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Je découvre enfin Clark ashton Smith, dans l'ombre de Lovecraft, je suis complètement passé à côté de cet auteur. Et voilà mon erreur réparée.
Je me suis donc plongé dans zothique, monde de magie et de nécromancie. Et contrairement à Lovecraft dont je trouvais certaines nouvelles faibles, ici, tout se tient et malgré des meilleurs que d'autres, chaque nouvelle a été un plaisir.
C'est sombre, dérangeant mais jamais dans l'excès, la plume est très belle et agréable à lire, j'en ressors complètement conquis.
Il me reste 2 intégrales à lire, reste que j'appréhende car malgré la plume, c'est vraiment l'univers de zothique qui m'a plu et accroché. En tout cas, pour moi, cet auteur est sorti de l'ombre et je n'ai pas fini de conseiller cet ouvrage.
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S'il fallait contextualiser ma lecture de Zothique, je serai forcé de parler d'un autre recueil du même auteur : Averoigne.
Ce dernier avait été une magnifique découverte à l'époque (novembre 2018) et, depuis, peu de livres (voire aucun) ont réussi à l'égaler. Alors, la lecture de Zothique (et d'Hyperborée, à venir) était toute naturelle, et, sans entrer dans les polémiques éditoriales, je suis simplement reconnaissant aux traducteurs / éditeurs d'avoir mis l'oeuvre de Clark Ashton Smith à notre portée.

Là où Averoigne désigne une petite région qui rappelait étrangement la France médiévale en mode fantastique/fantasy (allez voir ma "courte" critique), Zothique, à l'inverse, est le nom d'un continent, d'une Pangée au crépuscule de son Monde. L'humanité est à son grand âge, et la déchéance est déjà là. Dans les déserts arides et sur les mers traitresses de cette terre vieillissante, démons et nécromanciens, incubes et tyrans, assassins et goules pullulent. Tout espoir est perdu si ce n'est celui de quelques derniers excès avant le rideau final.

Vous l'aurez compris, Zothique présente une Fantasy que l'on pourrait qualifier de "sombre" ou "dark", même si elle présente également un certain niveau de comique ou de dérision. On reconnait parfois (après la lecture de la courte préface) les traits de l'auteur dans ceux de certains personnages, de ceux qui veulent croire aux rêves et à l'imagination et ne se satisfont pas du manque de saveur d'une routine quotidienne, et du terre à terre d'un monde sans magie ou sans imaginaire.

Mais finalement, qu'est-ce que j'en retiens ? Car je vois des critiques dithyrambiques, des analystes qui crient à la merveille, et d'autres encore.

Hors de tout contexte, Zothique est un recueil très intéressant, divertissant, certes un peu redondant, mais également trop peu approfondi. Intéressant car le nombre de nouvelles le composant est tel qu'il offre au lecteur de vivre de multiples vies, diverses aventures, qu'il s'agisse d'entrer à la cour d'un Roi sorcier, de suivre le périple de mercenaires, ou d'assister aux offices d'un dieu nécrophage. Divertissant car l'écriture est plaisante, riche, parfois un peu compliquée tant le vocabulaire est spécifique (j'ai appris l'existence du mot Athamé ^^), que les scénarios sont bien ficelés, et que leurs fins font souvent réfléchir et transposer les événements à notre monde. Redondant car à part des sorciers, des rois, des nécromanciens et des goules ou démons, on a rapidement fait le tour de ces mêmes palais jaunis par les sables du désert, de ces mêmes nécropoles enfouies sous les sables du désert, et de ces être maléfiques tapis dans les recoins des sables du désert... et c'est bien là que le bât blesse, car autant les récits sont nombreux, autant la variété n'est pas des plus présente et l'on a l'impression que n'importe quel badaud habitant de Zothique connait facilement quatre ou cinq nécromanciens, côtoie fréquemment son Roi ou a pour ascendant un sorcier ou quelque lamie.
Mais en recontextualisant, ce petit écueil fond comme neige au soleil. Je ne suis pas spécialiste, et j'aurais beaucoup apprécié un travail éditorial plus poussé, mais Smith écrivait dans les pulp des années 20, des courts récits qui devaient se suffire à eux-mêmes et emmener leurs lecteurs en dehors de leur quotidien morose et grisâtre. Et là, la mission est complètement réussie. Car si en format intégrale les récits s'enchainent et viennent à s'emmêler ou se ressembler, à rythme mensuel ou plus ou moins étalé, ils mettent en place tout un univers et ne sont que des petits morceaux de vies et d'aventures dans un monde plus vaste et plein de mystères que le lecteur pourra combler à l'envi.

