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3,8

sur 609 notes
Livre en 9 parties. Cette histoire m'a beaucoup fait penser à un film avec Julia Roberts et Kevin Bacon, l'expérience interdite. Sauf un détail, les protagonistes dans ce livre ne joue pas avec la mort (quoique) comme dans le film mais avec le passé... Et de leurs expériences, ils ramènent une espèce d'entité malfaisante qui leur veut du mal. 2005 : un groupe d'élites scientifiques se réunit sur une île afin de tester la théorie du séquoïa. Théorie selon laquelle, en tirant les cordes du temps, il serait possible de retourner dans le passé... 2 périodes les intéressent, la ville de Jérusalem à l'ère du christ et l'ère jurassique. Ils y parviennent mais non sans conséquences, ils appellent ça "l'impact".
2015 : Après les décès survenus de manière brutale et toujours inexpliqués de quelques uns d'entre eux, ils se réunissent de nouveau pour traquer ensemble "l'entité" qu'ils ont ramené de leur expérience 10 ans auparavant. Ils le nomment ZIGZAG.
Bon, mon résumé est extrêmement simplifié mais en gros c'est ça... Cela n'a pas été une lecture facile car moi et la physique c'est un amour non réciproque !! Mais ça reste très abordable ... J'ai aimé cette histoire mais l'auteur a une façon assez spéciale d'instaurer du suspens qui m'a un peu déconcertée ... Il lance l'action sans que nous comprenions quoique ce soit (du coup je me suis perdue à plusieurs reprises) et ce n'est qu'en continuant la lecture qu'il revient en arrière pour nous l'expliquer. (Donc je me retrouve lol) mais sur le moment, on a l'impression d'être un peu largué, d'être passé à côté d'un truc ... mais non c'est sa façon à lui de raconter ! Si vous vous lancez dans cette pavasse, il faut accepter de ne pas tout comprendre et d'être déstabilisé ... mais ne vous inquiétez pas, vous finirez par tout comprendre !
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On ne va pas se mentir, le résumé de départ est un peu bateau. La construction narrative en flashback n'est pas d'une originalité dantesque. Les thèmes abordés (les limites de l'expérimentation, les rapports science-dieu...) sont d'un fadasse inavouable. le roman est pourtant magistralement réussi.

La faute d'abord à une intrigue plutôt bien menée : la construction en flashback permet de nous plonger directement dans une forme d'"action" (en fait il n'y en a pas), puis d'assouvir une part de notre soif de savoir... La faute ensuite à une réelle maitrise technique autour du sujet de la théorie des cordes, romancée mais d'une façon compréhensible pour le néophyte.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Comme je vous l'avais dit dans ma chronique de la caverne des idées le mois dernier, on retrouve systématique deux ingrédients dans les romans de Somoza et celui-ci comme les autres, ne dérogent à pas cette règle.
Un univers particulier tout d'abord, la plongée dans un monde érudit que l'auteur triture pour l'interroger. Comme le titre de l'ouvrage l'indique, il a cette fois jeté son dévolu sur la physique contemporaine et cette fameuse théorie des cordes qui admet l'existence hypothétique de plusieurs dimensions que nous ne pouvons percevoir, notamment celles du temps. Dès lors, Somoza met en scène plusieurs chercheurs, philosophes des sciences, anthropologues et bien sûr physiciens, pour participer à un programme mystérieux sur ce sujet, financé par un fonds privé. Elisa Robledo, notre protagoniste, est l'un deux. Recrutée par l'éminent David Blanes, elle y découvre la possibilité d'isoler certaines cordes de temps et de les "ouvrir" littéralement avec suffisamment d'énergie, afin d'observer des évènements passés.
Et puis, dès lors, des ficelles tenants de la SF et du thriller se mettent en place. A l'excitation d'approcher un enjeu scientifique aussi majeur, succède apidement l'inquiétude, l'angoisse puis la terreur viscérale d'avoir ouvert la boîte de Pandore. Et dix ans après chez les personnages encore en vie, celle-ci est toujours vivace. Car depuis les premiers travaux, des participants au projet ont commencé à disparaître dans des circonstances non seulement étranges mais surtout épouvantables. Et lorsqu'Elisa, en 2015, empoigne un journal et découvre qu'un nouveau membre est assassiné en Italie, elle se laisse submerger par la peur et déroule enfin le fil du passé à son ami Victor Lopera.


