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Amazing spider-man tome 14 sur 17

Mark Bagley (Illustrateur)Marcelo Ferreira (Illustrateur)Zé Carlos (Illustrateur)
EAN : 9781302926076
144 pages
MARVEL - US (14/09/2021)
5/5   1 notes
Résumé :
One of Spider-Man’s deadliest and most deceptive enemies returns as Nick Spencer’s high-octane saga takes its next dramatic twist! The master of disguise known as the Chameleon is about to make the biggest play of his villainous career — and to get to the bottom of this conspiracy, Spidey will need to team up with his super-spy sister, Teresa! But with two sets of Parker luck working against them, will they stand a chance against the anarchic alliance the Chameleon ... >Voir plus
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Ce tome fait suite à Amazing Spider-Man By Nick Spencer Vol. 13: King's Ransom (épisodes 61 à 65). Il regroupe les épisodes 66 à 69 et le numéro spécial Chameleon Conspiracy, initialement parus en 2021, tous écrits par Nick Spencer, avec l'aide d'Ed Brisson pour l'épisode hors-série. L'épisode 66 a été dessiné par Mark Bagley, encré par John Dell, et mis en couleurs par Brian Reber. L'épisode 67 a été dessiné par Marcelo Ferreira avec l'aide de Carlos Gómez, encré par Wayne Faucher avec les deux dessinateurs, mis en couleurs par Morry Hollowel avec Andrew Crossley. Les épisodes 68 & 69 ont été dessinés par Ferreira, Gómez et Zé Carlos, encrés par Faucher, Gómez et Carlos, mis en couleurs par Hollowell, Crossley et Erick Arciniega. le numéro spécial a été dessiné par Ferreira, Gómez, Carlos et Ig Guara, et mis en couleurs par Crossley, Hollowell et Rachelle Rosenberg. Les couvertures ont été réalisées par Mark Bagley. le recueil comprend également les couvertures variantes de Leinil Francis Yu, Gerald Parel et Ryan Stegman.

Le baron Karl Mordo est en train de s'occuper de Kindred avec une méthode qui semble particulièrement douloureuse. Il met un terme à sa séance d'exorcisme pour l'informer qu'il ne reviendra pas car Wilson Fisk a obtenu ce qu'il voulait. Or Kindred servait de police d'assurance et celle-ci n'a plus lieu d'être, ce qui signifie qu'il peut être éliminé. Mordo lui promet une fin rapide. Kindred en appelle à son père. Mordo tombe à terre assommé par un coup de poing asséné par Spot (Johnathon Ohnn), alors que Norman Osborn fait irruption dans la pièce, avec des gardes armés. Ces derniers s'occupent séance tenante de Mordo qu'ils menottent et emmènent sous bonne garde, en le soutenant. Pendant ce temps-là, Spider-Man s'est perché sur un rebord de fenêtre à un étage élevé en considérant à quel point il a raté son coup. Il est interpellé par un groupe de New Avengers composé de Spider-Woman, Cage, Wolverine, Iron Fist, Jessica Jones et Hawkeye. Wolverine & Cage résument la situation : la victoire de Fisk, son retour à être le caïd avec le recours à de nombreux supercriminels, et la nécessité de faire cesser cette situation. Dans la soirée, Robbie Robertson prend un verre au bar Minton, où il est rejoint par son fils Randy à qui il présente ses excuses. Il finit par lui conseiller de rejoindre sa copine Janice Lincoln au plus vite. Puis, Robbie se retrouve à trinquer avec Lonnie Lincoln, aussi improbable que cela puisse être.

Dans une autre partie de la ville, Mary Jane Watson a été identifiée par des passants qui la prennent en photo, facette de sa célébrité qu'elle apprécie. Elle monte dans sa limousine avec chauffeur, mais celle-ci démarre sans Tommy son chauffeur attitré. Au volant se trouve Overdrive (James Beverley) qui lui explique qu'il a besoin de son aide pour retrouver sa copine Carlie Cooper qui a mystérieusement disparu. Or il se trouve en indélicatesse avec la police et espère que MJ acceptera de l'aider. À Ravencroft, Kindred est en train de malmener Norman Osborn, et de lui expliquer pour quelle raison il a fait en sorte qu'il soit la cible de Sin Eater. Dans les locaux du site de presse dématérialisée, J. Jonah Jameson fulmine parce que Spider-Man a arrêté d'utiliser son costume avec webcam pour diffusion en temps réel de ses exploits. Peter a effectué un don anonyme à l'association caritative de sa tante qui en a bien besoin. Dans un bar clandestin, Boomerang célèbre sa réussite avec d'autres supercriminels.

