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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je crois bien que c'est la première fois que je lis un livre sur l'adolescence qui retranscrit aussi fidèlement les états d'âme que l'on a à cette époque.
La jeunesse de l'auteur y est peut-être pour quelque chose mais tant mieux. C'est très bien écrit. L'auteur réussit parfaitement à nous faire ressentir cette mélancolie si caractéristique de cette époque de la vie.
A moins une, je me retrouvais allongée dans ma chambre d'ado l'esprit dans le vague fixant mes posters de Nirvana.
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Il s'agit d'un premier ouvrage et donc tout n'est pas encore maîtrisé parfaitement au niveau technique, mais l'ensemble se tient plutôt bien.
Les phrases assez courtes (sujet, verbe, complément) permettent une lecture rapide qui colle assez bien au récit car les deux principaux protagonistes brûlent les étapes, mais se brûlent également les ailes dans une course poursuite parfois dévastatrice. Il n'est pas si facile de grandir, de se construire, de devenir un adulte !

Rien ne nous sera épargné : drogue, cigarettes, alcool et sexe, tout y est jusqu'à l'écoeurement ! Je me demande ce que font les parents… Au final, je dois être ultra conservatrice, coincée et j'en oublie, mais là, je pense que ce n'est pas possible, plus possible.

Sacha pose un regard sans concession sur le monde qui l'entoure. Son analyse est étonnamment mûre, mais cela arrive parfois avec des jeunes gens qui sous des airs de ne pas y toucher sont parfois très fins et pointus dans cette critique du monde actuel qui nous sert de cadre de vie.
Sacha incarne bien sa génération sans pour autant être trop formaté. Je me sens décalée par rapport à lui, sa façon de penser, de bouger, de concevoir les choses et là vient donc le petit coup de massue derrière les oreilles qui me fait comprendre que j'ai bien basculé dans une autre tranche d'âge et ce depuis un bon moment déjà.

Le roman largement autobiographique même si certainement assez édulcoré passe à travers beaucoup de clichés et l'on ne s'ennuie pas même si ici ou là, on note quelques maladresses d'écriture. Sacha est jeune, il a le temps de se forger un style bien à lui et déjà on sent le talent poindre. Ce n'est pas donné à tout le monde.
La relève de Françoise Sagan qui avait elle aussi débuté fort tôt est-elle assuré par ce jeune homme ? Pourquoi pas… À suivre donc.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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pour un premier roman l'auteur n'a pas froid aux yeux! fiction or not fiction that is the question! l'auteur raconte la vie d'un adolescent entre cours amour alcool et tout ce qui permet à un ado de se construire. Une écriture juste et parfois brute à découvrir!
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On m'avait dit qu'il me plairait ce livre. Et j'ai attendu qu'il sorte en poche.
C'est un livre comme tous ceux de ce genre. Ces livres au sujet de jeunes parisiens. Ces livres que je considère comme un mouvement romantisme moderne.
Je le conseille donc à ceux qui, comme moi, aime ces histoires de jeunes un peu paumés. Que l'on voit apprendre, grandir, évoluer au fil des pages.
Le style est intéressant, c'est celui d'un jeune auteur. Il se lit très vite, donc, si vous ne l'aimez pas, il ne vous fera pas perdre trop de temps.
Ce n'est pas l'histoire ou le thème qui est génial car il est revisité, mais ce sont les moments, certains tableaux. Bien sûr il y en a qui m'ont plu, marqué, d'autres beaucoup moins.

Cela parlera sûrement à un public jeune, non pas parcequ'il est jeune, mais parcequ'il est contemporain de l'histoire. Et donc, la jeunesse actuelle retrouvera des ambiances, des personnages, qui fera écho à ses propres expériences.
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Clairement un très bon premier roman, malin, bien écrit, jeune, terriblement innocent et fougueux. Peut-être un peu caricatural parfois, j'avais adoré le début, à la fin c'était longuet, mais pour un premier roman c'est vraiment de belle qualité. le fait que les parents de l'auteur soient des célébrités pousse évidemment au questionnement et au voyeurisme.
On sent qu'il a lu Bret Easton Ellis, c'est peut-être un peu trop inspiré, mais on lui pardonne tout car son style, le décor parisien et sa rébellion innocente sauvent ce roman.
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Sacha rencontre Augustin au cours d'un voyage en train qui les ramène à Paris. Ils se connaissent déjà, apparemment, par relation commune. Ils sont tous deux collégiens et le hasard fait mal les choses de leurs rencontres. Leurs amitiés naissantes et fusionnelles se forgent aux flammes du hasch et du tabac, de la poudre blanche et de l'alcool, du sperme et de la cyprine.
Ce court roman témoigne d'une dépendance, une dépendance affective et de substance. Sacha s'enferme dans un malheur qu'il s'invente. Sa situation familiale bien qu'un peu complexe – parent divorcé, mère laxiste, bien que bienveillante, père absent et déconnecté de qui est son fils – ont fait de Sacha un enfant étrange, sujet aux comportements excessifs et à la dépression. Une crise d'adolescence caricaturale face à laquelle je ne pouvais pas m'empêcher de penser « il n'est même pas au lycée ! », « il en fait trop ! »
Le style de Sperling a tout pour me parler, car il m'évoque mes propres tendances d'écriture : poésie atmosphérique lancinante jusqu'à l'outrance, personnages fanés et dévorés par leurs émotions, relations libertines et sans porte de sortie. Les décors et les scènes s'enchainent en des suites d'ellipses brillantes, illustrant les ivresses et trips en chaîne dont on ne se souvient plus d'où ça a commencé et de comment on y est arrivé. le livre est court, mais rythmé, ça se lit comme du petit lait, captivé par la triviale démesure qu'entretiennent Sacha et Augustin sur la pente des émotions. Mais c'est parce que le style et l'univers m'est si proche que j'en perçois malheureusement l'artificialité, malgré tout le plaisir de lecture – ça aura le mérite de me remettre un peu en question, observer un reflet dans un miroir...
De Los Angeles à Paris, je gage que Mes illusions donnent sur la cour se place en héritier transcontinental de Moins que Zero (Bret Easton Ellis) : la phrase « le point où tout disparait » n'est pas sans rappeler le leitmotiv de « Disparaître ici » ; le personnage de Clay – narrateur de Moins que Zero – apparait comme un fantôme métatextuel d'un livre à l'autre ; les décors désoeuvrés d'un Paris californien ; les comportements over the top et apathique d'une génération perdue…
Lien : https://disappearagain.wordp..
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Récit d'un ado issu de la jeunesse dorée, bisexualité et drogues au rendez-vous. le cliché parfait.
Beigbeder va même jusqu'à dire " le nouveau bonjour tristesse au masculin" n'exagérons rien.

Le livre est cependant très agréable à lire, les musiques citées sont prenantes, la fin est néanmoins très décevante.

Un jeune auteur à ne pas perdre de vue tout de même. On attend la suite.
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