Comme toujours, je suis très bon public avec les romans de Somoza. Je me fais prendre sans discuter dans le suspens haletant et je bois les pages comme une tasse de thé, sans voir le temps passer. Je crois qu'il ne m'est arrivé qu'avec lui de rester scotchée des heures sur un livre au point de ne pas m'apercevoir de la nuit tombée. En outre, j'ai découvert grâce à ce roman des problématiques scientifiques qui étaient parfaitement inconnues à la franche littéraire que je suis (et je ne regarde même pas Big Bang Theory, vous imaginez!) - j'ai ainsi approché rapidement la question de la relativité, des dimensions, et du temps de Planck. Somoza a non seulement le don de vulgariser avec justesse des domaines parfois abscons mais aussi d'en tirer une dynamique accrocheuse et passionnante qui toujours me surprend et qui, pour moi, tient vraiment du génie littéraire.
Néanmoins, malgré cette attirance personnelle pour l'auteur, je tâche de ne pas en perdre mon objectivité littéraire et je dois bien reconnaître que j'ai présentement quelques petites choses à lui reprocher.

Tout d'abord, à force de le lire, je supporte de moins en moins le problème qu'il entretient visiblement avec la gente féminine - et en tant que psychanalyste de formation, il devrait vraiment songer à le soigner. A part La caverne des idées, son premier roman pour lequel il n'avait visiblement pas encore trouvé ce "truc" qu'il reproduit depuis, chaque ouvrage de Somoza est affublé d'une bonnasse décrite abondamment et habillée les 3/4 du temps comme une péripatétitienne, évidemment supérieurement intelligente, avec un mental à toute épreuve blah blah blah. Bref, Somoza fantasme sur Lara Croft et donc, logiquement, on se tape l'ersatz de Lara Croft dans tous ses bouquins. Je dois vous avouer que c'est profondément lassant à la longue. Honnêtement, dans un ou deux bouquins pourquoi pas, surtout si ça sert l'histoire. Mais dans tous les bouquins ?! Ca frise le manque d'originalité voire la fixette pitoyable.

Ensuite, on pourrait reprocher à La théorie des cordes une progression lente, peut-être trop lente, de l'intrigue. Elle met un certain temps à décoller - un peu comme dans le deuxième tome de Millenium, vous voyez ? Au bout de 150 pages, on est toujours pas dans le vif du sujet, et Elisa Robledo ne cesse de dire "Et c'est alors que le pire est arrivé" mais en fait non. En parlant de ça, à force d'attendre le pire, on l'attend finalement comme le Messie et le danger, dans tout ça, c'est d'être un poil déçu. Cela n'a pas été mon cas ici, mais avec un suspens aussi grossier relancé si souvent, cela ne m'étonnerait pas que d'autres que moi plus habitués à des thrillers SF se lassent franchement.

Pour conclure, La théorie des cordes a été pour moi une lecture parfaitement réussie : j'ai accroché tant au sujet traité, aux hypothèses émises et aux réflexions soulevées sur l'éthique scientifique qu'au suspens enlevé. Je suis persuadée qu'il saura séduire des lecteurs habituellement peu portés sur la thématique ou la forme du thriller. Les plus connaisseurs par contre, déploreront sans doute une spéculation scientifique et une progression narrative un peu grossières. Mais ceux-ci pourront se tourner vers d'autres horizons de lecture. Il en faut pour tous les goûts !






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Ce livre m'a été fortement conseillé, et pourtant la quatrième de couverture m'a incitée à le reposer plusieurs fois : « la fine fleur de la physique mondiale isolée sur un atoll de l'océan Indien » ne m'attirait pas du tout… Heureusement que j'ai fini par me lancer !