Zothique et son soleil rouge sang n'ont pas fini de hanter mon imaginaire, si bien qu'en écrivant ces lignes je vois l'infinité du désert que seuls brisent les vestiges d'un tombeau oublié d'où proviennent les ricanements de quelques créatures maléfiques recherchant l'obscurité...
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Zothique est un très bon recueil de nouvelle. L'auteur était un grand ami de Lovecraft (c'est d'ailleurs lui qui l'a incité à ce lancer dans l'écriture de nouvelle d'imaginaire car il écrivait surtout des poèmes avant ça).
C'est de la très bonne fantasy. Sombre. Très sombre. Beaucoup de nécromancie (pour être honnête il n'y a presque que ça). Ont est pas dans du David Gemmell avec des combat dans tout les sens mais c'est franchement très bon.
Je vais certainement me prendre les deux autres intégrales pour continuer a découvrir cet auteur trop méconnu.
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Rois et reines vivent dans la débauche, et les mages ne peuvent se retenir de devenir nécromants, avec tout le dévoiement qui s'en suit.

Les nouvelles qui se trouvent dans ce livre ont été écrites dans les années 30 et 40, c'est une autre manière de conter, et pour chacune d'entre-elles, la fin n'est ni garantie heureuse, ni malheureuse. C'est ce qui fait chaque histoire intéressante. Et elles sont bien trouvées. Certaines ont pu devenir des classiques, ensuite.
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Je suis bien embêtée pour parler de Zothique, parce que j'ai besoin de faire la part entre le travail de l'écrivain, et le travail éditorial, le second n'étant à mon avis pas vraiment à la mesure du premier. Or, il aurait été préférable que j'aie lu la totalité de l'intégrale Clark Ashton Smith pour avoir une vision d'ensemble ; seulement voilà, ça va prendre du temps pour que j'aie accès aux deux autres volumes. Je rectifierai donc au besoin dans les deux autres critiques mes propos d'aujourd'hui. En tout cas, l'idée de publier Smith en français aujourd'hui dans son intégralité était une bonne idée de départ.


Zothique, comme il est mentionné dans la quatrième de couverture, est un univers de fin du monde, hanté par les revenants, pourri par par les sciences occultes, un univers d'horreur, de décadence, de dégénérescence. Dernier des continents, il abrite une humanité à son déclin, et Clark Ashton Smith s'y entend très bien pour le décrire : on y sent véritablement le désert, les couleurs chaudes, où dominent les teintes innombrables de rouge, la désolation des paysages avec ses multiples ruines ou ses cités opulentes mais moribondes ; et en parallèle la cruauté, la soif de pouvoir pourtant inutile, l'ennui insondable, le désarroi et, souvent - très souvent - le désespoir des personnages font systématiquement écho à cet environnement fait de pourriture. Donc si Clark Aston Smith sait faire quelque chose, c'est bien de créer un univers dont le lecteur peut totalement s'imprégner.


