécié ce roman qui, mine de rien, mais parfois avec colère, expose tous les travers de notre époque. Il réclame toutefois une attention soutenue car son côté fuyant ne plaira pas à tous ceux qui attendent d'abord d'un roman une narration absolument claire.

#Automne #NetGalleyFrance
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Un roman de saison, atypique, dans une belle traduction, qui met en scène l'amitié indéfectible entre une jeune femme anglaise et un très vieil homme qui a été son voisin dans son enfance. Aller-retour entre passé et présent, entre rêve et réalité, avec des allusions au Brexit, à Pauline Boty, la seule artiste féminine du Pop Art. Surtout une formidable leçon d'ouverture d'esprit, de bienveillance, d'amour de la lecture dans un monde marqué par les divisions de toutes sortes. Très subtil.
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Alors que le Brexit fait rage au-dehors, Elisabeth rend visite régulièrement à son ancien voisin, Daniel Gluck, avec lequel elle s'était liée d'amitié étant petite. Elle lui fait la lecture, lui raconte des oeuvres d'art et lui donne des nouvelles du dehors, alors qu'il dort du sommeil de plomb de ses cent ans. Que vous dire de plus sur l'histoire de ce roman ? Disons que l'histoire linéaire n'est pas vraiment l'essentiel ici. Au contraire, ce que l'on retient de cette lecture, c'est la poésie de ses phrases, le décalage créatif de ses dialogue, et le tranchant de ses opinions politiques.

Dans ce livre décousu, oscillant entre passé et présent, Ali Smith explore de nombreux thèmes : la vie, la mort, le temps qui passe, l'art, la littérature, la créativité comme mode de vie, le délitement de nos démocraties, à travers des politiciens véreux mais aussi à travers le vote de la majorité. Si le Brexit n'est jamais nommé, il n'en est pas moins critiqué franchement par l'auteure, qui révèle l'incompréhension la plus totale dans laquelle il a eu lieu, l'ignorance des votants ayant plébiscité le retrait de l'Union Européenne. Ali Smith parvient à merveille à décrire en quelques mots cette atmosphère confuse qui régnait au Royaume-Uni au lendemain du vote – croyez-moi, j'y vivais.

Agrégations de moments sans véritable ordre ou sens, Automne est un roman décidément atypique, agréable à lire et pourtant étrangement déroutant, avec ses personnages additionnels sortis de nulle part – Pauline Boty, Christine Keeler – et ses envolées lyriques déconcertantes. Je n'ai probablement pas saisi toutes les métaphores, tous les messages cachés par l'auteure dans ce texte, mais j'en ai définitivement apprécié la lecture.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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J'avais hâte de retrouver Ali Smith à nouveau (j'ai encore un recueil de nouvelles signé de sa prose à vous présenter) et je voulais absolument lire Autumn, encensé par la critique. La romancière écossaise se lance dans une aventure, en écrivant quatre romans, j'attends depuis avec impatience la sortie du prochain opus, Winter (hiver) attendu pour le 2 novembre prochain.

J'adore la liberté que l'auteure prend avec la syntaxe, la prose. Ici, encore une fois, elle s'amuse avec les mots et le résultat est tout simplement MAGIQUE. Il n'y a pas d'autres termes qui résument le mieux pour moi que cette aventure fut de lire ce livre, un roman qui m'a une nouvelle fois transportée et émue ! Rare de voir autant de bonté dans un seul livre. Ali Smith a souhaité s'exprimer à sa manière sur le Brexit, et en particulier sur l'évolution de la société britannique ses dernières années, mais au lieu de résumer son roman à cela, elle a souhaité transmettre un formidable message d'espoir à ses lecteurs.

Et ce sont ses personnages qui illuminent tout le roman, et en particulier la relation entre Elizabeth Demand, jeune thésarde trentenaire et Daniel Gluck, tout juste centenaire, à l'automne 2016. Ces deux êtres ont perdu tout contact depuis des années, or lorsque Elizabeth était enfant (née en 1984), Daniel était devenu son « baby-sitter » et par là-même son meilleur ami, et remplaçait aussi la figure parentale absente.

Mais en vieillissant, la mère d'Elizabeth désapprouva cette amitié, pensant à tort (ou à raison) que Daniel était homosexuel. Celui-ci était un ancien parolier et vivait seul à l'époque où ils devinrent proches.

Elizabeth est une jeune femme aimable, qui doit refaire ses papiers, son passeport en particulier. Mais l'administration britannique a changé les règles depuis quelques temps, et son dossier pose toujours souci; Ali Smith excelle au jeu de l'absurde – ainsi on refuse la photo biométrique d'Elizabeth sous prétexte que « ses yeux sont trop rapprochés » – ce simple renouvellement prend une tournure inimaginable. Rappelez-vous : en Grande-Bretagne, la carte d'identité n'existe pas. Or en ces temps difficiles, où la question de l'immigration a joué un rôle majeur dans le choix du Brexit, la preuve de son identité est devenue une question brûlante.
Sa mère lui apprend alors que Daniel est en fin de vie dans une maison de retraite. Elizabeth avait presque oublié le vieil homme qui fut pourtant son meilleur ami lorsqu'elle était enfant. Il était la figure parentale qui lui manquait (le père d'Elizabeth avait pris la poudre d'escampette) mais surtout il aimait la poésie, les mots, les jeux de mots et faire travailler l'imagination de la petite fille. Elizabeth se souvient alors de leurs dialogues animés, leurs parades, leurs conversations qui partaient dans tous les sens. La petite fille ayant les pieds sur terre, Daniel la forçait à lâcher prise , et si elle pouvait voler, où irait-elle ?

Elizabeth se rend la maison de retraite et retrouve Daniel, allongé dans son lit, il est plongé dans une sorte de sommeil prolongé – les aides-soignants décrivent un homme charmant, cultivé et humble. Daniel aurait cent ans. L'automne qui apporte son long de feuilles mortes et de brouillard, serait-il le dernier pour Daniel ? La présence d'Elizabeth va-t-elle réveiller le vieil homme ? Elle décide de lui faire la lecture, lui l'amoureux des lettres.

Ali Smith décrit ce pays divisé entre les pro et les anti Brexit – l'atmosphère est devenue lourde, les propos xénophobes se libèrent, on construit à nouveau des clôtures avec des fils barbelés, les étrangers ne sont plus les bienvenus. Pourtant la terre continue de tourner, et les saisons suivent.

Dans ce premier volet de ce quartet saisonnier, l'auteure écossaise nous offre une forme de méditation sur l'évolution de la société, et en particulier sur ce processus de renfermement, sur ce que signifient réellement ce repli, mais le contrebalance avec tout ce qui fait la richesse de pays. Ses habitants. Qui sommes-nous ? de quoi sommes-nous fait ?
(suite sur mon blog)
Lien : http://www.tombeeduciel.com/..
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