Au centre du roman, la brillantissime et très belle Elisa Robledo, professeur de physique théorique dans une petite université de Madrid, un parcours professionnel loin d'être à la hauteur de ses capacités exceptionnelles. Enterrée dans ce poste obscur, toujours seule, elle mène une vie d'une terrifiante monotonie et un terrible poids semble peser sur ses épaules. Mais cet ennui latent vole en éclat quand Elisa tombe sur un article qui la terrifie.

Elle se remémore alors les événements incroyables survenus dix ans auparavant, en 2006, alors que jeune étudiante suivant le séminaire du professeur Blanes, elle avait été recrutée pour intégrer son équipe d'élite et travailler sur la fameuse « théorie des cordes » qui permettrait d'« ouvrir le temps ». L'idée ? Il est impossible de voyager dans le temps mais, grâce à la « théorie du Séquoia », on pourrait obtenir des images du passé. Procédé encore bancal, et surtout dont on ne mesure pas « l'Impact », le choc psychologique à court et moyen terme – et ses conséquences – encouru par celui qui visionne de telles images aberrantes : la crucifixion du Christ pour ne citer qu'un exemple.
Un terrible drame, sur lequel se lève lentement le voile, force les financiers de ces improbables expériences à interrompre le programme. L'équipe est dispersée et chacun de ses membres doit s'engager à ne jamais contacter l'un des autres participants.

Ce qu'a appris Elisa par le journal, c'est la mort douteuse de l'un d'eux. Rapidement, pour briser la spirale qui les supprime un à un, elle s'efforce de souvenir de tout, même du plus enfoui, pour comprendre ce qui s'est réellement produit sur cette île perdue, et comprendre aussi les rêves étranges qui la torturent depuis… Aidée de Victor Lopera, son collègue et ancien condisciple à l'université, elle se lance dès lors dans une incroyable enquête, nous révélant lentement ce qu'il s'est passé il y a dix ans.

Surtout, ne pas s'effrayer devant l'aspect scientifique du roman : certes, les développements à ce sujet son parfois denses, mais l'écriture de José Carlos Somoza les rend tout à fait compréhensibles.
Quelques petits regrets néanmoins : des personnages souvent caricaturaux (on attend davantage de cet auteur ancien psychanalyste) ; et un « tic » stylistique horripilant, l'usage de « cliffhangers » pour clore certains paragraphes et insister lourdement sur le suspense - tendance à l'insistance qui se retrouve parfois dans une écriture légèrement trop appuyée, comme recherchant l'effet. On oublie toutefois assez rapidement ces bémols.

Au final, un thriller scientifique aux tendances quasi paranormales très prenant et efficace. Et une belle réflexion sur les limites de la science et de la toute-puissance de l'homme.

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Décevant, malheureusement. Les mécanismes d'écriture sont évidents, apparents. La vulgarité n'est pas omniprésente mais est présente tout de même, et inutile, comme souvent. La thématique physique en elle-même est très vaguement abordée, noyée dans l'intrigue, alors que voilà un beau sujet. Arrive tout de même à créer une certaine impression d'étrangeté, de mal aise plutôt, qui va assez bien au décor qu'il plante. J'ai eu du mal à le terminer, rapidement décevant, et le reste jusqu'à la fin.
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C'est la toute première fois qu'en me lançant dans un bouquin, je me suis fait la réflexion que, tout compte fait, j'aurais préféré ne rien connaître de l'histoire et me laisser ainsi entraîner par la découverte au lieu d'anticiper sur le résumé que j'en avais lu. C'est le problème parfois avec la quatrième de couverture. Elle n'est qu'une fenêtre, une lucarne qui ne laisse pas voir l'étendue d'une aventure et de son traitement, quand on ne la cantonne pas aux sphères de notre imagination. Rien de plus normal, après tout.


Mon intention n'est pas d'effectuer une pirouette afin d'éviter de me lancer dans un résumé ou de rédiger une chronique trop longue qui vous dissuaderait de la lire en entier ( fainéant, le BiblioMan(u)...hum?), mais plutôt de vous préserver de l'intrigue, qui mérite vraiment d'être explorée de manière tout à fait personnelle.