Néanmoins, je trouve les histoires moins enivrantes que leur contexte. J'ai rapidement ressenti l'impression de relire un chouïa la même chose, disons des toutes petites variations sur un même thème, du moins surtout dans la première partie du volume. du coup, j'ai pris mon temps, j'ai lu une ou deux nouvelles un jour, puis une autre trois ou quatre jours plus tard, pour éviter le sentiment de saturation. Je pense que les conditions dans lesquelles écrivait Clark Ashton Smith y sont pour une bonne part : il vendait ses nouvelles une à une à des pulps tels que Weird Tales, les éditeurs et les lecteurs voulaient toujours un peu la même chose, et il fallait bien vivre. Il est beaucoup, beaucoup, mais vraiment beaucoup question de nécromancie dans ces nouvelles, au point que lorsque je m'éclipsais pour aller en lire une ou deux, je disais à mon copain : "Je vais lire des histoires de nécromancie" ; il savait tout de suite de quoi je parlais. de même, pas mal de nouvelles sont construites selon une même trame, avec une intrigue basé sur des ignominies commises par des personnages cruels, souvent aux dépens des quelques humains qui restent encore sains d'esprit à Zothique (on se demande pourquoi ceux-ci ne se suicident pas direct, vu le monde dans lequel ils vivent), puis avec une fin pour le moins ironique.


Pourtant, le style de Clark Aston Smith n'est pas déplaisant, basé sur un vocabulaire recherché (il est vraisemblable que son goût pour le symbolisme l'y ait poussé), parfois tombé en désuétude, renvoyant ainsi à des périodes révolues - ainsi des mots faisant référence à la Grèce antique, entre autres -, mais ne sombrant pas pour autant dans une manière ampoulée. Et ce qu'on remarque finalement, sous des dehors uniformes, c'est la capacité de cet auteur à à manier, non seulement l'ironie - j'ai dit qu'elle était toujours, ou quasiment, présente -, mais l'humour tout court, comme dans le Voyage du roi Euvoran (nouvelle qui, il est vrai, diffère du reste du corpus de Zothique), et surtout sa capacité à user de ses influences pour leur donner une nouvelle vie. Morthylla est un très bel exemple, qui fait débuter l'histoire à la façon décadente de Huysmans dans À rebours (le personnage principal est une espèce de Des Esseintes exotique), pour la transformer en une parodie très réussie de la nouvelle Arria Marcella de Théophile Gauthier. Autre exemple : dans le Jardin d'Adompha, on croirait que les fantasmagories d'Odilon Redon prennent vie sous la plume de Smith.


Cela dit, j'aurais nettement préféré que, pour une édition intégrale, les textes de Clark Ashton Smith soient publiés dans l'ordre chronologique d'écriture, et non selon des thématiques, quand bien même ces thématiques semblent logiques puisque d'ordre géographique. Je pense que j'aurais évité l'effet saturation, dont d'autres lecteurs ont bien plus souffert que moi, si les textes des trois volumes avaient été publiés dans l'ordre de composition, mélangeant les univers mais reflétant davantage le travail de l'auteur ; d'autant qu'on aurait pu croire qu'on a aujourd'hui assez pointé du doigt le côté néfaste des regroupements de textes par "univers" concernant l'oeuvre de Lovecraft pour ne pas refaire les mêmes erreurs avec Clark Ashton Smith. Eh ben non. S'ajoute à cela un manque complet d'informations sur les textes : les titres originaux des nouvelles ne sont même pas mentionnés, on ne connaît ni les dates d'écriture, ni les dates des différentes publications. Ce qui serait un minium pour une intégrale, et ce qu'avait très bien fait le Bélial' pour La Ménagerie de papier. Ajoutons enfin que dans l'édition de poche, la carte de Zothique est parfaitement illisible ; or la carte de Terremer dans l'intégrale d'Ursula le Guin récemment publiée dans le Livre de poche se lit très bien : comme quoi il est possible aussi de faire du bon travail de ce côté-là. Je suggère à la maison d'édition Mnémos, dont je n'apprécie déjà pas le recours au financement participatif (détourné de son but, puiqu'au départ destiné à des petits projets pour des associations et des particuliers qui en ont bien davantage besoin qu'une maison d'édition installée, fut-elle de petite taille), de s'attarder davantage sur son travail purement éditorial, avant de se préoccuper de goodies en tous genres qui, de toute façon, ne profitent qu'à une toute petite portion de lecteurs, c'est-à-dire ceux qui ont financé le projet.