Le tome précédent constituait un chapitre bien structuré dans lequel l'intrigue relative à la tablette de la ligne de vie était arrivée à son terme, entraînant un changement dans le positionnement de Kingpin. le lecteur constate donc avec la couverture et le titre qu'il entre dans un nouveau chapitre défini par la présence d'un autre ennemi historique de Spider-Man : Dmitri Smerdyakov, le caméléon. Cependant, Nick Spencer continue de faire avancer son intrigue principale à un rythme de tortue cacochyme : Kindred ne passe toujours pas à une phase d'attaque frontale, ce qui est cohérent avec sa stratégie depuis le début de cette saison. Il continue également de nourrir ses intrigues avec de nombreux personnages issus de la mythologie de Spider-Man. En fonction de sa familiarité avec l'historique de ce personnage, le lecteur peut identifier une équipe des New Avengers, de nombreux personnages civils secondaires (Betty Brant, Robbie Robertson et son fils Randy, Mary Jane, J. Jonah Jameson, Norah Winters, tante May, Carlie Cooper, et quelques autres) et un wagon entier, voire un train de supercriminels de Kingpin à Doctor Octopus, en passant par Owl, Hammerhead, Madame Masque, Silvermane, Mister Negative, Diamondback, Scorpion, 8-Ball, Kangaroo, Speed Demon, quelques autres, et bien sûr Boomerang. Au vu de cette distribution pléthorique, certains ont le droit à quelques cases, d'autres juste à une apparition fugace le temps d'une unique case, au fond d'une pièce.

Le lecteur a pris le pli avec les tomes précédents : subrepticement, l'éditeur Marvel profite d'avoir un scénariste prolifique, ou en tout cas qui tient la cadence imposée, pour sortir 2 ou 3 numéros de la série par mois, quitte à y adjoindre un épisode spécial hors-série. Par voie de conséquence, aucun dessinateur normalement constitué ne peut suivre un tel rythme sans de grave conséquence pour sa santé physique, et peut-être mentale. C'est la raison pour laquelle il n'y a pas moins de 5 artistes pour 5 épisodes. Il faut ajouter qu'ils ont fort à faire car ça demande un bel investissement pour pouvoir caser autant de personnages, et pour les représenter sans se tromper sur leur costume, en étant en phase avec la continuité du moment. Honneur à Mark Bagley : un vétéran ayant dessiné de nombreux épisodes mémorables de Spider-Man, sans oublier la série Ultimate Spider-Man sa narration visuelle est emblématique des caractéristiques propres aux séries de superhéros, avec un bon degré d'investissement visible dans le niveau de détail et une narration fluide et claire. Il est probable que même l'encreur fatigue à ce rythme-là car certains visages manquent de lissage dans les contours et de précision dans certains traits. le coloriste effectue un travail méritoire pour un épisode dynamique et agréable.

À partir de l'épisode 67, la méthode du travail à la chaîne se fait sentir avec 2 dessinateurs, puis 3 pour les deux suivants, et enfin 4 pour le dernier. le lecteur compatît avec ces artisans qui ont dû en baver sur une telle chaîne de montage pour être à l'heure et pour se coordonner afin d'éviter toute bourde sur l'apparence d'un personnage d'une séquence sur l'autre. Globalement, ils s'en tirent avec les honneurs parvenant à tenir les délais, à assurer une narration claire, avec des pages donnant une impression de niveau de détails satisfaisant. S'il prend le temps de s'y arrêter un peu, le lecteur peut relever les petites différences d'un artiste à l'autre, ainsi que les pages légères en décors, voire avec des arrière-plans vides, ainsi que le gros travail des metteurs en couleurs pour maintenir cette impression de pages consistantes. Les expressions de visage perdent vite en naturel, et certains découpages semblent piochés dans une bibliothèque de référence pour artiste pressé, ayant besoin de plans prêts à l'emploi. S'il n'y est pas trop sensible, le lecteur apprécie telle ou telle vue : Chameleon en pleine représentation, Silver Sable (Silvija Sablinova) en pleine séance d'entraînement, la page récapitulative sur les déboires de Ned Leeds, la page d'infiltration de Slyde dans un laboratoire scientifique, les effets spéciaux lors de l'utilisation du Clairvoyant, l'arrivée au casino flottant, l'angoisse de Teresa quant à sa véritable nature, etc. de temps à autre, il se pince devant une représentation peu convaincante, à commencer par le manque de crédibilité de Lizard.

Un chapitre de plus dans cette longue saison écrite par Nick Spencer. le lecteur retrouve la narration visuelle répartie entre de nombreux artistes pour tenir le rythme de production avec de bonnes surprises (Mark Balgey) et parfois l'impression d'un produit assemblé sur une chaîne de montage avec un rythme trop précipité. Il découvre avec plaisir la suite des épreuves à affronter par Spider-Man. Par moment, il sent bien que le scénariste s'amuse à rajouter un rebondissement juste pour le plaisir de pouvoir placer un personnage, par exemple Ned Leeds, ou de manière plus longue Teresa. À d'autres moments, il tombe sous le charme d'une référence qui lui parle plus, l'intervention de Spot ou la solitude de Fred Myers. Régulièrement il se retrouve dans le flux du récit, totalement immergé : le doute de Teresa, Robbie et Lonnie en train de trinquer, la détresse de Jamie Tolentino, les manipulations de Karl Fiers, ou encore l'évocation de la période Superior Spider-Man. À ce rythme, le lecteur ne peut pas en vouloir à Nick Spencer de faire feu de tout bois, de s'amuser avec de trop nombreux éléments de la riche histoire du personnage, d'étoffer son intrigue principale (la vengeance de Kindred) avec des pièces rapportées, plus ou moins intéressantes. D'une part, il sait que l'intrigue se dirige vers sa conclusion, de l'autre l'abondance de références fait mouche très régulièrement.
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