A la rigueur, sachez seulement que des canevas romanesques qui auraient pu s'avérer des plus classiques, José Carlos Somozà s'en dédouane aisément en dressant une histoire qui ne va jamais là où l'on aurait pu l'attendre. Il ne s'attarde pas sur des aspects que l'on aurait aimé plus fouillés ? Quand bien même! Il nous emmène dans un ailleurs tout aussi passionnant, pétri de passages réellement haletants.
Ne serait-ce que pour ces raisons, n'hésitez pas à vous jeter dans la théorie des cordes, roman érudit et mystérieux par excellence, et de vous y abandonner complètement. Essayez - si c'est à la lampe de chevet c'est encore mieux -, vous m'en direz des nouvelles.
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Il y a deux ans, je tombais amoureuse de la couverture d'un roman intitulé "Le Mystère Croàtoan" (2018) qui est en fait le portrait de la princesse Francesca Ruspoli par Leonor Fini, et je découvrais José Carlos Somoza. L'année suivante, je dévorais "La Clé de l'abîme" (2007) et j'ai profité de ma PAL spéciale pavés-de-l'été pour me plonger dans "La Théorie des cordes". A la croisée de la Science Fiction et du Thriller, ce livre met en scène la fuite effrénée de la physicienne Elisa Robledo qui cherche à échapper à son passé.

En 2015, alors qu'elle enseigne dans une université de Madrid, elle apprend le décès du professeur Marini avec qui elle a collaboré des années plus tôt pour un projet très secret. Cette mort s'inscrit à la suite d'autres incidents mystérieux qui semblent attester d'une sorte de malédiction comme celle ayant frappé les archéologues qui ont mis au jour la momie de Toutânkhamon au XXe siècle. Et le moins qu'on puisse dire c'est que la découverte d'Elisa et ses collègues dix ans plus tôt égale, si ce n'est dépasse, celle du tombeau du jeune pharaon puisqu'ils étaient parvenus à ouvrir des fenêtres sur le passé grâce à la théorie des cordes et à capter des images vieilles de plusieurs milliers d'années !

Cette lecture, comme les précédentes, est une preuve supplémentaire du talent de l'auteur à créer et alimenter une tension insoutenable qui nous fait passer par tous les états de l'horreur. En lisant ce texte, je me disais que Lovecraft l'aurait sans doute adoubé puisqu'il utilise deux procédés chers à l'auteur de Providence : faire naître le surnaturel de la science ce qui est un gage de sa crédibilité, et suggérer l'atroce sans jamais le décrire pour laisser notre imagination l'illustrer sans limite. En ouverture du sixième chapitre, la citation de l'écrivain Karl Schlechta, "Les scientifiques ne poursuivent pas la vérité : c'est la vérité qui les poursuit.", illustre parfaitement la portée dramatique de ce récit qui se lit à vos risques et périls 😉
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2015. Elisa Robledo, professeur de physique dans une banale université, découvre un article de journal qui l'effraie au plus haut point. Elle sait tout de suite qu'elle est en danger de mort. Suit une fuite éperdue où elle entraine son collègue et ami, Victor Lopera, troublé depuis toujours par sa sensuelle beauté.

Flash back en 2006 : Elisa Robledo vient de terminer ses études de physique avec brio. Petit génie de la physique, elle a brillamment été accepté au cours du célèbre scientifique Blanes, qui étudie la théorie des cordes, susceptible de donner des images du passé.
Son existence va être irrémédiablement chamboulée quand celle-ci sera recruté par Blanes pour l'aider à poursuivre ses recherches sur une ile de l'océan indien, secrète et sur-protégée. Mais un drame affreux conduit à l'arrêt immédiat des recherches et à l'éclatement du groupe. La vie de chacun se poursuit de façon très perturbée, hanté par des rêves étranges, sexuels, destructeurs et malsains.
Que s'est-il donc passé sur l'île ? de qui ont-ils peur ? Qui cherche à les éliminer tous ?