Malheureusement, Mnémos est loin d'être la seule maison d'édition à bâcler une partie de son travail éditorial...
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J'ai essayé, lutté, persévéré jusqu'à la moitié... mais je rends les armes. Même en espaçant la lecture des diverses histoires qui composent Zothique, celle-ci se révèle à chaque nouveau récit plus fastidieuse.

Zothique est l'univers créé par l'auteur, un monde après la fin de notre monde. de l'ensemble des continents n'en reste plus qu'un, Zothique, ainsi que des îles et îlots épars tout autour. le territoire est divisé en plusieurs régions et royaumes. Pour être franche, hormis les changements topographiques, il n'y a guère de différences entre les contrées. Partout règnent la corruption, les orgies, les turpitudes et la violence. Au nom d'un roi ou d'un dieu-goule, c'est du pareil au même. Sorciers et nécromanciens parcourent les pays, répandant généralement désastres et méfaits sur leur passage. Quelque soit l'endroit où se déroule l'histoire, on note une grande imagination dans l'art de faire souffrir son prochain. Quitte à le ramener à la vie une fois mort pour en faire un serviteur obéissant.

Clark Ashton Smith recourt à un style très grandiloquent, prolixe en adjectifs ampoulés. Et à force, ça devient lassant, lourd et mon intérêt a baissé à chaque nouvelle. Développer à tour de plume des scènes glauques n'enrichit pas les intrigues à mon goût. Les nécromanciens nécrophiles ou les tortionnaires cruels et inventifs finissent par irriter plus qu'autre chose. Et pourtant, j'aime bien les récits horrifiques... quand l'aspersion d'hémoglobine et les débris de viscères ne me donnent pas l'impression de ne faire que du remplissage.
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Zothique est un recueil de nouvelles écrit par Clark Ashton Smith, ami de H.P Lovecraft (Cthulhu) et de Robert Howard (Conan).

Entre Fantasy et horreur, les histoires de ce recueil sont très sombres, je dirais assez glauque même parfois, il ne faut pas avoir froid aux yeux pour aller jusqu'au bout. Personnellement j'ai bien aimé me plonger dans une grande partie des nouvelles proposées, même si certaines sont plus captivantes que d'autres, cela n'est qu'une question de feeling et un ressenti personnel, l'ensemble est tout de même très cohérent et tient bien la route pour relier les diverses histoires en un tout, comme pour un "Conan" par exemple.

D'ailleurs on ressent bien l'influence d'Howard et de Lovecraft dans le style que pose Ashton Smith ici.

Je conseille fortement ce recueil à tous les amateurs de fantasy, d'horreur et de fantastique voulant découvrir autre chose que les grands classiques du genre, ici c'est aussi bon mais moins connu.

Sur le blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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L'oeuvre de Clark Ashton Smith, moins connue que celle de Lovecraft, était destinée à des pulp magazines, donc de la lecture populaire. Et malgré la contrainte de rendre ses écrits accessibles, chacune des nouvelles de ce Zothique sont de petits bijoux à l'écriture fluide et poétique, au vocabulaire soutenu et diversifié, à l'immersion dans une horreur fatidique palpable.

Zothique est le dernier continent. Son soleil mourant irradie encore les déserts et les villes côtières mais son déclin semble avoir imprégné les générations d'une folie crépusculaire. Ainsi vivent sur Zothique, des nécromants, des rois et reines aux pratiques macabres, des sorciers aux aspirations maléfiques et une pelleté d'abominations en tout genre.
Parfois ce sont des hommes et des femmes simples, qui vont être confrontés à des horreurs sorties du fond des âges. Dans "Xeethra", le protagoniste possédé par un esprit millénaire va revivre la lente agonie d'un roi et de son royaume. Et parfois, ce sont les souverains qui vont morflés comme dans "Le sombre Eidolon" où un roi va être harcelé par un nécromant qui a un petit contentieux à régler (final cataclysmique !)
L'amour est néanmoins présent sur cette terre apocalyptique, que ce soit un prince prêt à tout pour retrouver sa bien-aimée dans "Les Nécromants de Naat" ou un hédoniste blasé des orgies dans la très gothique "Morthylla".

