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3,8

sur 699 notes
La couverture attire et repousse déjà... impossible de lâcher le livre ensuite ! Roman bouleversant, dur, cru, cruel comme la vraie vie quotidienne.
Début du XXIème siècle, des enfants jouent, s'ennuient dans un coin perdu de campagne. Les trois seuls bébés du village nés en 1988 grandissent, se serrent les coudes et développent une connivence surement, une amitié peut-être . le quotidien de la classe moyenne représentée par leurs familles (agriculteurs, commerçants, employés) est décrit avec justesse : pas ou peu de vacances, peu de moyens, peu d'ouverture sur le monde. L'alcoolisme frappe également. Les jeux des enfants dérapent. La solitude et le besoin d'amour éprouvent chacun.
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Génial !
Ecriture très agréable et précise.
La structure de l'histoire (3 en //) est très originale même si au début on a du mal à se situer.
Au fur et à mesure de la lecture et de la découverte de l'histoire des protagonistes, on sent l'ambiance qui devient étouffante... jusqu'au final époustouflant !
Par contre c'est "glauque" !
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Voici un roman au style original et pittoresque. de la très belle littérature paradoxalement dotée d'un vocabulaire d'une platitude étudiée, évoquant la grisaille glauque d'un milieu rural défavorisé. C'est là qu'évoluent de tout jeunes ados livrés à eux-mêmes et en quête d'émotions sexuelles et cruelles qui vont les dépasser. Comment l'auteure a-t-elle fait pour rendre presque touchants ces personnages si pitoyables ? Sans doute est-ce parce qu'on les ressent victimes. de leur condition de vie et d'un destin implacable.
Miracle : toute cette laideur est à la limite du soutenable, mais le suspense brûlant l'est aussi. C'est tellement bien raconté qu'on reste scotché jusqu'à la dernière page. de plus, un certain humour cynique, fin et enfantin "emballe" le tout, conférant -mais oui- à ce roman sordide une certaine poésie.
On ne sort pas indemne de cette Débâcle.
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Il m'a fallu une soirée entière pour sortir de la torpeur suscitée par cette lecture... Quel choc, quelle écriture poignante et traumatisante. Je n'en suis toujours pas sortie indemne.
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Une écriture précise des dérives et brisures intérieures… où l'avenir est une réponse désespéramment cohérentes à des énigmes passés. Moment de lecture choc
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Un roman terrible dont on ne sort pas indemne.
Une écriture crue qui dit les choses sans fioritures. du début à la fin, on sent que des choses terribles vont se passer. Ces choses, elles ont à voir avec l'adolescence, la famille, le manque d'affection,...
Probablement un des romans qui m'a le plus marquée.
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Un livre odieux, pervers. Comment peut-on mettre en scène des enfants aussi dépravés, sans conscience ni regret de ce qu'ils font endurer à leurs amies.
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Phrases sèches, dures, crues, Lize Spits dézingue. Cela passe ou ça retourne l'estomac.
Dans son village confiné, les bouchers (parents de Laurens) sont le pivot de commérages oppressants. Périmètre carré réduit qui fait des parents d'Eva des malsains, voire des pervers, alors que ce sont des malheureux alcooliques, et en cela inaptes dans leur relation à leurs enfants. Cela aurait pu tourner famille heureuse, c'est devenu maison en ruines et enfants en friche. Quant à Pim, fils de fermier, il est celui qui vole insouciamment l'enfance des autres, avec une dose de cruauté assez insupportable.
En soi, l'histoire n'est pas originale: un jeu de jeunes qui dérapent. La force de Lize Spits, c'est de l'ancrer dans un territoire précis, dans des famillles précises qui participent à l'intrigue. Les terres flamandes et la mentalité de certains de leur village n'est pas fort connue, même de belges francophones comme moi, ou des Hollandais, chez lesquels le roman a cartonné.
J'ai lu les trois-quart du roman d'une traite; après... Même si je reconnais que la fin du roman est bien imaginée, je dois être encore trop sous la coupe d'une autre compatriote écrivain - Jacqueline Harpman - qui ne lisait pas un roman avant de s'être assurée que "les bons étaient récompensés et les mauvais punis"....
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