Pavé de plus de 500 pages, le roman emprunte à tous les genres : fantastique, policier, horreur, anticipation, science, philosophie.
Le monde de la science, très présent dans le roman, peut déstabiliser certains lecteurs.
La théorie des cordes existe bel et bien et une bibliographie en fin de roman nous donne même des pistes si vous souhaitez creuser le sujet !
Pourtant, il n'est pas nécessaire d'être un pro de la physique théorique pour comprendre les thèses développées. Les explications sont relativement claires et suffisantes pour suivre le raisonnement.
Et même si certains faits nous échappent, ça ne gêne pas la lecture : le principal n'est pas là.
Les personnages, bien campés, ont tous leur côté obscur (de la force !) mais on s'y attache sans problème.
Leur malaise constant atteint le lecteur très rapidemment et, comme eux, on attend à chaque instant l'horreur qui est à venir.Suspense haletant d'un thriller qui ne ménage pas ses effets de surprise et frise l'horreur !

Mais la Théorie des cordes est aussi un roman d'anticipation qui suggère les effets sur le présent d'un retour sur le passé et dénonce les dangers de la science ( hiroshima et la bombe sont même évoqués en 1 phrase). D'ailleurs, on y retrouve aussi le thème de la psychologie de l'inconscient et des répercutions du passé sur le présent de l'individu.
La question est aussi celle du savoir : la vraie connaissance est-elle celle théorique du scientifique ou celle du profane avec son approche sensible ? Vaste question qui trouve sa réponse (ou pas...) dans le dialogue final.

Pour moi, c'est un énorme coup de coeur ! j'ai vraiment adoré et n'ai pas eu une minute d'ennui malgré la difficulté des thèses scientifiques développées.
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Je pensais que Somoza s'attaquait uniquement à la culture ; aux Beaux Arts avec Clara et la pénombre, à la poésie dans La Dame n°13 et au théâtre dans L'Appât.

Eh bien foutre non ! Et quand j'ai lu la quatrième de couverture j'me demandais dans quelle galère je m'étais foutu. La théorie des cordes traite de physique ET de théologie (dur). On parle de grosse physique pompeuse, qui donne bien mal au crâne ; la théorie des cordes !

C'est le quatrième bouquin de Somoza que je dévore. Et c''est pas du best seller qu'on survole en 1h entre deux stations de trom' nan nan ... Somoza il t'pond des trucs genre 700 pages t'as vu ? le Double Wohpper du livre quoi.

Et il écrit super bien, dans le genre justement si toi aussi t'as jamais dépassé le cinq sur vingt en Sciences ben là pour le coup tu te demandes si t'es pas passé à coté de quelque chose tellement il arrive à rendre le sujet intéressant.

En gros l'histoire de la théorie des cordes donc c'est quand un petit groupe de scientifiques se regroupe sur une île pour aller traficoter un projet ultra top secret financé par le gouvernement.

Et là vous vous dites "il se fout de ma gueule c'est quoi ce scénario TF1/Canal+ que j'ai pas besoin d'me lever de mon canapé pour voir à quoi ça ressemble ?".

Bon déja chut. Ensuite le truc c'est que justement, cette expérience consiste à ouvrir une brèche, un laps de temps, comme une sorte de vidéo sur ce qui s'est passé "dans le passé". Nos p'tits gars s'imaginent déjà de savoir si le Christ a existé, à quoi ressemblait les dinosaures, ...

Mais ça va tourner vinaigre sous roche, va y'avoir embrouille. Ils créent malgré eux une sorte d'ombre qui se déplace n'importe quand et n'importe comment et qui va tous les zigouiller un par un. Châtiment divin ? Délire schizophrène ? Originalité dans un slasher book ? Combo des trois ?

Clairement, ça fout les ch'touilles, t'en sors avec l'impression de pouvoir foutre une branlée à Stephen Hawking ou Albert Einstein à Shifumi, et qu'en plus tu peux passer un sacré bon moment sans tes copains et sans vie sociale !
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Voilà un thriller absolument brillant ! le titre est peut être mal choisi car il peut rebuter. Mais la physique allié au suspense, et à une écriture menée tambour battant, on ne s'ennuie jamais. L'histoire est terrifiante et efficace : à recommander pour ceux qui aime tout à la fois le polar, la science, la science fiction, le noir, la lumière éblouissante, bref un thriller comme on aime.
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