Je regrette que la plupart des nouvelles soient trop courtes. Celle qui ouvre le bal par exemple, "L'empire des Nécromants", aurait gagné à être plus développée.
L'homme noir est dépeint comme un monstre et même comparé à un animal de compagnie. A part dans la dernière oeuvre, qui est un drame en six scènes, où Kalguth y est l'assistant, voire l'égal de son mentor.

Cependant, le talent de Clark Ashton Smith est indéniable, chaque paragraphe est un poème, chaque description se déguste. Son style, bien moins lourd que Lovecraft, le démarque aisément de ce dernier. C'est pourtant avec le même plaisir funeste que l'on sombre dans des histoires d'outre-tombe captivantes !
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Une magnifique découverte. J'étais en librairie, dans mon coin préféré, celui des elfes, des nains, des chevaliers, des gens qui maîtrisent la magie pour détruire le monde, tout ça. Et puis paf, je tombe sur ce livre dont l'auteur m'est vaguement connu. La couverture est intriguante. Donc je le prends sous le bras et une fois rentrée je l'entame à la lueur d'une bougie.
Parce que oui, voyez-vous, je lis à la lumière vacillante des bougies. Je m'étonne après de porter des lunettes .. bon donc je disais, je commence et ce n'était pas le bon moment parce que .. je n'accroche pas. Mais alors pas du tout. Je me dis que c'est bien dommage d'acheter un bouquin et de ne pas aimer. Alors je le fourre dans un coin libre de ma bibliothèque, remisé dans l'oubli à côté d'un polar et d'un bouquin de SF.

Puis des mois plus tard, quand lire des classiques m'agace et après avoir terminé «le roi des Cendres», je regarde ma bibliothèque, les poings sur les hanches, la bouche formant un rictus assez atroce, et je balance tout haut "bon, je vais lire quoi maintenant ?". Puis je vois ce fameux Zothique, dans la catégorie «livre remisé parce que ce n'était pas le bon moment» alors je le prends. Je hausse les épaules, bwarf, je ne sais pas pourquoi je l'ai acheté celui-ci.

J'y redécouvre ce fameux marque-page que je cherchais partout ! Il était là le bougre ! Non mais Hedwige, tu prends la poussière dans ce bouquin alors qu'Harry Potter te cherche partout !

Je me pose confortablement, je recommence depuis le début en me concentrant car je me rappelle qu'en plus de ne pas avoir accroché, je ne comprenais pas. Et là ... Là ... Je comprends mon erreur ! Erreur d'avoir pensé que ce n'était pas bien. Parce que ce livre est une PÉPITE ! C'est incroyable ! Mais quelle plume ! Mais quelle imagination !! Comment ai-je pu me fourvoyer ?! Et comment ai-je pu ne pas comprendre alors que l'écriture est tellement parfaite et fluide !

Je suis subjuguée par les phrases, par l'imagination, par la structure des nouvelles, par tout. La langue accroche les yeux, qui ne se décollent pas. Je suis prise de frénésie. Si je pouvais le garder dans les mains, vous me verriez me promener avec, en criant partout "mais lisez-le !! Lisez-le !".

La première nouvelle parle de nécromanciens. J'adore ces personnages glauques et terrifiants. Une autre parle de peuple cannibale. Entre autre.
De gentilles personnes en somme.


Bon voilà, vous avez une petite idée de ce que j'en pense. Reste à savoir si ça vous tente, maintenant. A mon avis vous ne regretterez pas, mais pour ça, courrez l'acheter.
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Malgré ces éléments qui paraissent à décharge (une fantasy très masculine, des nouvelles qui paraissent redondantes si on lit tout d'un coup) et tiennent surtout de mes préférences personnelles, j'ai passé un bon moment avec Zothique qui m'a permis de découvrir un auteur pionnier dans un genre que j'apprécie tout particulièrement. Ce fut une expérience très riche culturellement parlant et je suis contente d'avoir assouvi ma curiosité. Je recommande Zothique à tous ceux qui aiment la fantasy old school, sombre et oppressante. Ce recueil vaut la peine d'être découvert !
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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