Car la nature st sacrée, plus sacrée que les icônes, plus que les reliques des saints, qui étaient autant ses mortes comparées à l'être vivant le plus Gant. Le renard sait cela, et la biche, et le pin.
L'inspiration est la quantité imprévue, la muse qui vous assaille au cœur de la nuit. La flèche vole et on n'est pas conscient d'avoir été touché, on ignore qu'une multitude de catalyseurs, étrangers les uns aux autres, nous ont clandestinement rejoint pour former un sys tème à part, nous inoculant les vibrations d'un mal incurable- une imagination brûlante- -à la fois impie et divin.
Pourquoi est- ce que j'écris? Mon doigt, tel un stylet, trace la question dans le vide. Une énigme familière posée depuis la jeunesse, se retirer du jeu, des camarades et de la vallée de l'amour, ceinte de mots, un battement extérieur.
Pourquoi est-on poussé à écrire? Pour se mettre à part, à l'abri, se plonger dans la solitude, en dépit des demandes d'autrui.
-- Nos possessions nous causent beaucoup de douleur, répliqua-t-il.
-- Comment est-ce possible, alors qu'elles te procurent tant de plaisir?
-- Quelqu'un d'autre les aura quand je serai mort. Cela me fait souffrir.
Les étoiles apparurent, comme tombées d'un filet qu'on secoue.
Peut-on réellement séparer le comment du pourquoi?
Il y avait une absence de lumière mais pas d'amour.
Les Grecs anciens rêvaient de leurs dieux. Emily Brontë des landes. Et le Christ? Peut-être ne rêvait-il pas, toutefois il savait tout ce qu'il y avait à rêver, chaque combinaison, jusqu'à la fin des temps.
Je remonte une dernière fois la rue de Seine -- je la remonte ou je la redescends? Je ne sais pas, je marche, c'est tout. L'étrange familiarité ne cesse de me tirer par la manche. L'impression de revoir des choses vues il y a fort longtemps.